Anod, la startup vendéenne, lance un appel au financement pour son vélo électrique hybride
Anod, une jeune startup qui développe des vélos électriques hybrides, lance un appel au financement. Elle espère obtenir entre 500 000 et 800 000 euros.
Jeune startup vendéenne, Anod, qui développe des vélos électriques hybrides innovants, fait appel au financement participatif. La marque souhaite commercialiser ses premiers vélos d’ici à la fin du printemps.
Entre 500 000 et 800 000 euros
L’entreprise a lancé sa campagne de financement participatif sur Sowefund, une plateforme dédiée à ce type d’opération. La startup espère obtenir entre 500 000 et 800 000 euros pour passer à la prochaine étape de son projet. Le CEO explique : « Comme toutes les marques B2C, Anod veut construire sa communauté, le crowdfunding a toujours eu du sens pour nous. Ces fonds nous permettront de recruter, de financer la R&D, mais aussi de financer les opérations courantes en vue de l’industrialisation ».
Par ailleurs, l’entreprise a déjà bénéficié d’une première levée de fonds d’un montant de 360 000 euros l’été dernier. Elle a aussi profité de subventions d’un montant quasiment équivalent.
Des caractéristiques innovantes
L’entreprise utilise des technologies poussées pour proposer un vélo électrique hybride capable de continuer à fonctionner sous assistance même lorsqu’il n’a plus de batterie.
La marque, qui veut se développer comme un leader innovant sur le marché des vélos électriques, a développé son propre moteur MHR1 pendant 7 ans. La recherche et le développement ont été menés par Laurent Gicquel, le Chief Technology Officer.
Le vélo est hybride électrique. Il s’utilise donc avec ou sans batterie. Il est équipé d’une batterie rechargeable via USB-C en moins de 1h30 et de supercondensateurs 100 % recyclables.
« L'expérience du vélo électrique est formidable, tant qu'il dispose d'une batterie. Sans cela, son déplacement devient infernal. Et sans parler de la logistique entourant la recharge de ladite batterie, qui peut s’apparenter à une bûche », raconte Arnaud Malrin, le fondateur de la marque. « Même sans batterie, grâce à ses supercondensateurs qui se rechargent au freinage, le vélo Anod - pensé pour un usage urbain - conserve une réserve d’assistance et donc d’inertie. Par ailleurs, sa batterie - qui fait le poids d’un iPad - permet de charger à peu près tout en utilisant six fois moins de lithium. Notre proposition de valeur change diamétralement l’expérience ».
Chaîne de valeur bousculée
Anod se démarque en proposant une solution innovante non seulement sur le plan technologique, mais également sur celui de la durabilité et de la rentabilité.
« Derrière chaque vélo, il y a toute une chaîne d'acteurs : des marques s'occupant du design, d'autres de la production du cadre, du moteur, de la batterie, des selles, et ainsi de suite. La marge est tellement mince que survivre devient difficile. Dans un contexte post-Covid où la surproduction est généralisée, tant les fabricants que les distributeurs bradent les prix et sacrifient leurs marges, et ce bien que le marché connaisse une croissance à deux chiffres ».
Anod défie les conventions de l'industrie en optant pour une approche de fabrication verticale et locale. En internalisant la R&D et l'industrialisation, Anod garantit une qualité supérieure tout en favorisant l'emploi local. Avec une production entièrement française et une distribution gérée en interne, Anod s'engage à maintenir sa rentabilité tout en contribuant à l'économie locale.
Avec le lancement de sa campagne de financement participatif, Anod invite chacun à rejoindre son mouvement vers une mobilité urbaine plus intelligente, plus propre et plus durable.