Le gouvernement français et l'initiative La French Tech, soutenue par le gouvernement, ont recueilli les candidatures, traité les chiffres et classé les 120 startups les plus performantes en France actuellement, avec une catégorie spéciale pour les 40 premières. Le résultat est deux classements qui sont basés sur des critères objectifs - le Next40 et la French Tech 120.
 

Le classement Next40

Par rapport au Next40 de l'année dernière, 29 d'entre eux faisaient déjà partie de la catégorie supérieure. Cela signifie que 11 startups ont rejoint le groupe - certaines d'entre elles faisaient déjà partie de la French Tech 120 et ont surpassé le reste du secteur des startups, comme EcoVadis, NW Storm, Innovafeed, Pigment et Verkor.
 
Les nouveaux venus dans le Next40 sont ClubFunding (une plateforme d'investissement immobilier), Electra et ZePlug (deux start-ups de recharge de VE), Flying Whales (fabricant de dirigeables), SAFTI (place de marché immobilière) et Wifirst (société de télécommunications professionnelles).
 
Comme pour les startups Next40 de l'année dernière, certaines d'entre elles sont devenues des entreprises publiques - le gouvernement français ne souhaite inclure des entreprises privées dans ces classements que pour donner une certaine visibilité aux entreprises qui ne partagent pas leurs bénéfices publiquement. C'est la raison pour laquelle Deezer n'est plus là cette année et OVHcloud a été retiré de la liste l'année dernière. D'autres sont descendues dans la deuxième catégorie ou ont carrément disparu du classement. Par exemple, Meero est introuvable.
 
Le classement Next40 est encore principalement déterminé par le montant des fonds de capital-risque levés. Si l'entreprise est une licorne, ce qui signifie qu'elle a levé un tour de financement qui a conduit à une évaluation d'un milliard de dollars ou plus, la startup devient automatiquement une entreprise Next40. C'est ainsi que 26 entreprises ont rejoint le Next40. Quant au reste du groupe, il a levé un tour de financement de 100 millions d'euros ou plus entre 2020 et 2022.
 
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La French Tech 120

Dans la catégorie suivante, la French Tech 120, le gouvernement a sélectionné les 40 entreprises qui ont levé les plus gros tours de financement. Pour cette année, ces startups ont levé au moins 40 millions d'euros.
 
Enfin, pour les 40 dernières startups sélectionnées, le gouvernement a examiné les revenus. Ces entreprises ont généré au moins 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et se sont développées à un rythme rapide, avec une croissance d'au moins 25 % de leurs revenus d'une année sur l'autre au cours des trois dernières années.
 
Et il est vrai que certaines de ces startups génèrent désormais de sérieux revenus. Par exemple, Mirakl a atteint 135 millions de dollars de revenus annuels récurrents en 2022. La startup gère des places de marché pour des produits tiers sur des sites de commerce électronique populaires. L'entreprise a traité 6 milliards de dollars de volume brut de marchandises l'année dernière. Le service d'automatisation du marketing numérique Sendinblue a atteint 100 millions d'euros de revenus récurrents annuels. Younited a déclaré 190 millions d'euros de revenus l'année dernière.
 

Une aide de La French Tech

Ces startups françaises peuvent s'adresser à La French Tech si elles rencontrent un problème avec les administrations publiques. La French Tech peut alors les mettre en relation avec un représentant de la French Tech dans l'une des 60 administrations partenaires. Ces représentants essaient d'aider les startups lorsqu'il s'agit d'obtenir des visas pour des employés étrangers, d'obtenir une certification ou un brevet, de vendre un produit à une administration publique, etc.
 
Au total, les 120 entreprises de la French Tech 120 emploient 47 800 personnes. Ces startups génèrent un chiffre d'affaires de 11,3 milliards d'euros. En d'autres termes, la plupart des indicateurs évoluent vers le haut, mais certains progressent plus rapidement que d'autres. Par exemple, seules 15 entreprises comptent au moins une femme cofondatrice ou PDG. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir en matière de représentation féminine et de diversité dans l'écosystème technologique français.