Le Zesteur propose de donner un coup de peps aux projets innovants de l’agri-food-tech. L’accélérateur a planté sa graine à Lyon, en association avec Le village CA Centre-Est, l’Isara et l’Emlyon. Les candidats ont jusqu’au 28 février pour la première promotion. 

Le Zesteur, une recette pour booster les start-up Agri-Food-Tech

Le marché international actuel de la foodtech​​ s’estime à plus de 250 milliards d’euros pour 2022. Dans ce contexte, l’accélérateur Le Zesteur a pour ambition de booster la transition agricole et alimentaire durable. Le village by CA Centre-Est, l’Isara et l’Emlyon se sont alors associés et ont créé le Zesteur et son programme. 

Concrètement ? La recette est simple, mais certaine. Tout d’abord, les start-up du programme bénéficieront d’un accompagnement notamment grâce à un suivi individuel, des boots camps, une expertise métier et une mise en réseau. Évidemment, il s’adaptera en fonction de leur secteur d’activité.

Une autre dimension d’accompagnement dédiée, cette fois, aux entreprises du secteur vient compléter l’offre. Il s’agit là de proposer un accès à du sourcing qualifié, de l’acculturation à l’innovation ou même de l’accélération de projets internes d’innovation. L’accompagnement propose aussi différents niveaux de maturité en open-innovation. 

Du champ à l’assiette : le principal critère de sélection 

L’accélérateur veut encourager la transformation durable du système agricole et alimentaire français en recrutant à la fois des start-up et des entreprises du secteur. Tous les six mois, des projets et start-up pourront alors intégrer une promotion. Chacune se spécialisera sur une thématique : transformation, distribution, consommation ou production.

Les start-up candidates devront s’assurer de pouvoir répondre à plusieurs critères dont : 

  • Faire partie du secteur agri.food.tech, 
  • Développer un produit alimentaire nouveau ou une innovation avec un impact positif, 
  • Générer déjà du chiffre d’affaires
  • Et, pour finir, former une équipe complémentaire. 

Le jury du Zesteur étudiera ensuite les candidatures sur une période de deux à trois mois avant de sélectionner une dizaine de start-up. Ce laps de temps permettra de calibrer un programme adapté aux start-up sélectionnées. 

En ce qui concerne les entreprises du programme, les critères n’ont pas encore été communiqués. Mais sans surprise, les entreprises devront, elles aussi, faire partie du secteur agri.food.tech. 

Un accompagnement d’une année pour une préparation aux petits oignons

Une fois sélectionnées, les start-up débuteront par une première phase intitulée « Grow up » sur les six premiers mois. Cela sera l’occasion pour les start-up de remettre à plat leur business, d’une part, et de le structurer, d’autre part. 

La seconde partie de l’année, « Follow up » se dédiera, quant à elle, à mettre en place les axes principaux du business plan. Dans le même temps, cela permettra d’identifier les points d’amélioration. 

Finalement, toutes les étapes de ce programme doivent répondre à la promesse du Zesteur : faciliter le changement d’échelle des start-up. 

Il ne reste plus qu’à candidater !