Le French Tech Green 20 est à l’initiative du gouvernement avec son opération « French Tech for the Planet », débutée fin 2020. Son objectif ? Promouvoir les entreprises françaises au fort potentiel en matière de transition écologique.

French Tech Green 20 : la transition écologique au cœur des préoccupations

Réchauffement climatique, pollution de l’air, artificialisation des sols : et si la tech détenait les solutions ? C’est en tout cas la conviction des initiateurs du programme French Tech for the Planet. Lancé par la Mission French Tech et le ministère de la Transition écologique, ce programme révèle les 20 start-up françaises qui pourraient devenir des pionnières technologiques en matière de transition écologique.

« La transition écologique ne pourra se passer de la transition numérique. Les acteurs de la French Tech, et plus particulièrement les GreenTech sont des atouts considérables pour transformer durablement nos façons de consommer, produire, acheter. Avec le programme French Tech – Green 20, nous voulons accompagner des startups qui ont à la fois un impact positif sur l’environnement et une grande capacité de développement », a affirmé Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, au cours de son séjour à Marseille avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

Qui sont les lauréates du French Tech Green 20 ?

Les heureuses élues GreenTech sont :

  • Algama, qui développe des produits alimentaires vegan en exploitant les qualités nutritionnelles des micro-algues.
  • BeFC qui soumet une alternative aux piles jetables. La solution contient des biocarburants et permet donc une production d’énergie durable et pratique.
  • Canopee qui développe des structures qui luttent contre les ilots de chaleur en ville.
  • Deepki qui offre une optimisation de la gestion énergétique des parcs immobiliers.
  • DualSun qui fabrique des panneaux solaires performants qui facilitent l’autonomie énergétique des bâtiments.
  • Entech smat energies qui propose des solutions de conversion d’énergie afin de réduire la consommation énergétique.
  • Greenly qui permet de calculer l’empreinte carbone des achats.
  • Hello Watt qui tend à réduire la consommation énergétique (électricité et gaz) des foyers.
  • Kayrros qui propose une expertise de l’analyse des données énergétiques.
  • Lactips qui développe des emballages biodégradables à base de protéine de lait.
  • Lhyfe qui produit et fournit de l’hydrogène renouvelable.
  • Matterup qui commercialise des matériaux de construction écologiques à base de terre cuite.
  • Metron qui propose des outils aux entreprises industrielles simplifiant ainsi leur transition écologique.
  • Namr qui permet de qualifier ou de piloter les stratégies de transition écologique des entreprises en utilisant l’analyse de leurs données.
  • Neoplants : développe des plantes pouvant éliminer les principaux polluants de l’air via des outils biotechnologiques.
  • Ombrea qui lance une solution permettant aux exploitants agricoles d’améliorer leurs productions en s’adaptant également au changement climatique.
  • Poly to poly qui s’appuie sur les technologies digitales pour ainsi répondre au problème de l’approvisionnement en plastique recyclé.
  • Spareka qui lutte pour la réparation des objets via des tutoriels, des prises de rendez-vous en ligne avec des experts, mais aussi la vente de pièces détachées.
  • Toopi Organics qui collecte, transforme et valorise l’urine humaine en produits pour l’agriculture et l’industrie.
  • Waga Energy qui valorise le biogaz des sites d’enfouissement sous forme de biométhane, substitut renouvelable du gaz naturel, ensuite acheminé dans le réseau de gaz des particuliers.

Réguler la pollution de l’air : une bataille menée de front

90 % de ces 20 start-up participent à la réduction des gaz à effet de serre, 70 % favorisent la réduction des déchets et 60 % visent à améliorer la qualité de l’air. Par ailleurs, grâce à ce programme, le gouvernement tend à faire émerger la première licorne verte de la Tech française… « On veut être une licorne verte, pas parce qu’on est valorisé 1 milliard de dollars, mais parce qu’on aura économisé 1 milliard de tonnes de CO2 », précise Matthieu Guesne, CEO de Lhyfe.

D’autre part, parmi les sujets traités par les 20 lauréates, on retrouve :

  • la pollution de l’air (35 %), 
  • la rénovation énergétique (30 %),
  • la lutte contre l’artificialisation des sols, 
  • les productions primaires d’hydrogène vert,
  • la conversion des motorisations.

En parallèle, pour limiter la pollution énergétique du digital, le gouvernement a participé au financement d’un numérique plus intègre, grâce à une contribution de 300 millions d’euros. Les récents engagements adoptés par les 28 États membres de l’Union européenne, visant à réduire de 30 % leurs émissions de carbone d’ici à 2030, encouragent également ce mouvement.