Médecin de la protection maternelle et infantile -pmi-

Environ 4000 à 5000 euros brut par mois, selon l'expérience et le lieu d'exercice.

Le Médecin de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) est un professionnel de la santé qui assure la prévention, le suivi médical et la protection de la santé des femmes enceintes, des enfants de moins de 6 ans et de leurs familles. Il intervient également dans le cadre de l'adoption.

Pour exercer ce métier, il est indispensable de posséder des compétences médicales générales ainsi que des spécialisations en pédiatrie et en gynécologie. Une connaissance approfondie de la psychologie de l'enfant et de l'adolescent est également requise. Le médecin de PMI doit faire preuve d'une grande aptitude à la communication et au dialogue, surtout dans des situations parfois délicates. Le sens de l'écoute et de l'empathie est primordial, tout comme la capacité d'adaptation à des publics variés. La rigueur et le sens de l'organisation sont des qualités essentielles pour mener à bien les missions qui lui sont confiées.

Pour devenir Médecin de la PMI, il est nécessaire de suivre un parcours de formation rigoureux. Cela commence par l'obtention d'un doctorat en médecine, suivi d'une spécialisation en pédiatrie ou en gynécologie-obstétrique. Une formation spécifique en Protection Maternelle et Infantile est également indispensable pour acquérir les compétences particulières à ce domaine.

Le métier de Médecin de la PMI présente de nombreux avantages. Contribuer à l'amélioration de la santé publique et au bien-être des familles est une source de satisfaction personnelle et professionnelle. La variété des missions et des interlocuteurs permet de ne jamais tomber dans la routine. De plus, ce métier offre des perspectives d'évolution professionnelle intéressantes, notamment vers des postes de coordination ou de direction.

Cependant, ce métier comporte aussi des inconvénients. Les responsabilités sont importantes et la gestion de situations familiales complexes ou précaires peut être difficile. La charge de travail est souvent conséquente, ce qui peut engendrer du stress et de la fatigue.

• Doctorat en médecine
• Spécialisation en pédiatrie ou en gynécologie-obstétrique
• Formation spécifique en Protection Maternelle et Infantile