Volocopter : des drones pour transporter les secouristes
Volocopter, une start-up allemande de taxis volants créée en 2013, finalise deux drones pour transporter les secouristes.
Le pari entre la start-up et le plus grand opérateur d’ambulances aériennes
ADAC Luftrettung a commandé deux drones auprès de la start-up Volocopter pour les tester en vue de les intégrer à sa flotte d’hélicoptères. Appelés Volocity, ces drones permettraient de transporter les secouristes. En effet, les drones hélicoptères sont peut-être le futur moyen de transport rapide pour secourir les victimes grâce à leur décollage et atterrissage à la verticale. Le monde entend parler de taxis volants ordinaires pour le transport de voyageurs. Mais qui a entendu parler d’un Volocity pour le transport des secouristes ? L’idée est d’étudier les éventuelles possibilités médicales aériennes grâce à ces drones.
En effet, Volocopter a déjà avancé ses essais sur le Volocity et en a réalisés plus de 26 000 en simulation d’urgence à la base de secours d’Ansbach. Ces essais ont été montrés aux différents partenaires pour leur prouver que le Volocity peut être un moyen de transport tout à fait sécurisé pour secourir les victimes. Toutefois, des tests opérationnels sont prévus courant 2023 pour étudier plus largement le bénéfice de ces drones.
Les drones de Volocopter : leur nouvelle utilité
Pour sa nouvelle mission, l’intérieur du Volocity doit être repensé et sa charge utile améliorée. Il n’y aurait que 3 places, dont 2 pour le pilote et le médecin à bord. De plus, sa portée actuelle est limitée à 35 kilomètres et sa vitesse de déplacement à 110 km/h.
Comme dit précédemment, les drones avaient été conçus pour le transport de personnes en taxi volant. Au fur et à mesure des années, plusieurs nouvelles idées de drones ont été travaillées. En effet, la start-up développe également des drones pour le transport de marchandises ou pour l’épandage sur les champs de culture.
Puis, est venue l’idée de construire des drones de secourisme. En y réfléchissant, Volocopter s’est dit que ça pourrait faire gagner du temps aux équipes médicales. En effet, c’est un gain de temps pour une victime qui ne peut être secourue par un autre moyen.
Frédéric Bruder, PDG d’ADAC Luftrettung, indique qu’il prévoit de faire les tests opérationnels en 2023, ce qui pourrait donner des idées aux pays voisins comme la France pour l’innovation dans le domaine du secourisme.