Le livreur de courses à domicile néerlandais, Picnic, s’installe aujourd’hui en France. Après avoir testé son business dans d’autres pays, la start-up fait actuellement ses premiers essais dans la région de Valenciennes avec ses petites camionnettes électriques.

Un business peu coûteux

La start-up Picnic s’est lancée sur le marché de la livraison de courses à domicile en 2015. 

Picnic compte aujourd’hui plus de 650 000 clients dans presque 130 villes néerlandaises, ainsi que 350 000 clients dans 40 villes allemandes. 

Ce business est peu coûteux pour tout le monde. En effet, Picnic livre les courses à domicile, et ce, sans frais de livraison et grâce à plus de 1 000 petites camionnettes électriques

La jeune pousse a souhaité se démarquer de ses concurrents jusqu’au bout grâce à un flux logistique des plus optimisés. En effet, c’est la start-up qui suggère ses horaires de livraison en fonction des logements qui peuvent être livrés et du livreur déjà disponible sur le parcours.  

Toutes ces démarches sont peu coûteuses par rapport aux concurrents directs de la start-up. Chez les concurrents, chaque commande va nécessiter l’envoi d’un coursier pour chaque livraison.

L’arrivée de Picnic sur le marché français

Grâce à la crise sanitaire, le chiffre d’affaires de la jeune pousse a doublé dans les pays où elle est déjà présente. Elle a atteint 500 millions d’euros en 2020 et voit la suite de bonne augure en prévoyant un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros d’ici la fin de 2021. 

Ce mercredi 19 mai 2021, la start-up Picnic a affirmé qu’elle arrive sur le territoire français. Elle souhaite tout d’abord se déployer dans le Nord de la France, dans la région de Valenciennes. Le co-fondateur de Picnic, Michiel Muller s’est exprimé à ce sujet : « Nous nous préparons au lancement en France depuis deux ans ».

Pour le moment, la jeune pousse a débuté son business avec 300 « clients test » et envisage de l’élargir en rendant disponible son application mobile à tous les habitants de Valenciennes. Cette dernière prévoit d’avoir un centre de distribution dans la banlieue de la ville pour pouvoir desservir 60 000 ménages dans la commune d’après la start-up.

Par la suite, elle ambitionne de se déployer dans d’autres villes françaises.