Ce mercredi 12 mai 2021, Flink s’installe à Paris pour livrer très rapidement les courses alimentaires et espère ouvrir 50 autres sites en France prochainement.

Flink, le nouveau livreur de la capitale française

La jeune pousse allemande, Flink, se présente comme rapide et efficace avec son nom et son slogan « La rapidité au service du consommateur ». Le 12 mai dernier, elle s’est installée sur le territoire français en commençant par Paris suite à une récente levée de fonds de 64 millions de dollars. À l’heure actuelle, la start-up ne livre pas dans toute la capitale, mais se limite à sept arrondissements (2ᵉ, 3ᵉ, 4ᵉ, 10ᵉ, 11ᵉ, 12ᵉ, 20ᵉ). D’ici fin mai, deux entrepôts vont voir le jour pour compléter les deux autres déjà existants. Ces derniers serviront à livrer d’autant plus de personnes en s’élargissant sur d’autres arrondissements (8ᵉ, 14ᵉ, 15ᵉ, 16ᵉ, 17ᵉ).

Pour ce faire, le principe est simple. Flink a été étudiée pour pouvoir assurer ses livraisons en moins de 10 minutes via son application mobile et web. Les services de la start-up sont disponibles 6 jours sur 7 et de 8 h à minuit. Ainsi, elle propose plus de 2 000 marques de 25 catégories différentes : brasserie locale, boulangerie, pâtisserie…

En outre, avec la pandémie de la Covid-19, cette tendance de la livraison express à domicile s’est vue accélérée. Le directeur général de Flink France, Charles d’Harambure s’exprime alors : « Avec la crise sanitaire, les attentes des consommateurs quant à la sélection des produits et aux délais de livraison évoluent énormément. La grande distribution peine à y répondre. (…) Flink fait gagner deux heures par semaine aux parisiens ».

De ce fait, elle souhaite se déployer sur tout le territoire d’ici à quelques mois en ouvrant une cinquantaine d’autres sites.

Une promesse sociale

Flink se base sur un coût de livraison en France à 1,80 euro. En effet, le modèle économique de la start-up est de proscrire « l’ubérisation ».

De surcroît, les « flinkers », coursiers de la jeune pousse, ainsi que les préparateurs de commandes se sont tous vus offerts un CDI. 

De plus, les coursiers sont munis de vélos électriques ainsi que d’équipements de sécurité offerts par leur employeur. Charles d’Harambure ajoute également : « Chez nous, les livreurs attendent la commande au chaud, sur un canapé. C’est plus respectueux pour le voisinage et en même temps, cela permet de réduire notre turn-over, de fidéliser nos coursiers ».