Ennoia soutient le développement de la 3D médicale
Ennoia a un but : rendre l'imagerie 3D accessible aux hôpitaux. Elle choisit alors les technologies les plus adaptées, comme prestataire de service.
Depuis Besançon, dans le Doubs (25), Ennoia entend rendre l’impression et l’imagerie 3D accessibles aux hôpitaux. L’entreprise les accompagne donc dans le choix de leur matériel, en proposant les technologies les plus adaptées. De plus, à terme, elle ambitionne de développer ses propres dispositifs médicaux.
Ennoia accompagne les hôpitaux dans le choix de leur matériel
En 2018, Benjamin Billotet fonde Ennoia. Son objectif ? Accompagner le développement de l’imagerie médicale 3D au sein des établissements de santé en vue de préparer les interventions chirurgicales. Ingénieur biomédical ayant suivi sa formation à l’université de Besançon, il détient 15 ans d’expérience dans l’innovation et l’impression 3D médicale.
Ainsi, la technologie permet, en orthopédie, de simuler le repositionnement des os sur logiciel. L’objet réparé est alors imprimé pour que le chirurgien visualise le travail à réaliser et échange avec ses confrères et le patient.
De même, « en chirurgie vasculaire, l’imagerie 3D contribue au choix du matériel, une fois les anévrismes cérébraux identifiés », explique Benjamin Billotet.
Ennoia accompagne les hôpitaux lors du choix du matériel, des logiciels et de la dimension réglementaire avant l’investissement des services. Le financement oscille entre 20 000 et 200 000 euros, en fonction du nombre de spécialités et des applications demandées.
Une conception d’implant et de prothèse sur-mesure
D’une part, le logiciel permet de réaliser la modélisation anatomique. Le savoir-faire de l’ingénieur s’allie à celle-ci en vue de créer les fichiers 3D.
D’autre part, les répliques anatomiques reposent sur « une technologie accessible comme le dépôt de fil fondu, FDN, ou la stéréolithographie, SLA, qui consiste en une résine liquide durcie par laser », détaille le dirigeant.
Certes Ennoia offre un accompagnement stratégique et technique aux hôpitaux, mais elle coopère également avec les entreprises désireuses de développer cette activité à l’avantage du patient. Et pour cause, « la 3D médicale permet par exemple de concevoir un implant ou une prothèse sur-mesure pour de la reconstruction osseuse ».
Ennoia souhaite développer ses propres dispositifs médicaux
Ennoia était, en premier lieu, installée à Lyon. L’entreprise a ensuite déménagé à Besançon afin de profiter de l’écosystème de Temis, le technopôle microtechnique et santé du territoire. Cette mobilité permet, en second lieu, à Ennoia d’être plus proche géographiquement d’un fidèle partenaire : le CHU de Besançon.
En effet, l’entreprise s’inscrit dans un consortium franco-suisse autour du projet Saiad. Ce dernier est opéré par le CHU et l’université de Besançon, et traite des pathologies de tumeur rénale.
Enfin, composée de cinq collaborateurs, Ennoia ambitionne de développer ses propres dispositifs médicaux, tout en gardant son indépendance. En conséquence, elle ne souhaite pas ouvrir son capital pour le moment.