Grapheal, la start-up iséroise, innove dans la medtech avec son nouveau test Covid-19 salivaire ! Grâce à sa récente levée de fonds de 1,9 million d’euros, la jeune pousse pourra bientôt commercialiser son innovation. 

Grapheal : une start-up au service de la santé 

Créée en 2019 à La Tronche (Isère), la start-up Grapheal est ancrée dans la medtech. Initiée par le professeur Vincent Bouchiat, elle travaille actuellement sur deux grandes innovations

  • le WoundLAB, un pansement cicatrisant connecté 
  • un nouveau test salivaire pour détecter la Covid-19, le TestNpass. 

Ces deux projets sont nés de l’exploitation du graphène-sur-polymère, un nanomatériau biostimulant. 

La jeune pousse regroupe une équipe de passionnés des nouvelles technologies et d’experts de la santé et de la biochimie. Leur mission ? Développer de nouvelles technologies biomédicales pour améliorer le monde médical. 

Grâce à une levée de fonds de 1,9 million d’euros, la jeune entreprise continue de travailler sur ses deux projets pour un prochain lancement. Parmi les investisseurs, on retrouve Novalis Biotech, BpiFrance, ainsi que d’autres contributeurs privés. 

Covid-19 : une levée de fonds de 1,9 million d’euros 

Grapheal travaille actuellement sur deux projets contribuant à l’innovation du monde de la medtech. Le premier, le WoundLAB, un pansement connecté, permet aux patients de soigner leurs blessures tout en bénéficiant d’un suivi en temps réel et à distance. Grâce à une technologie de biodétection, des capteurs intégrés au bandage permettront, en effet, au personnel médical de suivre la cicatrisation via leurs smartphones. Ce système s’ancre parfaitement dans les nouvelles normes de distanciation imposées par la Covid-19. 

L’épidémie du coronavirus a également inspiré une autre innovation à Grapheal : un test salivaire de dépistage de la Covid-19, le TestNpass. Avec un temps d’attente record de 5 minutes, le test, pour le moment au stade de prototype, devrait sortir fin 2021. Ce test à usage unique au prix de vente prévisionnel de 10 euros, pourrait intéresser les particuliers et les professionnels dans les mois à venir. 

Réalisés de façon autonome par ses utilisateurs, les tests afficheront les résultats directement sur leurs smartphones qui serviront de lecteur. À la fin du mois de février, des tests réels seront effectués sur des volontaires. Si les résultats s’avèrent concluants, le TestNpass pourrait vite devenir accessible.