Wellow révolutionne la colocation en France
La startup Wellow, spécialisée dans la colocation, lève 1,5 M€. Découverte d’un modèle rentable qui vise dix nouvelles villes et 2 000 chambres d’ici 2028.

Une dynamique enthousiaste s’installe dans le secteur immobilier : la jeune pousse Wellow envisage d’étendre ses colocations clés en main sur tout le territoire. Forte de sa récente levée de fonds de 1,5 million d’euros, la startup affiche la volonté de s’implanter dans plusieurs grandes villes françaises pour répondre à la demande grandissante de logements adaptés aux nouveaux modes de vie.
Comprendre l’essor des colocations face à la pression locative
La tension immobilière dans l’Hexagone se ressent surtout dans les métropoles où le coût de la vie tend à grimper sans relâche. Les moins de 35 ans se retrouvent souvent au cœur de cette problématique : en début de carrière, dans un premier emploi, ils doivent composer avec des prix élevés et un manque criant de surfaces de petite taille. Cette pression explique en partie l’attrait pour la colocation, une solution alternative pour partager les frais, élargir son cercle social et s’installer dans des quartiers qu’on ne pourrait pas se permettre en tant que locataire isolé.
Pour les propriétaires, la difficulté n’est cependant pas la même : ce sont plutôt les grands logements – parfois plus de 100 m² – qui peinent à se louer rapidement. En moyenne, deux mois s’écoulent avant de trouver un locataire pour ces surfaces. Dans ce contexte, l’idée de Wellow émerge comme une réponse originale : louer des appartements spacieux pour y créer des colocations « prêtes à vivre ». L’entreprise se charge de tout l’ameublement, de la logistique, et de la mise en relation entre colocataires. Le concept séduit déjà plusieurs centaines d’occupants dans les villes de Paris et Lille.
Bon à savoir : la loi sur la colocation en France
En France, la colocation est encadrée par la loi Alur (2014). Un contrat spécifique appelé « bail de colocation » ou « bail individuel » peut être établi pour chaque occupant. Cette formule précise les droits et obligations de chacun, assurant une meilleure répartition des charges et une plus grande clarté en cas de litige entre les différents locataires.
Alors que le marché locatif français se tend, la colocation permet de fluidifier l’accès au logement. L’arrivée de Wellow vient alimenter cette tendance : son créateur, Thomas Corman, met en avant un concept à la fois moderne, rentable et pensé pour de jeunes actifs en quête de sociabilité.
Wellow : le concept d’une start-up au service des grands espaces
Fondateur de Wellow il y a cinq ans, Thomas Corman est parti d’une réalité : dans une grande ville, les petites surfaces sont submergées de candidats, tandis que les appartements plus grands restent souvent vacants. Wellow propose ainsi un modèle qui fait coïncider l’offre et la demande : l’entreprise signe des baux avec des propriétaires de logements de 80 à 120 m², transforme ces biens en colocation conviviale, et loue chaque chambre séparément sur des plateformes comme Leboncoin ou directement sur son propre site.
Outre la location classique, la start-up mise sur un service complet pour répondre aux attentes d’une génération connectée. Les logements sont meublés avec soin : lits, bureaux, rangements, espaces communs équipés et décorés. La maintenance technique et les réparations éventuelles sont prises en charge par l’entreprise. S’y ajoutent des outils numériques qui simplifient grandement la vie des locataires.
Généralement, la colocation crée déjà un esprit de communauté. Lorsqu’on y ajoute des fonctionnalités numériques – comme une application centrale – on facilite l’échange de services (ménage, livraison de courses, etc.), on simplifie les entrées et sorties (signature du bail, état des lieux) et on encourage la création d’événements. C’est l’une des clés du succès de Wellow : mixer convivialité et outils digitaux.
Ce modèle séduit particulièrement les jeunes arrivants en ville pour un premier CDI, un stage de fin d’études ou un nouveau projet professionnel. Ils veulent habiter un appartement confortable, bien situé, et surtout rencontrer de nouvelles personnes. Wellow répond à ce besoin en intégrant, dans son système, des fonctionnalités communautaires : fil d’actualité pour échanger des bons plans, messagerie interne, organisation de soirées ou de sorties sportives.
Sur un marché immobilier en ébullition, Wellow parvient donc à offrir un cadre de vie abordable et modulable, dans des quartiers où les loyers pour un studio atteignent souvent des sommets. Les propriétaires, eux, y trouvent aussi leur compte : la colocation diminue considérablement le risque de vacance locative et optimise la mise en valeur de grands biens.
Une levée de fonds de 1,5 million d’euros pour accélérer
Pour consolider et accroître son positionnement, Wellow vient de boucler une première levée de fonds de 1,5 million d’euros. La moitié de ce montant (750 000 euros) a été injectée via le fonds NCITY de NCI, spécialisé dans la ville du futur, tandis que l’autre moitié provient de financements bancaires (CIC et BNP Paribas). L’objectif : soutenir le développement technologique et logistique de la plateforme, tout en amorçant un déploiement dans une dizaine de villes supplémentaires en France.
Ce soutien financier survient après un constat encourageant : Wellow déclare occuper 180 logements, soit environ 700 chambres, entre Paris et Lille, avec un taux de remplissage frisant les 98 %. Le projet, rentable depuis quelque temps déjà, aurait connu une croissance de 400 % depuis 2022. L’afflux de demandes, conjugué à la volonté de proposer davantage de fonctionnalités dans son application, pousse la société à investir sans tarder.
Equity : correspond à la part de capital mise à disposition des investisseurs. Concrètement, Wellow cède une partie de son capital à NCITY (NCI) en échange d’un apport financier.
Non-dilutif : dans ce cas, l’entreprise emprunte un montant auprès d’établissements bancaires (CIC et BNP Paribas) qui n’acquièrent pas d’actions de la start-up.
La priorité immédiate pour les équipes de Thomas Corman est de muscler davantage l’interface numérique. Si l’application Wellow permet déjà la gestion des états des lieux et la remise des clés virtuelles, la start-up veut aller plus loin : favoriser une mise en relation encore plus ciblée entre futurs colocataires, offrir de nouveaux services (comme la réservation de ménage ou la livraison de produits frais), et fluidifier les échanges pour simplifier la vie de chacun.
Selon les dires du fondateur, une fonction de « matching » est en cours de conception : chaque candidat pourrait être orienté vers des profils présentant des affinités communes, qu’il s’agisse de centres d’intérêt ou de rythmes de vie. Cette approche se veut à la fois plus conviviale et plus efficace pour éviter les incompatibilités (horaires très décalés, mode de vie bruyant, etc.).
Des tarifs adaptés aux régions, un modèle rentable
Dans la capitale française, un locataire Wellow doit compter entre 850 et 900 euros pour sa chambre, charges incluses. À Lille, la fourchette de loyer se situe autour de 550 euros. Les différences régionales se reflètent évidemment dans le coût des biens et dans le niveau de salaire moyen. Cependant, ces loyers restent compétitifs face aux prix pratiqués pour un studio individuel, lesquels flirtent souvent avec 1 000 euros à Paris.
Ce positionnement tarifaire, couplé à des services intégrés, a permis à Wellow de devenir rentable en quelques années. Les propriétaires, de leur côté, bénéficient d’une location sécurisée grâce à un bail de longue durée signé avec la start-up. Ainsi, ils sont assurés de percevoir un revenu régulier même s’il y a du turnover chez les colocataires. C’est un avantage considérable dans des métropoles où la vacance locative peut représenter un vrai manque à gagner. Les investisseurs y voient un atout : la colocation organisée se profile comme un marché durable, porté par la demande croissante de logements abordables et fonctionnels.
Bon à savoir : le taux d’occupation
Un taux d’occupation de 98 % signifie que très peu de chambres restent vacantes. Par comparaison, un taux de 90 % est déjà considéré comme excellent dans le secteur. Ce niveau élevé témoigne à la fois d’une forte demande de colocation et d’un système efficace pour trouver des remplaçants lorsque des locataires partent.
Comme dans toute entreprise, la scalabilité du concept est un enjeu. Wellow démontre déjà sa capacité à dupliquer son modèle de location dans différents quartiers et dans plusieurs villes. Avec des fonds supplémentaires, l’objectif est de toucher une clientèle plus large, tout en conservant cette rentabilité.
Une expansion vers dix nouvelles villes françaises
Soutenue par sa récente levée de fonds, la startup entend gagner du terrain en France. Selon ses projections, dix villes supplémentaires devraient rejoindre le réseau Wellow d’ici trois ans. Les prochaines cibles incluent Lyon, Bordeaux et Toulouse. Ces métropoles présentent un marché locatif dynamique : les arrivées d’étudiants et de jeunes actifs y sont nombreuses, tandis que les loyers tendent parfois à suivre la courbe ascendante de Paris.
Dans plusieurs pays d’Europe, la demande de logement dans les capitales et métropoles de premier rang a explosé. Les loyers grimpent à Barcelone, Berlin ou encore Amsterdam, tandis que l’offre ne suit pas toujours. Les modèles de colocation gérés par des startups comme Wellow pourraient répondre à ce déséquilibre, notamment en revitalisant des biens spacieux sous-exploités.
Wellow compte affiner son positionnement sur d’autres grandes agglomérations, à l’image de Marseille, Nantes ou Strasbourg, où les prix de l’immobilier connaissent aussi une croissance régulière. Les retours d’expérience à Paris et Lille devraient servir de socle pour standardiser le dispositif. L’enjeu est de ne pas se limiter à de simples opérations marketing : il s’agit de garantir, dans chaque ville, un service homogène et qualitatif.
Cette volonté d’essaimer dans plusieurs régions s’inscrit dans un mouvement de fond : la décentralisation. De plus en plus de jeunes actifs, y compris les salariés en télétravail, envisagent de s’installer hors de la capitale pour gagner en qualité de vie. Wellow mise sur cette mutation des habitudes de logement en proposant la colocation comme un pont vers une vie collective et un budget logement maîtrisé.
Des perspectives internationales déjà dans le viseur
Au-delà des frontières françaises, Wellow regarde vers l’Espagne, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas. Le choix de ces destinations n’est pas anodin : ces pays subissent eux aussi une pression immobilière palpable. Les grandes villes européennes, telles que Madrid, Barcelone, Bruxelles ou Berlin, affichent parfois des taux de vacance locative très faibles, voire des pénuries de logements abordables.
Ce n’est donc pas un hasard si la start-up se dit prête à exporter son savoir-faire. Bien sûr, toute implantation à l’étranger requiert de solides connaissances juridiques et logistiques. Les différences législatives d’un pays à l’autre, notamment en matière de baux et de protection des locataires, peuvent ralentir le déploiement. Pour autant, la demande en colocation organisée reste soutenue un peu partout en Europe, ce qui ouvre de nouvelles perspectives de croissance.
Il faudra également composer avec une concurrence déjà présente dans certaines grandes capitales. Plusieurs acteurs internationaux et plateformes en ligne proposent des offres similaires (location de chambres meublées, gestion numérique de la relation locataire). Cependant, Wellow espère se démarquer grâce à son expérience acquise en France et l’optimisation continue de son application.
Services intégrés et application en évolution
L’innovation au cœur du modèle Wellow réside dans une plateforme digitale centralisant toutes les démarches nécessaires à la vie en colocation. De la création du dossier locatif à la gestion du dépôt de garantie, en passant par la demande de maintenance, les occupants n’ont plus à multiplier les intermédiaires. Cette simplification séduit, notamment chez les moins de 35 ans, habitués à tout faire en ligne.
Bon à savoir : la digitalisation du parcours locatif
La dématérialisation des baux, la visite virtuelle des lieux et la signature électronique sont des pratiques qui gagnent du terrain depuis quelques années. Elles accélèrent grandement la mise en location, tout en assurant une meilleure traçabilité des documents. Wellow capitalise sur cette tendance en intégrant toutes ces démarches dans son écosystème numérique.
Par ailleurs, Wellow entend diversifier les options pour ses colocataires. Parmi les nouveautés annoncées, la possibilité de réserver une femme de ménage via l’application figure en bonne place. L’idée est de proposer une solution officielle de nettoyage, afin d’éviter les litiges liés à la répartition des tâches ménagères. Autre fonctionnalité à venir : la livraison de paniers de fruits ou de produits frais, pour maintenir un esprit de vie communautaire axé sur la convivialité et la santé.
Au-delà du simple logement, Wellow ambitionne de fédérer une véritable communauté. La plateforme en ligne deviendrait alors un espace d’échange pour organiser des afterworks, des sessions de sport ou encore des soirées à thème. Cette « vie de colocation augmentée » répond à un besoin de sociabilisation d’autant plus prononcé dans les grands centres urbains, où l’isolement peut être un frein à l’épanouissement.
Gérer un parc de centaines de chambres implique des procédures solides de maintenance, de renouvellement de bail et de suivi du mobilier. Chaque colocation doit rester opérationnelle, ce qui nécessite une équipe dédiée à la logistique. De plus, l’expansion dans de nouvelles villes ajoute des contraintes : il faut constituer un réseau de prestataires fiables (plombiers, électriciens, etc.) pour assurer la même qualité de service partout.
2000 chambres d’ici 2028 : un pari sur la durée
Avec l’appui de ses investisseurs, Wellow se fixe un objectif ambitieux : atteindre la barre des 2 000 chambres avant fin 2028. Cela signifie multiplier par près de trois son parc actuel. Même si la croissance du marché de la colocation demeure soutenue, l’entreprise devra prouver sa capacité à gérer la montée en charge, tant en termes de ressources humaines que de maillage territorial.
Les chantiers sont nombreux : signer de nouveaux baux, trouver des propriétaires intéressés par ce modèle, renforcer l’application pour accueillir plus d’utilisateurs, et agrandir l’équipe en conséquence. Wellow emploie actuellement 30 salariés, et pourrait envisager des recrutements dans les mois à venir, notamment pour piloter les nouveaux projets dans les régions ciblées.
La question du financement restera un sujet clé : si le modèle s’avère pérenne et rentable, d’autres investisseurs pourraient venir grossir les rangs. Les 1,5 million d’euros levés représentent un premier pas, certes déterminant, mais il est probable que Wellow sollicitera, à l’avenir, de nouveaux apports pour accélérer son expansion en Europe. Dans le même temps, l’entreprise devra veiller à préserver un ratio de rentabilité suffisant, faute de quoi le développement pourrait s’avérer coûteux.
Pour l’heure, la start-up mise sur sa capacité d’innovation et sa maîtrise des outils digitaux pour maintenir un avantage concurrentiel. Son principal atout réside dans l’expérience utilisateur : arriver dans un nouveau logement sans se préoccuper de l’ameublement, des démarches administratives complexes ou des frais cachés constitue un argument fort. L’option de la colocation, quand elle est bien structurée, peut devenir un puissant levier d’attraction pour les jeunes actifs.
L’histoire de Wellow et sa place dans la transformation du logement
Wellow n’est pas seulement née pour optimiser quelques appartements vacants : derrière ce projet, il y a la conviction que les modes de vie urbains se réinventent en permanence. Au départ, Thomas Corman s’est heurté à des propriétaires réticents qui craignaient les dégradations supposées d’une colocation. Petit à petit, la garantie de baux sécurisés et l’expérience de terrain ont fait leurs preuves, rassurant les bailleurs comme les locataires.
Ce parcours de cinq ans a permis d’établir un réseau fiable et de mettre en place des protocoles rigoureux : état des lieux numériques, accompagnement à l’emménagement, assistance en cas de panne dans l’immeuble. L’expertise accumulée vaut désormais son pesant d’or au moment d’aborder la phase d’expansion.
En outre, le concept « d’habitat partagé » est en plein essor, que ce soit sous la forme de résidences étudiantes modernisées, de co-living ou de colocations gérées par des plateformes spécialisées. Wellow s’inscrit dans cette tendance de fond, en jouant la carte de la flexibilité et de la convivialité, deux valeurs clés pour un public jeune et mobile.
À plus grande échelle, cette évolution répond aussi à une problématique sociétale : la raréfaction des logements abordables dans les centres-villes incite les acteurs privés à innover. Les institutions publiques de leur côté encouragent parfois ces initiatives, considérant que la mutualisation des espaces peut soulager une partie des tensions locatives.
Prochaines étapes et horizons nouveaux
Si Wellow prévoit d’affiner son application pour le marché français en 2025, elle n’exclut pas de franchir les frontières rapidement. L’Espagne, par exemple, présente des similitudes avec la France : un important afflux de jeunes actifs, des loyers élevés dans des métropoles attractives et un déficit de logements raisonnablement accessibles. Barcelone et Madrid se retrouvent ainsi dans le viseur de nombreuses startups misant sur la colocation.
De même, Berlin, pôle culturel et économique de l’Allemagne, se caractérise par une forte demande en logements partagés. Les bailleurs institutionnels allemands s’intéressent déjà à ce modèle, même s’il existe des contraintes légales spécifiques, notamment sur le contrôle des loyers. Quoi qu’il en soit, la tendance est à la professionnalisation de la colocation, et Wellow espère bien y prendre part.
Cette dynamique internationale devra être soutenue par une communication efficace et des partenariats locaux solides. Les dispositifs de logement diffèrent parfois drastiquement d’un pays à l’autre, imposant un travail de préparation conséquent. Malgré tout, la promesse de Wellow – transformer de grands appartements vides en espaces de colocation ultra-connectés – semble universelle. Les villes qui souffrent d’un marché locatif sous pression pourraient voir d’un bon œil ce type d’initiative.
Bon à savoir : l’intérêt des investisseurs
Les fonds d’investissement misent de plus en plus sur la proptech (property technology). Cela recouvre toutes les solutions numériques innovantes appliquées au marché de l’immobilier. De la recherche de biens au paiement du loyer en ligne, ces nouveaux outils transforment profondément le secteur. Wellow se positionne comme un acteur prometteur dans ce domaine.
Au fil de ce déploiement géographique, Wellow prévoit également de renforcer ses équipes internes pour coordonner la gestion d’un parc immobilier croissant. Plusieurs métiers sont concernés : la relation client, la logistique, le développement technique de l’application, et même le marketing pour faire connaître la marque dans de nouvelles régions. L’essor d’une telle structure ne se limite pas à la technologie : il passe aussi par des compétences humaines variées afin de maintenir un service de qualité.
Réinventer le logement pour une génération en quête de sens
La vision de Wellow dépasse la simple logistique de la colocation. Elle s’adresse à un public qui valorise la flexibilité, l’échange et la simplicité dans les démarches. Sur fond de crise du logement dans les grandes agglomérations, ce modèle apporte un semblant de réponse : partager l’espace pour réduire les coûts, faciliter l’installation et promouvoir la socialisation.
Certes, la colocation n’est pas la formule magique pour résoudre la pénurie de logements en France. Les pouvoirs publics, les associations, et d’autres acteurs du privé ont également un rôle à jouer. Toutefois, la montée en puissance d’initiatives comme Wellow souligne une volonté de remettre en question les schémas traditionnels de location. Les start-up apportent un angle novateur, s’appuyant sur la digitalisation pour fluidifier le marché et encourager une vie de communauté.
Pour les prochaines années, la start-up entend multiplier les événements, qu’il s’agisse de rencontres sportives, de soirées thématiques ou de séances de coworking dans les parties communes. Cette dimension est cruciale pour les jeunes travailleurs ou étudiants qui arrivent dans une ville inconnue. Au lieu de subir l’isolement, ils rejoignent un écosystème où les échanges sont facilités.
Le logement devient alors un service global, un package mêlant hébergement, convivialité et support digital. Cette hybridation entre immobilier et innovation technologique, déjà très présente dans d’autres secteurs, prouve qu’elle peut s’appliquer efficacement à la colocation. Reste à voir si ce modèle saura s’adapter à l’évolution rapide des aspirations des citadins, notamment dans un contexte où le télétravail reconfigure la notion d’espace et de mobilité.
En fin de compte, la réussite de Wellow illustre un renouveau durable dans la manière d’habiter et d’envisager le logement, un renouveau qui pourrait bien façonner la prochaine décennie du marché immobilier français.