680 millions de dollars ! C’est le montant de la nouvelle levée de fonds de Sorare, la start-up française à succès. Avec ce nouveau tour de table, la jeune pousse bat un record dans la French Tech. Son crédo ? Le fantasy football combiné aux cartes de joueurs virtuelles à l’instar de Panini !

Sorare : historique d’une jeune pousse à succès 

Sorare est une start-up française créée en 2018 par Adrien Montfort et Nicolas Julia. Son principe est simple ou complexe (selon le degré d’affinité de chacun avec le football, les jeux en ligne ou la blockchain). Il s’agit d’un site permettant à la fois de disputer des matchs de football en ligne (fantasy football) et de collectionner des cartes virtuelles à l’effigie des plus grands joueurs de renommée mondiale. 

Un lancement sans carton rouge pour la pépite

Lancée en 2019, le succès de la jeune pousse a été immédiat lui permettant d‘atteindre la rentabilité en seulement quelques mois.  

Dès février 2021, Sorare lève 50 millions de dollars auprès du célèbre joueur Antoine Griezman et d’autres fonds comme Partech, Accel, ou Benchmark. 

Enfin, ce 21 septembre 2021, la pépite vient d’annoncer sa nouvelle levée de fonds en série B pour un total de 680 millions de dollars. De nouveaux investisseurs comme SofBank, Blisce, Atomico, Bessemer Ventures, D1 Capital, Eurazeo, IVP et Liontree rejoignent ainsi les investisseurs historiques de la société. Parmi ces derniers, on retrouve donc Accel, Benchmark ou Partech ainsi que de nombreux business angels à savoir Alexis Ohanian, Antoine Griezman, Gerard Piqué, Cesar Azpilicueta, ou encore Rio Ferdinand. 

Tirs aux buts pour une victoire en accéléré 

Avec ce nouveau tour de table, la start-up ambitionne d’intégrer de nouveaux joueurs à ses cartes grâce au NFT. 

Dans les nouveaux projets à venir, Sorare prévoit aussi de signer de nouveaux partenariats avec les 20 premières ligues de foot mondiales et les 50 plus grandes fédérations françaises. 

Une ouverture à l’international se précise également avec l’installation de nouveaux bureaux aux États-Unis permettant aussi d’accélérer le recrutement de nouveaux collaborateurs. Enfin, la start-up prévoit de se diversifier à de nouveaux sports (basketball, baseball) et de lancer son application mobile. 

La recette du succès façon Sorare 

Sorare c’est un mélange de plusieurs ingrédients qui donne une potion à succès :
– le bon timing,
– la bonne idée,
– les bons partenaires. 

Blockchain & fantasy football une équipe vouée à gagner ? 

La start-up des cartes de joueurs de football numériques se sert de la blockchain et plus exactement des NFT. En plus de ses cartes façon Panini, les utilisateurs peuvent s’adonner au fantasy football (un jeu de football en ligne qui se base sur les résultats des matchs disputés dans le monde réel.)

Plus simplement, chaque joueur est représenté par une carte numérique. Les utilisateurs peuvent acheter, revendre et échanger ces cartes dont la valeur dépend des enchères. Certaines cartes sont uniques et d’autres ne sont produites qu’en nombre très limité. Cette limitation fait varier la valeur des cartes. Le caractère unique de ces cartes est garantie grâce au token non fongible (NFT) qui empêche leur copie. 

Le mélange de ces deux mondes crée un jeu de football fantasy mondial où les joueurs peuvent s’affronter et disputer des matchs tout en collectionnant des cartes dont la valeur ne cesse d’augmenter. 

Sorare : hors-jeu pendant la pandémie ? 

La pandémie n’a pas été un frein, bien au contraire, elle a contribué au succès de la start-up pour pallier du manque des ouvertures des stades de foot obligeant les joueurs à disputer leurs matchs devant des tribunes complétement vides.

Les NFT et le fantasy football ont ainsi permis de compenser la passion des supporters

Un pari gagnant pour la spécialiste des NFTs

Le pari de Sorare ? Compter sur les clubs de foot pour tisser des partenariats solides et développer un plus grand nombre de cartes joueurs à collectionner. 

Les cartes, à leur parution, sont vendues aux enchères selon leur niveau de rareté. Les gains sont ensuite récupérés par Sorare qui reverse des royalties aux clubs partenaires. Une relation bilatérale qui semble-t-il a bien fonctionné jusqu’à présent !