Le Syndicat départemental Trifyl s’apprête à transformer profondément la valorisation des déchets ménagers dans le Tarn grâce à la création de Lab. Energia, un site capable de gérer 110 000 tonnes d’ordures chaque année.

D’un montant total de 111 millions d’euros, ce projet d’envergure ouvre de nouvelles perspectives en matière de tri, de traitement et de valorisation énergétique.

Une impulsion décisive grâce à Lab. Energia

Au cœur de Labessière-Candeil, non loin d’Albi, Lab. Energia est la nouvelle vitrine de Trifyl pour la gestion des déchets. Cet équipement, officiellement lancé le 8 juillet, se prépare à révolutionner la manière dont les 330 000 habitants de la zone ciblée (358 communes réparties dans le Tarn, le Haut-Languedoc, le Lauragais et le Minervois) voient la valorisation de leurs ordures.

À travers plusieurs lignes de tri et un ensemble sophistiqué de procédés, l’unité sera en mesure de séparer les déchets pour en tirer un maximum de ressources réutilisables. Métaux, plastiques, matières organiques… Tout est pensé pour être réorienté vers un canal de recyclage ou de transformation. Mais l’innovation clé reste la production de biométhane et de combustible solide de récupération (CSR) à partir de ce qui était autrefois considéré comme de simples résidus.

Le projet atteste de la volonté de Trifyl de réduire considérablement l’enfouissement et par conséquent la dépendance aux énergies fossiles. Il s’inscrit également dans le cadre légal imposé par la loi de transition énergétique de 2015 et la loi AGEC de 2020, qui encouragent à limiter le recours aux décharges.

Une vision élargie : Trifyl Horizon 2030

Lab. Energia incarne la pièce maîtresse du vaste dispositif baptisé Trifyl Horizon 2030 (TH2030). Représentant un engagement financier de 150 millions d’euros, ce plan d’action vise à faire converger des impératifs environnementaux et des réalités économiques. Dans l’optique de mieux répartir les flux de déchets, deux autres installations majeures complètent ce dispositif :

  • Le centre de tri Brugeria (Labruguière), fonctionnel depuis 2023, dédié aux collectes sélectives.
  • L’unité d’affinage du tout-venant Blaia (Blaye-les-Mines), prévue pour 2025.

En orchestrant ces trois sites, Trifyl ambitionne de valoriser jusqu’à 80 % des déchets, notamment en biogaz, compost et combustible. L’enfouissement, limité à ce qui ne peut plus être recyclé ou transformé, passerait ainsi sous la barre symbolique des 20 %. Cette approche diminue l'impact environnemental local, tout en s’inscrivant dans la tendance globale de la transition énergétique.

Le combustible solide de récupération (CSR) est issu de divers déchets solides non dangereux (papier, carton, plastiques). Il sert de substitute aux énergies fossiles dans les chaudières industrielles et réduit ainsi l’empreinte carbone des installations. Sa popularité grandit au rythme des politiques publiques incitant à limiter l’enfouissement.

Retour sur l’évolution de Trifyl

Avec près de 300 agents et 270 collaborateurs spécifiquement dédiés à la valorisation des déchets, Trifyl s’impose comme un acteur public clé dans la région. Fondé sur un principe d’ambition collective, il s’est fait connaître pour ses initiatives de sensibilisation citoyenne : opérations « stop pub », programmes de compostage à la source ou encore conseils de tri auprès des particuliers.

Pour autant, la structure a dû s’adapter aux défis posés par l’augmentation constante du volume de déchets et par l’évolution rapide des directives européennes et nationales. Lancement de nouvelles filières de recyclage, exploitation de centres de tri modernisés, adoption de la méthanisation… L’intégration de Lab. Energia complète cette mutation, poussée par la volonté d’un territoire de transformer ses déchets en ressources.

Focus sur l’innovation au service du tri

En 12 000 m² d’infrastructures, Lab. Energia réunit sous un même toit plusieurs tables de tri mécaniques et optiques, destinées à extraire avec minutie les différentes familles de déchets. Au fil des tapis roulants, trommels rotatifs et systèmes à courants de Foucault orientent les résidus vers leur filière respective, automatisant une bonne partie du traitement. Un tri si fin limite la perte de matériaux exploitables.

De plus, le site innove en couplant ces équipements à des dispositifs de méthanisation. Les biodéchets collectés via des sacs orange, ainsi que ceux des producteurs institutionnels et commerciaux, sont orientés dans une cuve de fermentation où se crée naturellement du biogaz. Après purification, ce gaz devient du biométhane injectable dans le réseau, piloté localement par l’opérateur Terega. La capacité annuelle attendue est de 64 GWh, couvrant 10 % des besoins en gaz des foyers tarnais.

Une chaudière alimentée par le CSR : première en France

L’un des points les plus distinctifs de Lab. Energia réside dans l’installation d’une nouvelle chaudière 100 % CSR. D’un coût de 10 millions d’euros, ce dispositif valorise 16 000 tonnes de combustible solide afin de produire de la chaleur, utilisée pour accélérer le séchage du digestat issu de la méthanisation, un résidu transformable en amendement agricole. Selon les porteurs du projet, il s’agit d’une première nationale, dont le but avoué est de favoriser au maximum la revalorisation énergétique domestique.

Faire le lien entre tri, compost et biométhane

Trifyl mise sur la complémentarité de plusieurs technologies : le tri mécanique, la méthanisation et l’exploitation du CSR. Cette combinaison unique s’inscrit dans l’objectif d’une économie circulaire, où chaque flux de déchets entre dans un cycle de valorisation distinct plutôt que de finir en décharge.

Le rôle déterminant des partenariats financiers

Déployer une telle infrastructure à 111 millions d’euros exige un effort financier concerté. Outre Trifyl, plusieurs organismes ont apporté leur soutien : 9,1 millions d’euros proviennent de l’État, tandis que l’ADEME (Agence de la Transition Écologique) participe à hauteur de 8 millions. S’ajoutent à cela 6 millions d’euros du Département du Tarn et l’appui stratégique de la Région Occitanie.

Ces contributions reflètent la prise de conscience collective autour de la nécessité d’améliorer le traitement des déchets, tant du point de vue environnemental qu’économique. Dans le même temps, Trifyl préserve son statut de service public. Les intercommunalités affiliées restent maîtresses de la collecte, garantissant une gouvernance partagée des installations.

En parallèle, du fait de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) croissante, l’enfouissement devient financièrement moins attractif. Valoriser 80 % des déchets apparaît donc non seulement comme un choix écologique, mais aussi comme un levier économique permettant de maîtriser les coûts de traitement et d’éviter des hausses trop importantes pour les usagers du service public.

110 000 tonnes de déchets traités chaque année par Lab. Energia

50 nouveaux emplois créés localement

64 GWh de biométhane injectés sur le réseau annuellement

41 000 tonnes de CSR produits, dont 16 000 tonnes valorisées sur place

Des impacts concrets sur l’emploi local

L’unité Lab. Energia n’a pas seulement un intérêt environnemental, elle a également un effet considérable sur la dynamique socio-économique locale. Durant le chantier de construction, plus de 150 entreprises originaires du Tarn et des environs ont été sollicitées (génie civil, charpente métallurgique, logistique, etc.), contribuant à soutenir l’emploi local.

Désormais, le site exploité par le groupe montpelliérain Urbaser Environnement a entraîné la création de 50 postes supplémentaires dans la maintenance, l’exploitation, la logistique et l’encadrement. Une aubaine pour un territoire souvent marqué par la désindustrialisation. À long terme, ces emplois pourraient évoluer pour prendre en compte les évolutions technologiques futures et l’extension éventuelle des capacités de traitement.

La logique de la réduction à la source

Si Lab. Energia capte l’attention, Trifyl promeut aussi une approche globale. La première marche du dispositif reste la réduction des déchets à la source, en incitant la population à trier davantage et à limiter la surconsommation d’emballages. Ces actions locales de sensibilisation ont commencé en 2011, prenant la forme de compagnes de lutte contre le gaspillage alimentaire et le suremballage.

Chaque habitant est ainsi responsable, en amont, de la qualité des flux de collecte. Plus les déchets sont triés correctement, plus l’ensemble des installations industrielles fonctionne de manière fluide, maximisant le taux de valorisation et réduisant la part d’enfouissement.

Le secret de la méthanisation

En captant le biogaz produit par la fermentation des biodéchets, la méthanisation limite grandement les émissions de gaz à effet de serre. Le résidu solide (digestat) devient, après séchage et maturation, un compost riche en nutriments, contribuant à fertiliser les terres agricoles au lieu de polluer l’environnement.

La quête d’un meilleur équilibre environnemental

Depuis que la législation française a renforcé les exigences de tri, de limitation des plastiques et de revalorisation des biodéchets, le secteur des déchets est en pleine mutation. Lab. Energia, par son ampleur, se pose comme exemple national.

L’empreinte carbone régionale s’en trouvera réduite : moins de gaz à effet de serre, moins d’extraction de matières premières et un ancrage local plus fort. Trifyl table sur une baisse d’au moins 23 % des émissions globales, prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des déchets, de leur production à leur valorisation.

Cette économie circulaire a aussi pour vocation de maintenir les dépenses énergétiques dans le circuit local : le biométhane injecté sur le réseau, par exemple, peut être réutilisé dans la région sans dépendre des approvisionnements d’Europe de l’Est ou d’ailleurs. C’est un point majeur de résilience face aux aléas géopolitiques.

Vers une nouvelle organisation industrielle

L’approche de Trifyl transcende l’idée initiale de déchetterie. Nous passons dorénavant sur un mode industriel intégrant le recyclage, la production d’énergie et la réduction fiscale liée à l’enfouissement. En somme, le déchet devient non plus un problème, mais une matière première locale.

Dans cette optique, le centre de tri de Labruguière modernisé renforce la capacité à orienter chaque flux plastique et métallique vers des usines de recyclage spécialisées. L’unité de Blaye-les-Mines traitera le tout-venant des déchèteries pour éviter l’enfouissement inutile. Enfin, Lab. Energia s’occupe des ordures ménagères résiduelles et s’impose comme la clé de voûte pour récupérer biogaz et CSR.

Le modèle économique final repose sur l’idée que les recettes issues de la vente d’énergie et des matières recyclables soutiendront le fonctionnement global, protégeant ainsi les contribuables d’une hausse trop marquée de leur facture. Par ailleurs, le soutien financier des organismes publics rappelle la dimension d’intérêt général de ces choix stratégiques.

La société Elcimaï Environnement, filiale du groupe Elcimaï, a accompagné Trifyl pendant près d’une décennie. Elle a coordonné les divers intervenants, validé les acquisitions techniques et veillé à la bonne exécution des travaux, depuis la phase d’études jusqu’aux tests finaux de mise en service.

Les répercussions pour le Tarn et au-delà

Installer cette infrastructure dans le Tarn souligne la volonté d’intégrer toutes les communes concernées, que ce soit dans la collecte ou dans la réinjection des flux valorisés. Le département se démarque ainsi comme précurseur dans la région Occitanie, démontrant que la collaboration entre acteurs publics, entreprises privées et organismes d’État peut aboutir à un dispositif complet et efficace.

Cette réussite locale suscite déjà l’intérêt d’autres collectivités et analystes de la filière déchets. Le modèle de Lab. Energia est parfois regardé comme un laboratoire de solutions durables, potentiellement reproductible dans d’autres régions françaises.

Au-delà de l’aspect strictement régional, ce projet contribue à rendre la France moins dépendante des hydrocarbures importés, répondant ainsi à l’un des défis majeurs de la transition énergétique nationale. Chaque tonne de déchet valorisée se traduit en effet par une économie de ressources fossiles ou minérales nouvelles.

Comment maximiser la sensibilisation des usagers

Il ne faut pas oublier que le succès d’une telle structure dépend en grande partie des gestes de tri du grand public. Pour optimiser la part de déchets convertis en biométhane ou en CSR, il est nécessaire que les habitants adoptent les pratiques de tri sélectif préconisées par Trifyl. Cela inclut la séparation des emballages, la mise à part des biodéchets, la réduction du gaspillage alimentaire et l’apport systématique des encombrants en déchèterie.

Des campagnes d’information sont régulièrement menées sur le terrain : stands dans les marchés locaux, ateliers pédagogiques pour les scolaires ou encore distribution de guides pratiques dans les boîtes aux lettres. Tout est fait pour encourager une implication collective autour de ce projet d’avenir.

Une dynamique d’innovation continue

Lab. Energia ne clôt pas la boucle : d’autres pistes sont régulièrement étudiées pour améliorer encore l’efficacité du système. Qu’il s’agisse de nouveaux moyens de capter les polluants, de nouveaux procédés de compostage ou de solutions de récupération de la chaleur fatale, tout est mis en œuvre pour aller plus loin.

Ces derniers mois, Trifyl réfléchit également à des partenariats élargis, par exemple avec des spécialistes du réemploi, pour soulager la collecte. L’idée serait de réparer certains objets et équipements plutôt que de les détruire. De tels projets pourraient s’inscrire dans l’extension du réseau de ressourceries, où des professionnels et bénévoles donnent une seconde vie aux objets, allongeant considérablement leur cycle de vie.

La volonté d’innover s’appuie également sur les crêtes technologiques existantes : exploitation de la data pour optimiser la logistique de collecte et surveiller en temps réel les flux qui entrent dans Lab. Energia. À terme, l’intelligence artificielle pourrait affiner le tri optique ou contribuer à l’analyse fine des gisements de déchets.

Réinventer les liens entre économie et environnement

Au XIXe siècle, on parlait de "décharges publiques". Au XXIe siècle, le cap est mis sur l’économie circulaire et la sobriété énergétique. Lab. Energia illustre clairement cette transition. De simples détritus on passe à un gisement de ressources qui permet de chauffer, de produire de l’électricité, de créer des emplois et de préserver la planète.

C’est ce changement de paradigme que défend Trifyl. Alors que la réglementation ne cesse de renforcer les obligations, on observe de plus en plus de porteurs de projets qui s’appuient sur la revalorisation. Le Tarn, en prenant ce virage, souhaite envoyer un message positif : des bassins de vie, parfois en perte d’activité industrielle, peuvent réussir leur mutation vers un modèle plus durable et leur création de richesses à long terme.

Les différents axes de Trifyl Horizon 2030 permettent aussi de concilier la nécessité d’équilibrer les budgets, d’assurer la protection des ressources et de fédérer élus, citoyens et industriels autour d’une ambition commune. Cela s’inscrit dans un mouvement plus large qui touche toute la France, voire l’Europe, en matière de transition verte.

Un horizon plus large pour la gestion des déchets

Des entreprises spécialisées dans le conseil environnemental soutiennent déjà que le futur du métier de valorisateur ne se limitera pas à la mise en place de chaînes de tri performantes. Il s’oriente vers un ensemble cohérent : prévention, innovation, réduction et valorisation. Le déploiement de l’extension des consignes de tri sur tout le territoire français, amorcé depuis 2023, va dans ce sens en simplifiant la récupération des plastiques.

Dans les années à venir, les collectivités pourraient être encouragées à explorer d’autres formes d’énergie propre, comme la production d’hydrogène bas-carbone à partir du biogaz. Les synergies possibles avec des industries régionales (chimie verte, agroalimentaire, etc.) sont nombreuses. Dans cette optique, l’exemple de Lab. Energia fait figure de référence pour qui veut conjuguer développement local, création d’emplois et lutte contre la pollution.

Avec le tarissement progressif de certaines ressources naturelles, la notion de déchet s’efface peu à peu. Il incombe désormais aux collectivités et producteurs de mieux planifier la fin de vie des produits, de manière à extraire, recycler ou réutiliser les composants, plutôt que de les envoyer en incinération ou en enfouissement systématique.

Une collaboration et un accompagnement durables

Au fil des échanges entre Trifyl, les entreprises du bâtiment, les partenaires institutionnels et les associations locales, on voit se dessiner une gouvernance partagée. Cela signifie que les décisions stratégiques s’alimentent des retours de terrain, des progrès technologiques et des remontées citoyennes.

Sur le plan technique, Trifyl a opté pour Urbaser Environnement pour gérer l’exploitation de Lab. Energia sur cinq ans. Cette entreprise, forte d’un chiffre d’affaires de 357 millions d’euros en 2023 et de 1 450 salariés, possède déjà une expertise dans le domaine du traitement des déchets. Sur le plan opérationnel, elle se coordonne avec d’autres acteurs pour la maintenance, l’approvisionnement en fluides et la logistique.

Concernant l’aménagement du territoire, la structure Elcimaï Environnement a quant à elle œuvré sur la durée pour conseiller, accompagner et orchestrer la complexité de ce vaste chantier. Les enjeux de normativité (qualité de l’air, bruit, stockage des matières dangereuses) se révèlent en effet cruciaux pour ne pas mettre en péril la santé publique.

Un modèle qui inspire et qui réoriente notre regard

Le pari est que Lab. Energia transforme la perception générale : voir dans les ordures ménagères résiduelles une opportunité plutôt qu’un fardeau. C’est un levier de transition susceptible de renouveler la relation entre la collectivité, les industriels et les habitants, autour d’un projet commun d’essor énergétique et de préservation de l’environnement.

D’autres régions françaises se penchent déjà sur ce dispositif, comparant leurs propres plans de traitement des déchets aux prouesses annoncées par Lab. Energia. Si la promesse d’un enfouissement ramené à 20 % des déchets devient réalité, elle constituerait une avancée considérable, prouvant que la gestion raisonnée de nos résidus n’est pas qu’un simple objectif, mais bien un potentiel de transformation durable.

 

Regard prospectif sur la filière

Les institutions et les porteurs de projet qui œuvrent dans la gestion des déchets s’accordent tous sur un point : l’avenir de la filière passe par la mutualisation des savoir-faire et la diffusion des bonnes pratiques. Lab. Energia n’est pas un aboutissement, mais plutôt le point de départ d’un mouvement qui ambitionne d’abolir la frontière entre le « jetable » et le « réutilisable ».

Grâce à une approche hors du commun, l’initiative de Trifyl met en lumière plusieurs tendances majeures : la recherche de performances industrielles, l’implication citoyenne et la pérennisation des mécanismes de tri. Cette dynamique de cercle vertueux se renforce encore grâce aux perspectives de valorisation de plus en plus nombreuses : compostage agricole, biométhane, CSR, recyclage classique…

Enfin, il reste à voir comment ce modèle s’adaptera aux nouvelles technologies de rupture susceptibles d’apparaître dans un avenir proche. L’intelligence artificielle ou l’usage de drones pour le suivi des déchets pourraient, par exemple, améliorer la précision du tri ou réduire les déplacements inutiles. Et tout porte à croire que ces innovations viendront enrichir les fondements déjà posés par Lab. Energia.

Ce projet illustre la capacité d’un territoire à repenser radicalement sa gestion des ressources, tout en se plaçant à la croisée de l’innovation, de la conscience écologique et de la performance économique.