La start-up française Formance propose une solution open-source pour construire, exploiter et suivre les mouvements d'argent de toute taille et de toute forme sur un système d'enregistrement ou un grand livre solide. Elle vient de lever 3,1 millions de dollars pour améliorer sa solution.

Formance : un tour de table à 3,1 millions d’euros

Formance, une start-up fintech basée à Paris qui développe des solutions à faible code pour créer des flux de paiement en temps réel, a levé 3,1 millions de dollars. Le tour de table a été mené conjointement par Hoxton Ventures et Frst. Il a aussi été et soutenu par Y Combinator et des investisseurs providentiels, dont l'ancien vice-président des affaires mondiales de Revolut, Don Hoang, et le CRO de Silvr, Pierre Youenou.

La solution de la jeune pousse est actuellement utilisée en Europe et aux États-Unis. Ces nouveaux fonds serviront à développer des produits et à étendre la plateforme en Europe.

Suivre les flux de paiement en temps réel

Les places de marché, les plateformes et les entreprises fintech doivent constamment faire évoluer leurs flux de paiement pour s'adapter aux tendances du marché, aux besoins des utilisateurs et aux mouvements des concurrents. Leur croissance est étroitement liée à leur capacité à traiter un volume croissant de transactions et à intégrer de nouveaux scénarios de paiement, qui peuvent devenir de plus en plus complexes.

Fondée en 2021 par Clément Salaün et Anne-Sybille Pradelles, la fintech s'attaque à un segment de la chaîne de valeur du paiement encore douloureux et pour lequel il n'existe pas de solution : la décomposition et le suivi du flux de paiement entre les pay-ins et les pay-outs. La start-up française propose donc une solution open-source pour construire, exploiter et suivre les mouvements d'argent de toute taille et de toute forme sur un système d'enregistrement ou un grand livre solide.

Cette solution low-code et ses modèles de cas d’utilisation associés permettent aux entreprises en ligne de mettre en œuvre leur stratégie commerciale. La fintech a de l’avenir !