Selency, la plateforme de déco seconde main, vient de lever 35 millions d’euros. Internationalisation, développement de la stratégie B2B et création d’une nouvelle app sont au programme des mois à venir. 

Selency : la plus sophistiquée des marketplace de déco seconde main

Canapés, chaises, luminaires, linge de maison… Chez Selency, chaque envie peut être comblée, le tout, en faisant un geste pour la planète ! Se faire plaisir tout en donnant une seconde vie à des objets. C’est le pari de la start-up qui modernise les brocantes

Avec ses 2,5 millions de visiteurs par mois, Selency s’est rapidement fait une place de choix auprès des acteurs de la déco seconde main

En effet, la marketplace française qui digitalise les brocantes, se distingue d’autres sites tels que Le Bon coin, par la qualité des objets de déco qu’elle met en vente sur sa plateforme. Pour apparaître sur le site, chaque article doit ainsi être « en bon état, de bonne facture et qu’il ne vienne pas d’un géant industriel. Pas une table Ikea à 10 euros par exemple » indique Charlotte Cadé, l’une des fondatrices de la start-up. 

Levée de fonds réussie pour Selency et son site de déco seconde main

Selency vient donc d’annoncer sa levée de fonds de 35 millions d’euros auprès de CREADEV et de ses investisseurs historiques Accel et OLX. 

Ce tour de table réussi va permettre à la start-up de se concentrer sur trois axes d’évolution

  • la création d’une application mobile 
  • une ouverture B2B 
  • une expansion à l’international

Cap sur l’app de Selency 

Le premier de ses objectifs ? La création d’une app, qui a pour but de rendre plus accessible, moderne et fluide la navigation sur cette brocante 2.0. Attendue pour 2022, son lancement devrait être accompagné d’une campagne publicitaire à grande échelle incluant un spot vidéo. 

Du B2C au B2B

D’autre part, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à opter pour l’économie circulaire. Cette tendance est le signe que la conscientisation à l’écoresponsabilité est en marche. Ce à quoi Selency a répondu en 2020 avec sa nouvelle offre B2B. Dédiée à toute sorte d’acteurs, la jeune pousse affirme que pour l’heure, ce nouveau marché représente 20 % de son CA. 

La fièvre déco n’a pas de frontières

Enfin, l’internationalisation (à commencer par l’Europe) s’est imposée à la start-up qui explique répondre « […] aux appels entrants de clients étrangers, mais nous n’avons jamais investi dans notre développement à l’international ». 

Cet engouement à l’international n’est pas sans importance puisqu’il génère 30 % des revenus de l’entreprise ! C’est donc tout naturellement que la start-up ambitionne de créer une véritable stratégie de développement à l’international grâce à ce nouvel investissement.