Moderniser le processus de recrutement : le défi de Maki
La start-up Maki ambitionne d’améliorer le processus de recrutement en développant une plateforme centrée sur l’analyse des compétences de candidats.
Start-up spécialisée dans le processus de recrutement, Maki souhaite en moderniser le processus. Pour ce faire, les co-fondateurs de la jeune pousse ont développé une plateforme permettant d’identifier les soft skills et hard skills des candidats. Un projet prometteur qui vient notamment de récolter 6 millions d’euros lors d’une première levée de fonds.
Rénover un processus de recrutement vieillissant
Co-fondée par Maxime Legardez, la jeune pousse Maki développe une plateforme dédiée à l’amélioration du processus de recrutement.
L’ambition du co-fondateur (et CEO) de la start-up part d’un constat simple : malgré les nombreux outils mis à disposition des entreprises, la phase de recrutement reste problématique tant pour les employeurs que pour les candidats.
Suprématie des CV, processus trop long et pas toujours efficace, obligation de trouver la perle rare… Maxime Legardez témoigne : « Le recrutement est l’un des principaux pain point des entreprises. Le CV, devenu archaïque, ne reflète pas les valeurs humaines et les réelles aptitudes des candidats. Au cours de toutes les interviews menées auprès de CEO, dirigeants et DRH, nous avons été saisis par le manque d’outils intuitifs et justes pour pallier cet état de fait. »
Maki : une plateforme pour identifier les soft et hard skills des candidats
Après une étude menée auprès de centaines de DRH, le CEO de Maki, en association avec Benjamin Chino, le CPO et Paul-Louis Caylar, le COO ont relevé un fait intéressant : les entreprises les plus performantes recrutent sur les compétences. Ainsi, le CV ne détermine plus leur choix.
Les associés ont donc développé une plateforme reposant sur une bibliothèque de 100 tests d’une dizaine de minutes chacun. Ces derniers sont orientés sur différentes thématiques telles que la personnalité ou encore l’aspect cognitif. Leur but ? Permettre d’identifier les soft skills et hard skills des candidats.
« Plutôt que de se baser sur un CV ou un parcours scolaire, on veut permettre aux entreprises de recruter de manière simple et objective sur les compétences réelles des candidats », résume Maxime Legardez.
De plus, les entreprises qui utilisent cette solution pourront personnaliser chaque évaluation selon leurs besoins précis.
« Les sociétés peuvent ajouter leurs propres ‘business cases’, tests, ou insérer d’autres questions », souligne Maxime Legardez.
Dès lors, les recruteurs pourront plus aisément trouver le profil le plus adéquat, et ce en diminuant le temps investit par candidature ainsi qu’en réduisant les risques d’erreur.
Première levée de fonds de 6 millions d’euros pour améliorer le processus de recrutement
Lancée il y a tout juste un mois, la jeune pousse vient d’annoncer une première levée de fonds s’élevant à 6 millions d’euros. Des investisseurs tels que Frst Capital, Global Founders Capital, Secret Fund, Founders Future ou encore Kima Ventures ont participé au tour de table. En outre, des business angels comme Jérémy Clédat (Welcome to the Jungle) ou bien Céline Lazorthes (Leetchi) ont pris part à cette levée de fonds.
Avec la somme récoltée, Maki prévoit d’élargir ses équipes en recrutant des profils pour développer son service client, son service commercial et son pôle Tech.
Scaleups du Next40, PME, grands groupes… La plateforme compte d’ores et déjà plus d’une centaine de clients confrontés à des problématiques de recrutement important. Son avenir semble donc prometteur.