La startup MAYAM a réalisé une levée de fonds de 450 000 euros. C’est le dirigeant de la marque, Sébastien LEFLOND, qui a fait l’annonce sur son compte LinkedIn le 16 avril. Son objectif ? Accélérer la transformation digitale du vrac et du réemploi des contenants. 

Le vrac, une opportunité de marché

La startup a été créée en 2017 à Bidart en Nouvelle-Aquitaine. Si elle a commencé par proposer ses services à des épiceries spécialisées, aujourd’hui la marque travaille avec de grandes enseignes telles que Biocoop, Leclerc, Carrefour, Intermarché ou encore Auchan. Cela s’inscrit dans une démarche pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès à des produits sans emballage à usage unique

Le dirigeant de la startup déclare : « Depuis notre première installation, il y a 2 ans, la solution a été perfectionnée en magasin, elle est maintenant prête à être déployée à plus grande échelle ! Nous faisons confiance à nos clients, nos futurs clients et nos partenaires pour avancer avec nous ».

La marque souhaite à présent déployer son application dans plusieurs centaines de grandes et moyennes surfaces d’ici à la fin 2025. 

Les financeurs de cette opération sont variés : 

Avec son offre, la startup saisit une réelle opportunité de marché puisque la loi prévoit que, d’ici à 2030, 20 % de la surface de vente d’un magasin devra être dédié aux produits en vrac. 

Vers une consommation plus responsable 

La marque propose une large offre de produits bios et locaux. Pour proposer une alternative attractive sans détourner les consommateurs de leurs habitudes d'achat, la marque offre aussi des marques nationales, distributeurs, et même discount. Chaque produit est sans emballage et à usage unique. 

Concrètement, le client arrive en magasin avec son propre contenant, le pèse et y colle une étiquette QR code MAYAM. Ensuite, il y verse la quantité de produit dont il a besoin. Il n’a plus qu’à peser son produit et scanner de nouveau le QR code MAYAM associé au produit.

L’objectif est de réduire les emballages à usage unique et d’inciter les consommateurs à recharger leurs contenants plutôt que de racheter un nouvel emballage. 

Page d'accueil de MAYAM qui a annoncé une levée de fonds de 450 000 euros

Un geste pour la planète, mais également pour le porte-monnaie

Grâce au système de recharge, les consommateurs évitent d’acheter des emballages inutiles. De plus, il est possible de remplir son contenant avec la juste dose, ce qui évite la surconsommation.  Par ailleurs, les prix des produits en vrac sont moins élevés que les prix des produits en linéaire. 

Grâce à un QR code que les clients peuvent scanner, ils ont accès à des informations sur le produit et la traçabilité

Pour fidéliser le client, MAYAM a trouvé la solution : plus le consommateur réutilise son contenant, plus il obtient de points cadeaux. Il reçoit même une rétribution de la part du magasin.

La dynamique du marché du vrac et du réemploi sera mise en lumière lors du premier baromètre économique qui se tiendra les 13 et 14 mai au parc floral à Paris. Cet événement offrira une plateforme d'échange unique pour les acteurs de l'industrie afin de discuter des défis et des opportunités qui façonnent l'avenir du secteur.