Indy lève 35 millions d’euros
Pleine d'ambitions, la start-up Indy (ex Georges) annonce avoir bouclé sa série B de 35 millions d'euros.
Indy, anciennement appelée « Georges », est une solution ayant pour but de simplifier l’ensemble des tâches liées au secteur de la comptabilité. Pleine d’ambitions, la start-up annonce avoir bouclé sa série B de 35 millions d’euros. Prochaine étape : direction les États-Unis !
Indy, une solution complète pour les entrepreneurs
Lancée en 2016 dans la région Lyonnaise sous le nom de « Georges le robot comptable » la start-up propose une solution entièrement automatisée des tâches liées à la comptabilité. Basée sur la technologie du machine learning, la plateforme s’adresse principalement aux professionnels indépendants devant gérer ces fonctions de manière autonome.
Initialement, la start-up proposait sa solution aux professionnels libéraux en BNC, ou bénéfices non commerciaux. Parmi eux, les médecins, avocats, les graphistes ou encore les kinésithérapeutes. Néanmoins le cœur de cible s’est élargi. En effet, Indy regroupe à présent principalement des entrepreneurs en SARL, SAS, EURL et SASU.
“Une comptabilité chronophage et perçue comme anxiogène”, affirme la start-up. Ce modèle cherche à “libérer des centaines de milliers d’entrepreneurs de leurs corvées administratives”, précise Côme Fouques, un des cofondateurs de la jeune pousse aux côtés d’Adrien Plat, de Romain Koenig et de Pablo Larvor.
La jeune pousse lyonnaise revendique aujourd’hui plus de 40 000 clients et 100 salariés dans ses bureaux.
Indy : une solution comptable et un tour de table
« Nous assistons, dans ce secteur, à une transition similaire à celle qu’a connue la banque en ligne il y a une quinzaine d’années », affirme Côme Fouques.
Après une première levée de fonds de 10 millions d’euros réalisée au cours de l’année 2019, Indy souhaite tripler ses revenus. Avec ce nouveau tour de table de 35 millions d’euros, la start-up envisage de nombreux recrutements.
« Nous ouvrons 100 postes sur l’année 2021, tous basés à Lyon. Il y a moins de turnover qu’à Paris et un bassin d’emploi important. C’est un argument aussi lorsqu’il s’agit d’attirer de bons profils qui veulent s’éloigner de la capitale », précise Côme Fouques.
D’autre part, la jeune pousse se prépare à la conquête des États-Unis d’ici fin 2021 !