Ce lundi 14 février, Gatewatcher a annoncé un tour de table en série A. Spécialisée dans la cybersécurité, la start-up commercialise des logiciels protégeant des intrusions avancées. Avec la somme récoltée, l’entreprise projette déjà de renforcer son déploiement à l’international et de renforcer ses offres de produits. 

Première levée de fonds pour la start-up Gatewatcher

Lancée en 2015 par Philippe Gilet (CTO) et Jacques de La Rivière (CEO), Gatewatcher boucle son tout premier tour de table. Spécialisée dans l’édition de logiciels de cybersécurité, la jeune pousse française basée à Paris vient d’annoncer une levée de fonds d’un montant de 25 millions d’euros. À la tête de cette opération : Move Capital Fund I. Ce spécialiste du Growth Equity a en effet participé à hauteur de 15 millions d’euros (en equity) ! À sa suite, d’autres partenaires financiers ont investi, eux aussi, pour un total de 10 millions d’euros (en financement non dilutif). 

Il faut savoir que, depuis son lancement, la jeune pousse s’est développée uniquement grâce à son autofinancement. Aujourd’hui, l’entreprise qui propose une solution permettant de lutter contre les cyberattaques concernant entreprises et institutions, projette de poursuivre le déploiement de ses produits.

Un logiciel de lutte contre les cyberattaques

Gatewatcher commercialise des logiciels spécialisés dans la cybersécurité et, plus particulièrement, dédiés à la détection des intrusions dites « avancées ». 

Actuellement, la jeune pousse propose notamment trois produits : une plateforme Network Detection and Response (NDR) appelée AIonIQ, une solution de protection des opérateurs d’importance vitale et Lastinfosec, une offre de Cyber Threat Intelligence.

Le premier produit permet de détecter tous les comportements suspects ainsi que les actions malveillantes. 

Le second produit identifie les menaces avancées en temps réel et permet d’agir en cas de problèmes de cybersécurité. Cette solution a d’ailleurs été classée, en 2019, par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) dans la liste des prestataires qualifiés en la matière. 

Enfin, le troisième produit permet de diminuer les fausses alertes et d’augmenter la réactivité des analystes en cybersécurité.

Gatewatcher mise sur son développement à l’étranger

À ce jour, la jeune pousse et ses 70 collaborateurs sont présents dans plusieurs parties du monde. On peut ainsi citer, en dehors de l’Europe du Nord, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Afrique du Sud. 

Et Gatewatcher ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Grâce à cette première levée de fonds, l’entreprise souhaite accélérer son déploiement à l’étranger en conquérant de nouveaux pays. Jacques de La Rivière annonce en ce sens : 

« Nous projetons d’ores et déjà d’ouvrir 200 nouveaux postes en France et dans le monde dans les prochains mois ». 

Un projet ambitieux qui vient répondre à l’augmentation du nombre de cyberattaques depuis 2020. Cette année-là en effet, elles ont atteint des sommets selon l’ANSSI, laquelle a calculé une croissance de 255 % de ces incidents. 

Si d’autres acteurs se sont positionnés sur le marché, Gatewatcher reste unique dans son approche. Le CEO précise ainsi : 

« Nous sommes le seul acteur dans la détection réseau à proposer à nos clients un fonctionnement en mode cloud et, d’autre part, en mode complètement déconnecté pour respecter toutes les contraintes réglementaires de chaque pays (comme le RGPD) ».

D’ici à 5 ans, la compagnie mise sur un chiffre d’affaires s’élevant à 90 millions d’euros par an !