La start-up Fairmat a été créée en 2020 par Benjamin Saada. L’entreprise annonce un tour de table de 34 millions d’euros afin de financer son développement. Cette levée de fonds a été réalisée auprès de Temasek, Compagnie Nationale à Portefeuille, Singular, Pictet Group et The Friedkin Group International. Il s’agit de la deuxième levée de fonds de la start-up : la première, réalisée en 2021, lui avait permis de collecter 8,6 millions d’euros.

Passer de 80 à 400 salariés d’ici 2025

« Le recyclage de matériaux avancés comme les composites en fibre de carbone est l'une des actions les plus fortes que nous puissions entreprendre pour accélérer la décarbonation du secteur manufacturier », affirme Benjamin Saada, fondateur de Fairmat, dans un communiqué. La start-up a développé une technologie visant à simplifier et rendre plus durable le recyclage des matériaux avancés.

Déjà présente en France et en Espagne, Fairmat prépare l’ouverture également son arrivée en Allemagne. L’année 2023 sera celle du développement international : la start-up veut également se lancer aux Etats-Unis.

35 % des déchets en fibres de carbone européens

Le nouveau financement obtenu par la start-up lui permettra de développer son usine basée à Nantes (Loire-Atlantique). La start-up collecte 35 % des déchets en fibres de carbone en Europe et son usine produit jusqu’à 200 tonnes de matériaux par an. En accélérant son développement, la start-up souhaite atteindre une production annuelle de 3 000 tonnes.

Fairmat compte 80 collaborateurs et prévoit un important recrutement. Son objectif est d’atteindre un effectif de 400 personnes.