Quelques jours après avoir communiqué sur sa première levée de fonds, Dream On Technology (start-up lyonnaise en cybersécurité) attire l’attention de l’écosystème français. Avec 1,3 million d’euros levés, la jeune pousse compte renforcer son offre et se préparer à conquérir de nouveaux marchés via son service d’intelligence artificielle baptisé PanicSafe.

Une dynamique de financement à hauteur de 1,3 million d’euros

Le cap financier que Dream On Technolog yvient de franchir se révèle déterminant pour l’avenir de l’entreprise. Plusieurs acteurs, parmi lesquels figurent des organes publics et des partenaires privé sont accepté de miser 1,3 million d’euros sur cette pépite lyonnaise. Le tour de table constitue un véritable tremplin pour asseoir la légitimité de la société sur le marché national et amorcer son développement à l’étranger.

Selon les observateurs du secteur, cette levée de fonds illustre un intérêt croissant pour les services de cybersécurité intégrant de l’intelligence artificielle. En effet, la gestion de cris enumérique recouvre à la fois la prévention, la détection et la réaction à des incidents informatiques. PanicSafe, la solution phare de Dream On Technology, reprend ces trois volets pour offrir un accompagnement en temps réel face à l’augmentation des menaces cyber.

En France, les entreprises — particulièrement les PME — sont de plus en plus touchées par des attaques visant leurs systèmes d’information ou leurs données personnelles. Le contexte législatif (RGPD, loi de programmation militaire, etc.) impose également une vigilance accrue. D’où la nécessité de solutions comme PanicSafe, capables de renforcer la résilience des organisations.

Pour mieux comprendre les opportunités créées par cette levée de fonds, il faut analyser les stratégies de Dream On Technology et ses perspectives à moyen terme. Ainsi, l’investissement sert non seulement d’accélérateur pour la commercialisation de PanicSafe, mais aussi de levier pour développer de nouvelles fonctionnalités et consolider l’équipe de R&D.

Un outil propulsé par l’IA : quand la gestion de crise évolue

La solution PanicSafe ambitionne de transformer la manière dont les entreprises répondent en situation d’urgence. Son principe : automatiser le processus de décision et de répartition des tâches, afin de maintenir la continuité d’activité et de limiter l’impact des cyberattaques.

Pour y parvenir, l’application SaaS agrège des indicateurs relatifs aux menaces (logiciels malveillants, tentatives d’intrusion, vols de données…). S’appuyant sur des algorithmes d’intelligence artificielle, elle propose une cartographie en temps réel des risques. À partir de là, la plateforme adapte la stratégie de défense à mettre en place, selon l’usage souhaité (prévention, confinement, remédiation…).

Bon à savoir : Pourquoi la rapidité est cruciale

Dans le domaine de la cybersécurité, la réactivité se révèle déterminante. Les cyberattaques deviennent plus complexes et ciblées. Selon l’ANSSI, 40 % des PME victimes de rançongiciels cessent leur activité dans les six mois suivant une attaque. Des outils prédictifs comme PanicSafe permettent un traitement agile des menaces, limitant les répercussions financières et juridiques.

Cet atout technologique confère à Dream On Technology une longueur d’avance. L’IA intégrée promet notamment des recommandations automatisées, réduisant la charge cognitive des équipes informatiques et améliorant la surveillance continue. Demain, cette approche pourrait même s’étendre aux champs de la cybersurveillance proactive, de l’analyse prédictive ou de la détection précoce d'attaques Zero-Day.

Stratégies de déploiement : l’axe européen et l’expansion outre-Atlantique

Dans le prolongement de sa levée de fonds, Dream On Technology entend accélérer sur deux fronts prioritaires. Le premier concerne l’Europe, en consolidant sa présence sur le marché français et en gagnant du terrain chez ses voisins. Pour cela, l’entreprise envisage de renforcer sa force commerciale et d’implanter des relais techniques dans plusieurs pays stratégiques (Allemagne, Espagne, etc.).

Le second enjeu est le conquête nord-américaine, notamment aux États-Unis, où la filiale de Dream On Technology a vu le jour en décembre 2024. À travers ce pôle américain, l’entreprise vise un créneau prisé par les plus grands acteurs de la cybersécurité : fournir aux organisations un SaaS de gestion de crise simple d’utilisation, capable d’intervenir à chaque étape d’une alerte cyber.

Plus précisément :
Pénétration du marché EU : De nombreuses ETI et grands comptes cherchent à fiabiliser leur architecture informatique tout en respectant les réglementations RGPD et eIDAS. PanicSafe apporte une réponse clé en main, modulable, pour ces entités potentiellement victimes de campagnes de phishing ou d’attaques avancées.
Positionnement outre-Atlantique : Les besoins en cybersécurité explosent sur le marché américain, caractérisé par la sophistication de certaines menaces. Les approches prédictives incarnées par l’intelligence artificielle y sont déjà bien implantées, mais la gestion intégrée de crise reste un terrain où l’agilité d’une jeune société peut faire la différence.

Le secteur de la cybersécurité connaît une modernisation ultrarapide aux USA : adoption plus rapide des technologies, budgets en hausse, forte demande de solutions SaaS. Cette dynamique offre une opportunité notable pour des solutions intégrant l’IA et la gestion de crise. En revanche, la concurrence y est féroce, avec des leaders internationaux déjà fortement établis.

Une large partie de la somme levée sera par conséquent consacrée au recrutement de talents spécialisés. Les équipes opérationnelles (développeurs, data scientists, experts en cybersécurité certifiés) feront évoluer PanicSafe pour en faire un service « best-in-class » face aux menaces grandissantes. L’enjeu est aussi de gagner en notoriété, via des partenaires internationaux et des salons professionnels.

Trois investisseurs convaincus par l’approche

Pour que cette levée de fonds soit un succès, Dream On Technology s’est entourée de plusieurs financeurs partageant sa vision. Parmi eux figurent notamment :

  • Le Hub612 dirigé par Maude CHARAF, qui voit dans la solution PanicSafe un levier de protection renforcée pour les PME en quête de résilience. Selon elle, “l’équipe fondatrice, grâce à sa solide expérience en cybersécurité, propose une approche complète et innovante pour répondre à l’essor des crises cyber”.
  • CCI Capital Croissance, représenté par Philippe VALENTIN (Président de la CCI Lyon Métropole Saint Etienne Roanne). Il souligne l’intérêt de soutenir un projet répondant à un enjeu majeur de sécurité pour le tissu économique local : “Nous savons combien la protection des données est critique. D’où notre implication dans le développement de solutions à la hauteur des menaces actuelles.”
  • IGNITERA Capital, présidé par Cédric MESSEGUER, qui rappelle la dimension “made in France” de la start-up et se dit très enthousiaste de concourir à l’essor d’une nouvelle génération de solutions d’IA appliquées à la gestion de crise.

Il s’agit là de partenariats stratégiques pour Dream On Technology, qui bénéficie d’un réseau sectoriel précieux et de relais de croissance. Chaque investisseur apporte une expertise complémentaire : le Hub612 se positionne sur l’accompagnement de projets digitaux, CCI Capital Croissance mise sur le dynamisme entrepreneurial local, et IGNITERA Capital nourrit l’ambition de voir les start-up françaises rayonner au-delà de nos frontières.

Bon à savoir : La notion de go-to-market

Souvent évoquée par les investisseurs, la stratégie de “go-to-market” rassemble les actions destinées à commercialiser rapidement un produit ou un service sur un marché ciblé. Dans le cas de Dream On Technology, la pertinence de cette démarche réside dans les efforts menés pour adapter PanicSafe aux spécificités réglementaires et culturelles de chaque zone géographique.

Qui est Dream On Technology ? Focus sur l’entreprise lyonnaise

Naissance et croissance : Fondée en mai 2024 par Mikael Masson (CEO) et Cédric Matharan (VP Sales), l’entreprise s’est donnée pour mission de rendre la gestion de crise cyberaccessible à toutes les structures, grandes ou petites. Les deux cofondateurs capitalisent sur leurs expériences accumulées dans différents projets techno pour concevoir une approche pragmatique de la cybersécurité.

L’ADN de Dream On Technology repose sur deux axes :
1) L’innovation : Grâce à une équipe experte en développement et en IA, la start-up s’efforce de mettre l’automatisation au service de la cybersécurité.
2) L’accompagnement : Les dirigeants expliquent que PanicSafe ne se limite pas à un logiciel, mais incarne un accompagnement continu. À travers des tableaux de bord lisibles et des modules de formation, les entreprises peuvent définir des plans d’action concrets et adaptés à leur modèle.

Concrètement, l’interface de PanicSafe joue sur la simplicité : mises en alerte automatiques pour les utilisateurs désignés, indicateurs de criticité, synthèse des menaces en cours… L’idée consistant à prévoir différents scenarii (malveillances internes, phishing, vol de données, etc.) et à réagir en quelques clics. Toutes les entreprises n’ont pas nécessairement une DSI étoffée, d’où l’importance d’un outil complet et user friendly.

Le modèle “SaaS” (Software as a Service) implique que l’application soit hébergée dans le cloud et accessible via un navigateur. Les mises à jour sont automatiques, et les coûts d’infrastructure sont généralement moindres. À l’inverse, une installation on-premise implique des serveurs locaux, un support interne et plus d’investissement initial.

Le concept PanicSafe : une réponse holistique aux cybermenaces

Sur le marché, plusieurs solutions prétendent gérer les incidents en cybersécurité. Toutefois, PanicSafe se veut plus aboutie, proposant la supervision d’alertes en temps réel, l’analyse des vulnérabilités, la répartition automatisée des rôles et l’implémentation d’actions correctrices moins de dix minutes après la détection.

Cette approche globale englobe la phase préventive (surveillance et évaluation des failles), la phase réactive (isolement d’un poste infecté, déploiement de correctifs, etc.) et la phase post-incident (analyse de la gestion de crise, bilan, améliorations). L’IA confère à PanicSafe un rôle de facilitateur : chaque étape étant soutenue par des algorithmes de Machine Learning, afin de prioriser les tâches et diffuser rapidement les recommandations pertinentes.

Bon à savoir : La gestion des accès numériques

Pivot essentiel en cybersécurité : le contrôle des comptes utilisateurs. Une crise survient souvent à l’occasion d’un accès frauduleux ou d’une compromission. PanicSafe peut recommander la désactivation de certains profils et identifier les hôtes potentiellement infiltrés. C’est particulièrement utile dans un environnement où les équipes utilisent de multiples terminaux pour se connecter.

Pour accompagner son produit, Dream On Technology prévoit également de développer un centre de support 24/7, apte à répondre aux urgences. Une fois totalement opérationnel, ce service rapprochera encore davantage la start-up de ses clients, en jouant un rôle de conseiller technique prêt à intervenir malgré les fuseaux horaires.

Un regard sur la concurrence et les défis à venir

Face à la montée des menaces, le segment de la gestion de crise en cybersécurité concentre déjà des éditeurs reconnus : IBM, Palo Alto Networks, CrowdStrike, etc. Néanmoins, Dream On Technology croit fermement à son positionnement centré sur l’automatisation, avec une ergonomie permettant même à des non-spécialistes de piloter la plateforme.

Pour se distinguer, plusieurs axes sont clairement identifiés :
– Intégration rapide à l’infrastructure client (API, connecteurs, etc.)
– Mise en place d’alertes personnalisables
– Capacité à s’adapter à des secteurs variés (santé, industrie, retail…)
– Respect strict des obligations légales (CNIL, RGPD, etc.).

Ces éléments de différenciation pourraient, à terme, permettre à PanicSafe de s’imposer auprès d’un large éventail d’utilisateurs. Car la gestion de crise dépasse le simple périmètre des DSI et touche les directions générales, qui doivent prendre des décisions rapides en cas d’incident informatique majeur.

Un appui financier pour alimenter la recherche et le recrutement

L’investissement de 1,3 million d’euros se traduira, dans un premier temps, par un renforcement de l’équipe technique de Dream On Technology. En effet, l’entreprise anticipe une expansion des fonctionnalités de PanicSafe, intégrant des innovations récentes en intelligence artificielle et des analyses comportementales poussées.

Le plan de financement inclut également la participation à des salons et conférences spécialisées en cybersécurité, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. Présence visible sur ces événements, démonstrations en direct, interventions dans des workshops… Tout est orchestré pour faire connaître la marque et accroître le portefeuille client.

Sur le plan commercial, Dream On Technology prévoit d’étendre son réseau de distribution en signant des partenariats B2B avec des entreprises de services numériques (ESN) et des sociétés de conseil. L’idée étant de s’allier à des intermédiaires de confiance pour déployer PanicSafe au sein des systèmes d’information de différents types d’entités. D’après certains analystes, ce levier indirect peut booster le chiffre d’affaires rapidement si le produit séduit le marché.

Avant toute croissance à l’étranger, il convient de comprendre les différences réglementaires et culturelles, y compris la législation locale sur la protection des données. Un plan d’exportation maîtrisé suppose aussi de calibrer sa stratégie marketing, de maîtriser la langue et de s’entourer de partenaires habitués au marché visé.

Redoutable opportunité, cette phase internationale pourrait cependant soulever des défis logistiques (fuseaux horaires, gestion de la relation client à distance) et organisationnels (formation des équipes, coordination de la R&D entre plusieurs sites). Les fondateurs jugent néanmoins que l’heure est venue de franchir ce cap, compte tenu de la maturité désormais acquise sur leur marché d’origine.

Une perspective de croissance dans l’écosystème cyber

Derrière la mise en lumière de PanicSafe, se pose la question de la compatibilité avec les outils déjà présents dans les entreprises (antivirus, firewalls, EDR, etc.). Sur ce point, Dream On Technology se veut rassurante : la solution a été conçue pour s’intégrer dans des environnements hétérogènes, en limitant la complexité technique. Les équipes se font fort de travailler proche des DSI pour déployer cette interopérabilité.

D’après les dirigeants, la complémentarité est essentielle. Plutôt que de remplacer telle ou telle brique de sécurité, PanicSafe facilite la coordination de l’ensemble, améliorant la réactivité en cas d’alerte. Les partenaires investissant dans l’entreprise, eux, estiment que le marché n’a cessé de croître depuis la multiplication des cybermenaces et qu’une expertise pointue comme celle de Dream On Technology a de belles chances de s’exporter.

Titre du bloc encadré : Les prochains grands défis

• S’adapter aux nouvelles menaces de type “Zero-Day”
• Recruter des profils rares (experts IA, cyber-ingénieurs)
• Respecter les normes et certifications de chaque zone (ISO 27001, NIS2, etc.)
• Éduquer les directions d’entreprise sur l’importance d’un plan de gestion de crise

Si la concurrence reste rude, la demande grandissante en cybersécurité ne montre aucun signe de ralentissement. Dans un univers économique où la migration vers le cloud accélère, où la donnée est devenue précieuse, ce segment s’impose comme l’un des plus porteurs. Les acteurs capables de proposer une gestion de crise efficace pourraient donc marcher sur les traces d’autres success stories françaises dans la tech.

Regards croisés sur l’impact stratégique de cette levée

Pour les experts en finance, lever 1,3 million d’euros permet de vérifier la solidité du modèle économique de Dream On Technology. D’une part, cela rassure les clients sur la capacité de la société à être pérenne. D’autre part, ces fonds représentent un investissement dans la recherche et le développement, gage d’évolutions technologiques constantes.

Sur le plan légal, l’ambition de l’entreprise n’est pas anodine : PanicSafe pourrait se décliner dans des versions conformes aux réglementations de différentes zones géographiques (CCPA aux États-Unis, RGPD en Europe, etc.). De plus, l’optimisation de la traçabilité offerte par l’IA, combinée à la volonté de Dream On Technology de jouer la carte de la transparence, pourrait devenir un argument phare pour convaincre les régulateurs et les clients exigeants.

En France, les contraintes en matière de protection des données (notamment via la CNIL) imposent une politique de sécurité robuste. Les solutions de gestion de crise respectant ces contraintes créent un climat de confiance auprès du public et des consommateurs. Aussi, être en mesure de prouver que PanicSafe balise l’ensemble des étapes d’une intervention (de l’alerte initiale à l’investigation post-incident) est un atout précieux pour répondre aux audits et obligations de traçabilité.

Pour l’écosystème global, cette opération confirme une tendance : la cybersécurité française trouve un second souffle économique. Les start-up émergentes dans ce domaine parviennent à mobiliser des financements auprès d’investisseurs réputés, enclins à soutenir des solutions originales. Avec son ADN IA, Dream On Technology pourrait, à terme, s’insérer dans le peloton de tête des éditeurs français ambitieux à l’international.

Un horizon prometteur pour la cybersécurité automatisée

Plus qu’une simple levée de fonds, l’opération amorce une mutation dans la façon de gérer les cybercrises : Dream On Technology veut prouver qu’intelligence artificielle et gestion opérationnelle s’accordent à merveille. Les fondateurs, forts de leur complémentarité (Cybersécurité/Stratégie commerciale), tablent sur une dynamique de marché favorable pour imposer PanicSafe comme une référence européenne et mondiale.

La réponse du marché décidera de l’ampleur de cette réussite. Toutefois, l’engagement de partenaires prestigieux, conjugué à un positionnement clair, constitue une base solide pour franchir les étapes de croissance à venir. Financer du recrutement, développer une R&D performante, gagner en visibilité en Europe et aux États-Unis : le chemin est tracé, soutenu par un secteur où l’urgence sécuritaire ne faiblit pas.

Cette histoire illustre la vitalité de l’écosystème français en cybersécurité, où l’innovation IA, le soutien d’investisseurs de renom et une ambition internationale créent les conditions propices à l’émergence d’une nouvelle génération d’outils de gestion de crise.