La jeune pousse Medical Intelligence Service et Sanofi développent une IA de pré-diagnostic des maladies rares. Le projet, nommé AccelRare, se base sur un algorithme de pré-diagnostic des maladies rares dont la dimension prend en compte plusieurs pathologies. 

Medical Intelligence Service et Sanofi, un projet commun

Sanofi et la start-up française Medical Intelligence Service, spécialisée dans l’aide à la décision médicale, ont annoncé leur projet « AccelRare ». Ce dernier a pour objectif de développer un système d’apprentissage automatique de diagnostic des maladies rares, en utilisant l’IA

La solution est d’ores et déjà en cours de développement. Les professionnels de santé l’auront à disposition d’ici à la fin de l’année 2022.

AccelRare s’appuie sur le logiciel MedVir, conçu par les soins de Medical Intelligence Service. Il s’agit d’un dispositif médical de pré-diagnostic qui prend en charge 750 pathologies. Le but ? Guider les médecins au moment de leur prise de décision. 

Accélérer le processus de diagnostic des maladies rares 

Avec AccelRare, les deux entreprises ambitionnent d’accélérer le pré-diagnostic de 270 maladies rares. Par maladie rare, ils se réfèrent à une maladie qui touche moins d’une personne sur 2000 à l’échelle de la population générale. 

Quel est le mode de fonctionnement ? Les médecins seront les acteurs de la solution. Ils  entreront les symptômes et les signes cliniques du patient dans AccelRare. Il livrera alors une liste de maladies rares liées aux symptômes ayant été fournis ainsi que des informations sur celles-ci. De plus, les coordonnées du centre expert labellisé le plus proche seront aussi renseignées. 

Enfin, au moment de la consultation, les médecins pourront décider d’adresser ou non leurs patients à cet établissement pour avoir la confirmation du pré-diagnostic.

Une solution en phase de test pour Medical Intelligence Service et Sanofi

La solution est en phase de test auprès d’experts. Les tests se basent sur des cas cliniques réels et la liste de 270 maladies rares qui bénéficient d’une prise en charge. 

L’objectif ? Ajuster « le degré de pondération et de sélectivité » des différents symptômes décrits, indiquent les deux partenaires. 

Elle sera ensuite disponible sur internet, qui plus est en français et anglais. Tous les professionnels de santé y auront accès et ils auront également droit à un lexique de symptômes adapté au vocabulaire des patients.