Dans un contexte dans lequel le gaspillage alimentaire représente un enjeu majeur, Nous Anti-Gaspi et Stokelp ont annoncé leur collaboration.

Qui sont Nous Anti-Gaspi et Stokelp ? 

Nous Anti-Gaspi, fondée en 2018 à Rennes par Vincent Justin et Charles Lottmann, dispose d'une chaîne de 28 magasins spécialisés dans la revalorisation de produits déclassés et invendus. Avec un chiffre d'affaires de 32 millions d'euros et 229 employés, l'entreprise sauve 12 tonnes de produits chaque semaine, soit l'équivalent de 100 000 repas par mois.

Stokelp, lancée en 2021 à Paris par William Launay et Tanguy de Cottignies, est une plateforme B2B qui facilite la revente de surstocks alimentaires. Ayant levé 3 millions d'euros en 2023, Stokelp a déjà permis l'échange de 10 000 tonnes de produits, valorisés à 18 millions d'euros, majoritairement en France.

Une alliance stratégique contre le gaspillage alimentaire

Ces deux entreprises françaises, reconnues pour leur engagement en faveur de l'environnement, ont pour objectif de réduire significativement les déchets dans l'industrie agroalimentaire.

En effet, il faut savoir que cette industrie génère environ 20 % du total des déchets alimentaires en Europe, selon les données de 2021 d'Eurostat. Leur partenariat vise à transformer des matières premières autrement perdues en produits de qualité, contribuant ainsi à une économie plus circulaire et durable.

Des initiatives concrètes 

Le partenariat entre Nous Anti-Gaspi et Stokelp a déjà donné naissance à des initiatives concrètes, comme la création d'un taboulé enrichi d'huile d'olive issue des surstocks de Stokelp. Cette collaboration ne se limite pas à un seul produit ; elle ouvre la voie à une série de produits innovants qui allient respect de l'environnement et accessibilité.

En combinant le savoir-faire de Nous Anti-Gaspi dans la valorisation des produits déclassés avec l'expertise de Stokelp dans la gestion des surstocks, ce partenariat promet de réduire de manière significative le gaspillage alimentaire, tout en offrant des produits de qualité supérieure aux consommateurs. L'objectif à long terme ? Diminuer de 50 % le gaspillage dans l'industrie alimentaire européenne, ce qui représenterait une économie substantielle en termes de coûts et d'impact environnemental.