Le commissaire-priseur est un professionnel qui organise des ventes aux enchères publiques. Il est chargé de l'estimation des biens à vendre, de la rédaction du catalogue de vente, de la conduite de la vente aux enchères et de la délivrance des biens vendus au plus offrant. Il peut s'agir de biens mobiliers ou immobiliers, d'œuvres d'art, de collections, etc.
Secteur d'activité
Aide et médiation judiciaire
Code ROME - K1901
Niveau d'étude
Master
–
70 %
CDI
Pôle Emploi
29 %
Hommes
Pôle Emploi
Salaire débutant
1 767 €
Brut mensuel
Demandeurs d'emploi
1 570
Pôle Emploi
Volume d'embauche
NA
Emplois par an
Le salaire moyen d'un commissaire-priseur se situe autour de 3000 à 4000 euros net par mois. Cependant, le salaire peut varier considérablement en fonction de la réputation du commissaire-priseur, du volume et du type de ventes qu'il gère.
Le commissaire-priseur est un acteur central dans le monde des ventes aux enchères publiques. Sa mission principale consiste à organiser ces ventes, en commençant par l'estimation des biens à vendre. Cette étape cruciale demande une connaissance approfondie de l'art et de l'histoire de l'art, ainsi que des compétences en évaluation. Une fois les biens estimés, le commissaire-priseur rédige le catalogue de vente, un document essentiel qui présente les objets aux potentiels acheteurs. Lors de la vente aux enchères, il conduit la séance, animant les enchères et s'assurant que chaque bien est vendu au plus offrant. Enfin, il est responsable de la délivrance des biens vendus aux acheteurs.
Pour exceller dans ce métier, plusieurs compétences sont indispensables. Une connaissance approfondie de l'art et de l'histoire de l'art est primordiale, tout comme des compétences en évaluation pour estimer correctement la valeur des biens. De bonnes compétences en communication sont également essentielles, car le commissaire-priseur doit interagir avec une variété de clients, de collectionneurs et de professionnels du secteur de l'art. L'intégrité et la transparence sont des qualités incontournables pour maintenir la confiance des clients. Une bonne maîtrise des langues étrangères, en particulier l'anglais, est souvent nécessaire pour communiquer avec des acheteurs internationaux. Enfin, une bonne connaissance du droit et des réglementations relatives aux ventes aux enchères est indispensable pour assurer la légalité et la conformité des transactions.
Le parcours pour devenir commissaire-priseur est exigeant et nécessite une formation spécialisée. Les diplômes requis incluent un Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en droit des affaires, droit des assurances, droit notarial, droit de la propriété industrielle, ou droit et gestion du patrimoine culturel. Un Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) en histoire de l'art ou en droit privé est également pertinent. Des institutions prestigieuses comme l'Ecole du Louvre et l'Institut d'Etudes Supérieures des Arts (IESA) offrent des formations adaptées. Un Master professionnel en droit, économie, gestion, mention métiers du droit privé, spécialité droit et gestion du patrimoine culturel, est également une voie possible.
Le métier de commissaire-priseur présente de nombreux avantages. Travailler avec des objets d'art et des biens de grande valeur est une expérience enrichissante et stimulante intellectuellement. Le métier est varié et offre la possibilité de rencontrer et de travailler avec une diversité de clients, de collectionneurs et de professionnels du secteur de l'art. Pour les commissaires-priseurs les plus réussis, le potentiel de revenus est élevé. Cependant, ce métier comporte aussi des inconvénients. La responsabilité en matière d'évaluation et de vente de biens est importante, et il y a une pression constante pour atteindre des objectifs de vente. Les horaires de travail peuvent être irréguliers et longs, et il est nécessaire de se tenir constamment à jour sur les tendances du marché de l'art et les changements de valeur.