Une start-up commercialise les produits issus des monastères
La start-up divine box et ses produits issus d'abbayes et de monastères profite du buzz des soeurs de l'abbaye de Boulaur.
On entend régulièrement parler des succès de start-up basées sur les nouvelles technologies et l'innovation. Mais récemment, c'est la start-up Divine box, qui vend des produits du terroirs, réalisés par des personnes peu connectées aux nouvelles technologies qui fait le buzz.
La Divine Box : la mise en vente de produits de monastères
Ce sont de jeunes entrepreneurs qui ont eu cette idée. Côme et Astrid, frère et soeur, ont décidé de s'associer au abbayes et aux monastères.
L'idée est de proposer au grand public l'achat de produits réalisés par les monastères ou les abbayes. En général, ces produits s'achètent en circuit court, directement sur place. Mais ce système de boxs et d'expéditions permet à tout le monde, y compris aux citadins, qui ne seraient pas à proximité de lieux de cultes producteurs, d'acheter des marchandises.
Ainsi, le site de la divine box propose des abonnements mensuels. Avec des thématiques variées, telles que les bières d'abbayes, les céréales, les goûters... il y en a pour tous les goûts.
Les boissons et la nourriture peuvent également être achetés directement via le site internet, sans forcément souscrire à un abonnement.
On retrouve également des produits artisanaux du domaine du bien-être et de la beauté (savons, crèmes...).
Le buzz des soeurs de l'abbaye de Boulaur
Parmi les établissements sacrés qui proposent leurs produits à la vente, on retrouve l'abbaye de Boulaur. Les 32 soeurs gersoises du lieu n'arrivaient plus à subvenir à leurs besoins. Elles ont donc décidé de rejoindre le réseau Divine Box.
Leur ambition a été différente de celles des autres acteurs du projet. Au lieu de seulement offrir à la vente leurs productions, elles ont décidé de mener une sorte de campagne de crowdfunding. Le but : financer l'agrandissement de leur ferme pour augmenter leur production de pâtés, fromages et confitures.
Pour réussir au mieux, ces soeurs se sont "digitalisées". Elles sont désormais présentes sur Facebook et Instagram et font suivre à leur communauté l'avancée des travaux. Elles partagent aussi l'avancée des travaux de leur ferme sur un blog dédié.
Le buzz des soeurs de Boulaur ont eu des répercussions sur le site. Les ventes sur Divine Box se sont envolées et tous les monastères partenaires bénéficient également de cette nouvelle reconnaissance.
Un nouveau modèle économique pour les lieux de culte ?
La Divine box se veut comme un tremplin pour aider les monastères et abbayes à se développer.
Pas spécialement orienté sur l'aspect catholique, ni même religieux en général, l'idée présentée est plutôt celle d'un commerce en circuit court.
Le site propose des produits de qualité, à un prix juste. Les acheteurs achètent ainsi pour le plaisir de ce qu'ils reçoivent. Ils aident ainsi également les moines et les soeurs à subvenir à leurs besoins mais l'idée reste bien celle d'un commerce juste et non d'une subvention de lieux catholiques.
Par ailleurs, si d'autres confréries décident de suivre le modèle de l'abbaye de Boulaur, cela pourra permettre la subvention et l'entretien de bâtiments, parfois classés, mais pour lesquels il est difficile de trouver des fonds.