La société d’autopartage Turo va s’installer en France en juin. L'expansion intervient à un moment où le tourisme post-Covid commence à s’accroître et où location d'une voiture sera de plus en plus difficile et coûteuse en raison des pénuries de semi-conducteurs et des problèmes de chaîne d'approvisionnement.

Turo se lance sur le marché français

Turo, entreprise américaine d‘autopartage, a acquis son concurrent français OuiCar, s’ouvrant ainsi au marché français et soutenant par là même ses plans d'expansion plus larges en Europe. Turo n'a pas communiqué les termes de l'accord, mais il s'agit d'une acquisition qui impliquera dans un premier temps le maintien de la marque OuiCar avant d'assimiler OuiCar sous l'égide de Turo à l'avenir.

Outre aux États-Unis, et maintenant en France, le service Turo est disponible au Royaume-Uni et au Canada. L'entreprise affirme qu'elle couvre 8 000 villes, avec plus de 2 millions d'invités actifs et 217 000 véhicules actifs sur la plateforme au 31 mars.

Dépôt d’une demande d’introduction en bourse

Turo a déposé une demande d'introduction en bourse plus tôt cette année. La société n'a cependant pas communiqué d'informations sur le nombre d'actions qui seront offertes dans le cadre de cette entrée en bourse ou sur la fourchette de prix.

L'entreprise n'a pas non plus voulu partager de mises à jour sur son processus d'introduction en bourse. Toutefois, un porte-parole de l'entreprise a affirmé que Turo surveillait les conditions du marché boursier pour assurer le succès de son entrée en bourse.