Les filtres de cigarette abandonnés polluent massivement l’environnement, mais une entreprise de l’Oise démontre qu’il est possible de transformer ces déchets en ressource utile. TchaoMégot vient en effet de franchir un cap en déployant une nouvelle machine à grande capacité, capable de dépolluer jusqu’à vingt fois plus de mégots que l’équipement précédent.

La naissance ambitieuse de TchaoMégot

Implantée dans l’Oise, TchaoMégot est issue de l’initiative de son fondateur, Julien Paque. L’idée est née d’une observation frappante : la France demeure l’un des plus gros marchés de cigarettes en Europe, et les mégots, pourtant considérés comme de simples résidus, s’avèrent en réalité très difficiles à décomposer naturellement. S’appuyant sur une formation technique pointue, il s’est lancé le défi de concevoir un procédé de recyclage permettant de valoriser la fibre contenue dans le filtre.

En choisissant d’établir son siège social à Bresles, dans l’Oise, TchaoMégot a d’emblée capitalisé sur un environnement dynamique, à proximité de plusieurs pôles d’innovation. Ce positionnement territorial n’est pas anodin : l’objectif est de faire rayonner l’entreprise sur tout le territoire français, en commençant par la région Hauts-de-France où la sensibilisation à la réduction des déchets s’intensifie depuis plusieurs années.

Le pari initial consistait à allier écologie, économie circulaire et innovation technologique. Puisque le déchet en question — le filtre de cigarette — est hautement contaminant, il fallait impérativement mettre au point un procédé fiable pour retirer la quasi-totalité des agents polluants. Aujourd’hui, TchaoMégot est passé d’un stade artisanal à un stade industriel, avec à la clé une véritable prouesse : le remplacement de sa « petite » machine de dépollution par un modèle bien plus volumineux, plus performant et capable de répondre à une demande en forte croissance.

Quand le recyclage des mégots devient un impératif

Les chiffres relatifs à la consommation de cigarettes en France sont éloquents. Chaque année, des dizaines de milliards de cigarettes sont fumées, entraînant la production massive de filtres. Or, ces filtres sont généralement composés de cellulose acétate, un matériau qui se dégrade très lentement et peut relâcher dans la nature nombre de substances nocives pour la faune, la flore et la santé humaine. D’après les estimations de l’ADEME (Agence de la transition écologique), un mégot peut polluer plusieurs centaines de litres d’eau en raison des métaux lourds et produits toxiques qu’il renferme.

Face à l’ampleur du problème, la responsabilité écologique est devenue un sujet majeur pour les acteurs du monde économique. Les collectivités locales commencent à se mobiliser pour mieux collecter et traiter ces déchets, et nombre d’entreprises privées s’intéressent aussi à des solutions de recyclage. Dans ce contexte, TchaoMégot est parvenu à nouer des partenariats multiples avec les municipalités, des sociétés de maintenance de cendriers, mais aussi des groupes industriels sensibles à l’idée de réduire leur empreinte environnementale et de s’inscrire dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE).

La plupart des filtres sont faits de cellulose acétate, un matériau semi-synthétique qui n’est pas biodégradable à court terme. Il agit comme une barrière physique retenant des particules toxiques (nicotine, goudrons, métaux lourds), ce qui complique sa décomposition dans l’environnement.

Pourtant, la valeur ajoutée potentielle de cette matière est bien réelle. Une fois dépolluée, la fibre peut servir d’isolant ou être utilisée dans l’univers du textile. C’est précisément là que se situe le savoir-faire de TchaoMégot : extraire les éléments indésirables pour conférer une seconde vie aux mégots sous forme de plaques isolantes, de rouleaux d’isolant pour machines ou encore pour du rembourrage dans certaines vestes.

De la R&D à la pratique : le pari de la transformation

Dès le départ, l’entreprise a investi dans une machine initialement conçue pour l’extraction d’arômes, employée habituellement dans les domaines pharmaceutiques ou alimentaires. Cette adaptation, unique en son genre, a exigé des heures de recherche et développement, menées par Julien Paque et son équipe. L’enjeu : rendre cet équipement compatible avec la séparation des polluants contenus dans les mégots.

Le principe est basé sur l’utilisation de CO2 supercritique. Quand il est porté à une température et une pression spécifiques, le CO2 change de propriété et agit comme un solvant « propre », apte à extraire différentes substances sans recourir à des solvants chimiques classiquement employés dans l’industrie lourde. Cette technique permet de réduire drastiquement l’impact environnemental du procédé de recyclage. Dans un circuit fermé, le CO2 est récupéré, réutilisé et n’est pas émis dans l’atmosphère.

Le CO2 supercritique est obtenu en portant le dioxyde de carbone au-delà de son point critique (≈31°C et 73,8 bars). Dans cet état, le CO2 adopte des propriétés intermédiaires entre liquide et gaz, ce qui le rend très efficace pour solubiliser certains composés organiques, tout en étant facile à séparer une fois la pression relâchée.

La machine expérimentale mise en service lors des premières années de TchaoMégot traitait jusqu’à 10 litres de matière par heure, soit environ 7 200 mégots. Ce seuil convenait pendant une phase d’amorçage, quand les collectes étaient encore modestes. Toutefois, à mesure que l’entreprise a signé de nouveaux contrats de collecte et que les volumes de mégots se sont multipliés, il est apparu indispensable de monter en puissance.

La nouvelle machine : une montée en puissance orchestrée

Pour répondre à cette exigence grandissante, TchaoMégot a acquis une nouvelle installation industrielle, avec une capacité revue à la hausse : elle peut traiter jusqu’à 200 litres de mégots par heure, soit vingt fois plus que l’équipement précédent. On estime que cela correspond à environ 144 000 filtres de cigarette. Cette progression prodigieuse permet à la société de viser une capacité de 300 tonnes par an.

Cette montée en puissance a été rendue possible grâce au déménagement de la société dans de nouveaux locaux à Bresles, spécialement aménagés pour accueillir une infrastructure industrielle plus imposante. Outre la taille de la machine, le processus de dépollution est resté fidèle au même principe : un fonctionnement en circuit fermé, sans eau, sans solvant toxique, et avec une extraction méticuleuse des substances polluantes.

Le système de base n’a pas changé : séparation des polluants par CO2 supercritique, récupération de la fibre de cellulose acétate, circuit fermé. La principale différence réside dans la capacité horaire (200 litres au lieu de 10) et la taille de l’équipement, désormais calibré pour traiter des volumes considérablement supérieurs, répondant ainsi à la demande croissante.

Cette évolution industrielle va de pair avec un perfectionnement technique : la pompe est plus puissante, les cuves de séparation plus vastes, et l’architecture générale de la machine permet un flux continu, améliorant ainsi la rentabilité horaire. Par ailleurs, les effluents toxiques extraits sont concentrés en très faible volume, évitant leur dispersion dans l’air ou l’eau. Le ratio reste très favorable : 30 litres de fibres dépolluées ne génèrent que 100 ml d’effluents, soit 0,3 % de la matière traitée.

Du mégot au matériau isolant : un cycle repensé

Dans la chaîne de production de TchaoMégot, le filtre de cigarette récupéré fait d’abord l’objet d’un prétraitement : nettoyage des impuretés (cendres, tabac, déchets divers), tri des composantes encore réutilisables, puis séchage. Dans la nouvelle machine, il subit l’extraction au CO2 supercritique qui retire plus de 4 000 substances nocives. La fibre purifiée est alors inodore et dépourvue de résidus toxiques.

Ensuite, cette fibre est conditionnée en plaques isolantes ou en rouleaux. Selon l’épaisseur et la densité, elle peut convenir pour l’isolation thermique ou acoustique (par exemple dans des machines industrielles qui doivent respecter des normes phoniques), ou s’intégrer dans des pièces de textile, comme rembourrage. Le potentiel d’innovation est vaste : l’isolant peut trouver sa place dans des emballages, des équipements de protection, voire dans la construction.

Bon à savoir

La fibre issue des mégots possède un pouvoir isolant significatif, proche de celui d’autres laines synthétiques, avec un impact carbone réduit si l’on tient compte du fait qu’elle provient de déchets revalorisés. Dans une démarche d’économie circulaire, cette transformation permet de réduire la consommation de matières premières nouvelles.

TchaoMégot insiste sur le fait que seuls des dérivés non toxiques ressortent de la transformation, en circuit fermé. Cette attention portée à chaque étape du cycle de production était un prérequis pour obtenir certaines certifications et être reconnu comme un acteur sérieux de la lutte contre la pollution des mégots.

Une reconnaissance institutionnelle et des brevets protégeant le concept

Pour asseoir sa crédibilité, TchaoMégot a obtenu le label GreenTech Innovation délivré par le Ministère de la Transition écologique. Ce label met en lumière les solutions prometteuses dans le domaine du développement durable. Par ailleurs, l’Ineris (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) a validé l’efficacité et la fiabilité du procédé de dépollution, ce qui rassure les partenaires sur la robustesse du système.

Parallèlement, l’entreprise a déposé des brevets au niveau mondial, protégeant ainsi son process de dépollution inédit. Cela constitue un atout stratégique majeur : dans un contexte où les industriels cherchent de nouvelles solutions pour limiter l’impact écologique de leurs activités, disposer d’une technologie brevetée en exclusivité peut ouvrir la voie à des partenariats significatifs et renforcer la compétitivité.

GreenTech Innovation

Le label GreenTech Innovation récompense les start-up et PME proposant des solutions novatrices pour répondre aux grands défis de la transition énergétique, de l’économie circulaire, de la mobilité durable ou encore de la protection de la biodiversité. Obtenir ce label signifie notamment rejoindre un écosystème d’entrepreneurs reconnus et participer à des évènements dédiés aux innovations vertes.

Grâce à cette protection intellectuelle, TchaoMégot peut développer des installations sur d’autres sites ou envisager des accords de licence avec des groupes étrangers, tout en préservant son avance technologique. C’est un point crucial, car le recyclage des mégots pourrait devenir, à terme, une activité à part entière dans plusieurs secteurs — par exemple, la chimie verte ou la valorisation des déchets toxiques.

Une dynamique de marché : quelles retombées économiques ?

Le déploiement d’une nouvelle machine de grande capacité n’est pas seulement un progrès environnemental : il permet à TchaoMégot d’accroître son volume de production et de traiter davantage de commandes de collectivités et d’entreprises clientes. Concrètement, la société se positionne sur un marché de niche en pleine croissance, lié au recyclage de déchets dangereux. Les mégots de cigarette étant largement répandus, le potentiel économique est loin d’être négligeable.

En France, plusieurs dispositifs de collecte se sont multipliés : cendriers urbains, points de collecte chez les entreprises, partenariats avec des restaurateurs et des gérants d’immeubles. Chaque mégot collecté devient une source potentielle de matières premières pour TchaoMégot, qui facture un service de recyclage tout en générant un produit à valeur ajoutée, l’isolant. C’est ce qu’on appelle un modèle économique “double flux” : rémunération par la récupération/traitement et revente du matériau fini.

Par ailleurs, les incitations législatives françaises et européennes poussent de plus en plus les entreprises à adopter des programmes de recyclage. La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) ne s’applique pas encore pleinement aux mégots, mais la réglementation sur la pollution diffuse est en constante évolution. On peut imaginer que les fabricants de cigarettes seront encouragés, voire contraints, à financer des systèmes de gestion de leurs déchets. Sur le plan financier, TchaoMégot se situe donc dans une position stratégique pour capter des opportunités futures.

Dans le même temps, la valeur économique de la fibre isolante est liée à la fois à son propriétaire intellectuel (TchaoMégot) et à sa qualité d’isolant reconnue. Puisque le marché de l’isolation écoresponsable est en expansion, la demande pour des matériaux durables, légers et performants ne cesse de croître, que ce soit dans le bâtiment, l’équipement industriel ou le secteur automobile.

Économie circulaire : Modèle économique visant à prolonger le cycle de vie des produits via le recyclage, le réemploi et la réduction des déchets.
Valorisation : Processus de transformation d’un résidu ou d’un déchet en produit à haute valeur économique ou écologique.

Enfin, la consolidation financière de TchaoMégot est soutenue par un positionnement unique : celui d’une entreprise française répondant à une problématique globale de pollution. Les investisseurs à la recherche de projets à fort impact environnemental pourraient être séduits par une telle solution. Le marché ESG (Environnement, Social, Gouvernance) se développe et attire des fonds spécialisés dans l’innovation verte. C’est une perspective solide pour maintenir la croissance à moyen et long terme.

Le cadre juridique français et les enjeux futurs

Sur le plan légal, la France a déjà instauré des mesures fortes pour lutter contre la pollution plastique et améliorer la gestion des déchets. Bien que le mégot ne soit pas un “plastique” au sens strict, il contient de la cellulose acétate, qui est considéré comme un polluant. Plusieurs initiatives locales interdisent de jeter ses mégots sur la voie publique, passibles d’amendes, et favorisent le développement de réseaux de collecte.

Dès lors, TchaoMégot profite d’un contexte réglementaire de plus en plus stricte, où les entités publiques comme les fabricants de cigarettes pourraient être mis à contribution pour financer la dépollution. La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) vise en effet à responsabiliser ceux qui mettent des produits sur le marché quant à la fin de vie de ces produits. Des négociations sont en cours pour inclure éventuellement les mégots dans le champ d’application de la REP.

Par ailleurs, la législation encourage les initiatives entrepreneuriales qui s’inscrivent dans les objectifs de l’économie circulaire. C’est dans cette optique que le processus mis au point par TchaoMégot a été labellisé GreenTech Innovation. Grâce à ces dispositifs d’accompagnement, la société peut bénéficier d’une visibilité accrue, de conseils, voire de subventions. Cela facilite les partenariats publics-privés, ce qui est un facteur clé de réussite dans le secteur du traitement des déchets.

Sur le plan propriété intellectuelle, les brevets mondiaux accordent à TchaoMégot une assise solide pour anticiper les évolutions législatives et réglementaires, en France comme ailleurs. L’entreprise peut ainsi sécuriser son innovation et négocier depuis une position de force, si d’autres pays souhaitent importer ou reproduire le procédé.

Une organisation interne repensée pour un meilleur rendement

L’agrandissement du site et l’acquisition de la nouvelle machine ont engendré une refonte complète des flux de production. Désormais, les mégots arrivent dans des zones de réception dédiées, où ils sont triés selon la provenance. Les processus de séparation (cendres, tabac, déchets annexes) sont optimisés, et le temps de séchage est modulé en fonction du taux d’humidité, qui varie selon les régions où les mégots ont été collectés.

Le travail est désormais organisé en lignes de production clairement définies, assurant un gain de temps et de productivité. Les phases de prétraitement (nettoyage, tri, séchage) sont en partie automatisées, de même que l’intégration des mégots dans la nouvelle machine d’extraction. Enfin, la récupération du concentré toxique (les fameux 4 000 substances différentes) et la mise en rouleau de la fibre isolante se font dans des zones séparées, répondant à des normes strictes de sécurité industrielle et de traçabilité.

Comment fonctionne la traçabilité ?

Chaque lot de mégots est enregistré et étiqueté dès son arrivée. Les informations (date, lieu de collecte, volume) sont stockées dans une base de données interne. On suit ensuite le parcours du lot jusqu’à l’obtention de la fibre, ce qui garantit la transparence auprès des partenaires et facilite la remise de certificats de recyclage.

Les résultats semblent déjà positifs : l’organisation plus fluide favorise une réduction des temps morts, un meilleur suivi des paramètres de qualité et une réponse plus rapide aux commandes des collectivités locales ou des entreprises souhaitant recycler des volumes importants de mégots. Cette industrialisation conforte TchaoMégot dans sa capacité à se distinguer sur un marché compétitif où la vitesse de traitement et le respect de l’environnement sont devenus des critères majeurs de sélection.

L’esprit RSE au cœur du projet

En plus de la démarche environnementale évidente, TchaoMégot renforce son engagement sociétal. Le site de Bresles emploie des profils divers et mise sur la formation continue. La dimension RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) ne se limite pas au recyclage : l’entreprise cherche également à promouvoir la sensibilisation auprès des fumeurs et des entreprises sur l’impact des mégots dans l’environnement, mais aussi sur l’économie circulaire dans son ensemble.

Des ateliers pédagogiques ou des actions de communication peuvent être organisés afin d’expliquer au public comment les mégots, perçus comme des déchets insignifiants, recèlent en fait une fibre transformable en isolant. Cette communication joue un rôle clé pour asseoir la légitimité de TchaoMégot et encourager un maximum d’acteurs à recourir à ses services.

Initiatives RSE de TchaoMégot

Communication environnementale : campagnes d’information auprès des clients et collectivités.
Prévention : valorisation des solutions de collecte (cendriers sur pied, cendriers muraux) et installation de points de recyclage.
Formation interne : intégration de nouveaux salariés via des programmes spécialisés en économie circulaire et en procédés chimiques verts.

Perspectives : un modèle reproductible sur le territoire

À plus long terme, TchaoMégot envisage d’essaimer son concept dans d’autres régions de France, voire à l’international. L’actuel site de Bresles est un prototype d’usine à grande échelle, destiné à prouver la faisabilité industrielle du process. Si la demande de traitement de mégots croît, la société pourra envisager de construire ou de licencier des unités similaires dans d’autres bassins de consommation de cigarettes.

Le potentiel de développement ne se limite pas aux mégots. Le savoir-faire acquis dans la mise en œuvre du CO2 supercritique peut être transposé à d’autres déchets contenant des substances polluantes, sous réserve de recherches complémentaires. En parallèle, la société pourrait nouer des partenariats avec des fabricants de matériaux, des laboratoires de recherche ou des organismes publics impliqués dans la dépollution de sites industriels.

D’un point de vue économique, l’objectif de TchaoMégot est de maximiser ses ressources pour continuer d’investir dans la R&D. Des progrès restent possibles pour rendre la fibre encore plus performante ou explorer de nouveaux débouchés dans l’industrie automobile, le bâtiment ou l’aéronautique. L’une des pistes pourrait concerner la personnalisation de l’isolant, afin de répondre à des besoins très précis en termes de résistance thermique, phonique ou de densité.

En outre, l’entreprise pourrait jouer un rôle moteur dans l’émergence d’une filière structurée dédiée au recyclage des mégots sur le territoire français. Actuellement, les acteurs du secteur opèrent souvent de manière dispersée, et la sensibilisation des consommateurs est encore incomplète. En créant un véritable écosystème autour de la valorisation des mégots, TchaoMégot participe à la création d’emplois locaux, au renforcement de l’image verte des municipalités et au développement économique régional.

Vers une industrialisation responsable

La mise en service de la nouvelle machine de TchaoMégot dans l’Oise illustre le passage à une nouvelle ère : celle de l’industrialisation verte. Avec un procédé unique en France, un positionnement stratégique sur le recyclage d’un déchet particulièrement polluant et des partenariats déjà solides, TchaoMégot ouvre la voie à une plus grande responsabilisation des acteurs publics et privés dans la gestion des mégots.

Les avancées technologiques, soutenues par la reconnaissance officielle du Ministère de la Transition écologique, confirment la pertinence du modèle. L’entreprise propose un service complet, de la collecte à la valorisation, tout en inscrivant sa démarche dans une logique d’économie circulaire. Les nouvelles opportunités créées (tant sur le plan financier qu’industriel) démontrent qu’écologie et rentabilité peuvent être conciliées.

Dans un monde où la performance économique se conjugue de plus en plus avec l’exigence environnementale, TchaoMégot démontre qu’un simple déchet peut devenir une ressource précieuse et un levier d’innovation durable.