La société française Sabella a reçu l'autorisation officielle de déployer deux hydroliennes au large de la région Bretagne, en France, dans le cadre du projet TIGER soutenu par l'UE.

Une autorisation qui permet le lancement du projet

L'autorisation pour le déploiement des deux hydroliennes de 250 kW de Sabella a été signée par le préfet du Morbihan, Pascal Bolot.
 
L'autorisation permettra l'installation des turbines pour une période de trois ans, qui sera menée par Morbihan Hydro Energies, qui est une société collaborative établie par 56 Energies et Sabella.
 
« Sabella est ravie de cette décision, qui nous permet d'aller de l'avant avec les essais de performance, les activités de maintenance et la fiabilité des deux hydroliennes de conception légèrement différente », a déclaré Sabella.
 

Le projet TIGER

Le déploiement fait partie d'un projet de 45,4 millions d'euros soutenu par l'UE, le projet TIGER, une initiative de coopération européenne entre la France et le Royaume-Uni, soutenue par le programme Interreg.
 
Ce programme, financé par le fonds FEDER, vise à promouvoir les échanges économiques et sociaux entre les régions et à soutenir des projets de recherche et de développement, notamment dans le domaine de la transition énergétique.
 
Le montant éligible pour le développement du site du Morbihan dans le cadre du projet TIGER est d'environ 8 millions d'euros. Ce montant comprend la construction et l'installation des deux hydroliennes et du poste de livraison à terre, la mise en œuvre des mesures de suivi environnemental, l'ensemble des études ainsi que les coûts de gestion du projet, selon Morbihan Hydro Energies.
 

Quel est l'objectif du projet TIGER ?

L'objectif du projet TIGER, qui réunit 18 organisations britanniques et françaises, est de développer, de tester et de démontrer plus avant les technologies d'hydroliennes sur des sites marémoteurs sélectionnés dans la Manche.
 
Dirigé par Offshore Renewable Energy (ORE) Catapult, TIGER rassemblera des preuves tangibles pour vérifier la voie de la réduction des coûts de l'énergie marémotrice, et confirmera également comment l'énergie marémotrice peut contribuer aux objectifs de zéro émission en 2050 que le Royaume-Uni et la France s'efforcent d'atteindre.