PowerZ : l’apprentissage via jeux vidéos
PowerZ c’est le nouveau projet d’Emmanuel Freund, ancien patron d'Isidore et de Shadow. L’objectif ? Créer une start-up qui aide les enfants à apprendre.
« Les enfants ne veulent pas s’arrêter de jouer quand on les appelle pour manger. C’est bon signe, non ? ». C’est ce que nous confie Emmanuel Freund, ce grand idéaliste, quand il parle des prémices de son projet PowerZ.
Mais PowerZ, qu’est-ce que c’est ?
Apprendre en s’amusant avec PowerZ
PowerZ, le rêve de son fondateur Emmanuel Freund
PowerZ est une start-up française qui a pour objectif de réconcilier la tech avec le domaine de l’éducation. Dernièrement, le monde de la Edtech n’a eu de cesse de nous impressionner et de se remettre en question, crise sanitaire oblige !
Le fondateur de PowerZ, c’est l’utopiste Emmanuel Freund. Ce grand rêveur avait déjà créé deux entreprises dans le secteur Edtech : Isidore en 2004, société qui développe des ordinateurs tactiles pour favoriser l’autonomie des personnes âgées, et Shoadow en 2012, qui développe un PC virtuel surpuissant que l’on héberge dans un cloud.
Il le confesse volontiers : « J’ai besoin de rêver. Quand on rêve, tout devient plus facile. » Sûrement l’un des facteurs essentiels qui l’a poussé à créer PowerZ.
Apprendre grâce au jeu vidéo
PowerZ, comment ça marche ? PowerZ est en réalité un jeu vidéo éducatif qui se consacre aujourd’hui aux enfants de 6 à 12 ans. L’objectif est d’offrir une expérience pédagogique complète et amusante. Les enfants peuvent alors apprendre les maths, le français l’histoire, la géographie ou l’astronomie tout en s’amusant.
Edtech : PowerZ, le projet qui suit la tendance
Un projet dans la tendance actuelle
Depuis la crise sanitaire de la COVID-19, le secteur de la Edtech ne cesse d’évoluer. On a pu observer beaucoup de changements ces six derniers mois. Certains élèves comme Maxence Espagnet avaient créé leur propre application, d’autres start-up s’étaient consacrées aux cours particuliers, comme GoStudent, par exemple.
PowerZ, elle, s’empare d’une tendance en cours et lance son jeu vidéo pédagogique qui connaît ses premiers retours. Si de base le jeu n’était disponible que sur PC ou MAC, aujourd’hui l’entreprise s’adapte aux besoins du marché et crée une version disponible sur l’iPad. Attention tout de même, la sauvegarde dans le cloud n’est toujours pas possible depuis l’iPad.
Sur les objectifs, le fondateur reste vague. Il croit réellement en son projet et exprime à plusieurs reprises le fait que cela pourrait devenir un véritable succès. En effet, PowerZ a tous les ingrédients pour devenir la recette numéro 1 d’un apprentissage fun et ludique :
- Il n’existe aucun concurrent sur le marché ;
- Le fondateur a déjà créé des Edtech par le passé et connaît ses tenants et aboutissants ;
- PowerZ s’adapte au niveau des enfants. En effet, grâce à son intelligence artificielle, le jeu s’adapte au niveau de chacun ;
- Cette solution est plus économique que des cours particuliers.
Un pari sur l’avenir et un modèle économique audacieux
La jeune pousse PowerZ utilise un modèle économique aussi audacieux qu’original. En effet, les utilisateurs qui souhaitent apprendre grâce à ce jeu vidéo paient ce qu’ils souhaitent pour jouer. Il n’y a pas de montant minimum ni maximum.
Cela pourrait être un pari risqué fédérateur de stress pour le dirigeant, et pourtant, celui-ci reste très enthousiaste et confiant : « Il y a deux milliards d’enfants et c’est l’un des rares marchés où il n’y a pas de géant : Amazon n’y est pas, Google et Microsoft non plus. Si PowerZ est le seul jeu que les parents autorisent, cela peut devenir un succès incroyable ».