La startup française Nudj, championne du jacquier en France
La start-up Nudj souhaite révolutionner l'industrie alimentaire. Son produit phare : le jacquier comme alternative à la viande.
Les fondateurs de Nudj, les frères Barthélemy Peuchot et Foucauld Peuchot, passionnés par l'évolution des modes de consommation, se sont creusés la tête pour trouver comment changer l'industrie alimentaire de l'intérieur. Lors d'un voyage en Inde, ils ont découvert le jacquier, une ressource largement inexploitée en Occident, pourtant source de protéines naturelles, riche en fibres et en vitamines, et ont eu l'inspiration de lancer leur marque en 2020.
Une alternative à la viande
Le jacquier est la plus ancienne alternative naturelle à la viande qui existe, affirment les fondateurs. « Une fois cuite, la chair fondante et filandreuse de notre tendre jacquier est très similaire à celle du porc ou du poulet. Les Indonésiens le cuisinent dans des plats chauds depuis des milliers d'années. C'est notre tour ».
Nudj se décrit comme une start-up d'impact, affirmant que les consommateurs français peuvent désormais remplacer le « moment viande » par des recettes super saines et super savoureuses, sans ingrédients ultra-transformés :
- Galettes végétales au poivre et au piment : composées à 64,9% de fruits de jacquier, de chapelure, de poivrons, de levure, d'épices, d'huile de tournesol, de vinaigre, d'oignon, de sel, d'ail et de piment ;
- Galettes de légumes à la tomate et à l'oignon grillé : composées de 67% de fruits de jacquier, de chapelure, d'oignon grillé, de levure, d'huile de tournesol, de tomate, d'épices, d'ail, de sel et de jus de citron ;
- Nuggets originaux : composés de 50% de fruits de jacquier, de chapelure, d'oignons cuits, d'huile de tournesol, de levure, de farine de pois, de concentré de tomates, de paprika fumé, de farine de blé, de sel et d'ail.
Une production respectueuse de l’environnement
Pour encourager la production locale, Bart et Foucauld se sont rendus en Guyane pour planter plusieurs jacquiers.
Et par respect pour la planète, les produits voyagent en bateau pour limiter leur empreinte carbone, laissant quelques grammes de CO2 par kilomètre, presque rien par rapport à la production de viande bovine en France, qui provoque également 18 fois plus de CO2 et 32 fois plus d'eau.