La commercialisation d'une imprimante 3D pour ADN
La startup, installée à Paris et à San Francisco, a aussi rejoint le programme américain Molecular Encoding Consortium. Celui-ci regroupe notamment l'université de Harvard et le Broad Institute.
DNA Script est une stratup française née en 2014 dans la capitale. Cette année, la jeune entreprise attire les regards et les investisseurs sur son projet : une imprimante 3D permettant de générer de l'ADN « seulement quelques heures ».
« Cette imprimante à ADN, la première en son genre, permet aux chercheurs d’écrire de l’ADN aussi facilement qu’ils peuvent le lire », explique Thomas Ybert, le président et cofondateur de DNA Script.
C'est après une importante levée de fonds que l'entreprise se focalise maintenant sur la mise en place d'un beta test auprès de ses laboratoires partenaires.
Des objectifs audacieux
À côté de son projet d'imprimante 3D, la startup travaille aussisur des solutions permettant de stocker les informations d'ADN. Tout cela avec une faible consommation d'énergie.
L'ADN de synthèse est la solution qui se présente. Pour cela, « des catalyseurs enzymatiques, par opposition aux catalyseurs chimiques traditionnels » sont utilisés. Ce qui « rend plus rapide, plus efficace et plus facile la synthèse de l’ADN ».
Pour DNA Script, la possibilité de lire et d'écrire des séquences ADN serait un avantage considérable. « En cas de maladie infectieuse due à des agents viraux ou des bactéries, il est primordial d’identifier rapidement l’agent pathogène qui cause l’infection […] », un moyen de « développer des vaccins spécifiques à un virus mais aussi à chaque patient ».
La startup, installée à Paris et à San Francisco, a aussi rejoint le programme américain Molecular Encoding Consortium. Celui-ci regroupe notamment l'université de Harvard et le Broad Institute.
Enfin, le lancement de son imprimante 3D à séquences ADN est prévu pour 2022.