Une application qui veut aider chacun à mieux gérer son argent tout en s’amusant : voici le nouveau projet lancé par la startup Mon Petit Placement et La France Mutualiste. Pour en savoir plus sur cette actualité, consultez le communiqué. Entre innovations numériques et volonté d’éduquer un large public, cette annonce tombe à point nommé, à l’issue de la Semaine de l’Éducation Financière (17-23 mars 2025).

Un jeu au service de l’apprentissage financier

Mon Petit Placement et La France Mutualiste viennent de lever le voile sur Flouze, une application mobile conçue pour démystifier la gestion de son budget et simplifier l’approche de l’investissement. Dans un pays où l’argent reste un tabou profondément ancré, ce nouveau dispositif se distingue par son accessibilité et son esprit ludique.

En effet, selon une étude menée en mars 2025*, 25 % des Français jugent leur niveau en éducation financière « insuffisant ». Parallèlement, 40 % d’entre eux estiment que « l’investissement n’est pas accessible » à tous. L’application Flouze tente donc de renverser cette tendance en proposant un programme d’initiation, encourageant l’utilisateur à se former étape par étape et à dépasser ses éventuelles réticences.

Le fonctionnement est simple : on télécharge l’application, on choisit un parcours adapté à son âge (une version est disponible pour les mineurs, l’autre pour les majeurs) et on progresse en validant des niveaux, à la manière d’un jeu vidéo. L’objectif : devenir suffisamment à l’aise avec les principes de base de la finance — comme la constitution d’une épargne de sécurité ou l’analyse des risques — pour mieux se projeter et, pourquoi pas, commencer à investir plus tard.

L’argent : un tabou qui freine l’initiative

En France, parler librement de son revenu, de ses placements ou encore de ses dépenses suscite encore parfois gêne et incompréhension. Les raisons sont multiples : une tradition culturelle, la crainte de se tromper, ou simplement le sentiment d’illégitimité face aux acteurs institutionnels. Or, l’ignorance financière peut conduire à de mauvaises décisions ou à un certain attentisme qui empêche de profiter d’opportunités.

Flouze s’attaque directement à cette problématique : l’ambition est de libérer la parole et de montrer que les connaissances en finance ne sont pas réservées à une élite. Les concepteurs souhaitent aussi stimuler l’esprit critique et la curiosité : au fil des quiz et des défis, l’utilisateur apprend à manipuler des notions clés comme la capitalisation, la diversification ou la gestion de risque. Ce qu’il faut retenir, c’est l’idée d’expérimenter, d’essayer sans crainte de se tromper, avant de passer à des actions plus concrètes dans le “monde réel”.

Un budget bien construit repose sur trois piliers : comprendre ses revenus, lister ses charges et déterminer son épargne mensuelle. Apprendre à prévoir permet de limiter les dépenses surprises et d’anticiper l’avenir. Flouze propose justement des exercices pour se familiariser avec cette logique, avec une approche ludique et progressive.

En intégrant l’idée que la gestion de l’argent n’est pas synonyme de calculs complexes, Flouze espère briser la « peur » autour de la finance. C’est cet état d’esprit qui anime également Mon Petit Placement dans ses activités quotidiennes : rendre la finance plus accessible passe par un accompagnement informatif, décontracté et pragmatique, adapté à chaque profil.

Focus sur Mon Petit Placement : le parcours d’une fintech lyonnaise

Créée en 2017 par Thomas Perret et Thibault Jaillon, Mon Petit Placement s’est fait connaître en proposant un modèle d’investissement « haut de gamme » à un public large. Si la société s’est vraiment lancée en 2020, son ADN repose sur l’éducation financière et la volonté de faciliter l’accès aux produits financiers. Aujourd’hui, elle met en avant trois types de portefeuilles d’investissement et une dizaine de placements thématiques, avec un accompagnement sur mesure.

Depuis son lancement, l’entreprise a exploré différentes approches pour démocratiser l’investissement : – publication d’un cahier de vacances dédié à l’argent, – organisation de formations en ligne suivies par plusieurs milliers de clients, – animation d’un blog (En Place) présentant des sujets économiques et financiers de manière accessible.

Mon Petit Placement affiche des résultats encourageants : plus de 25 000 clients et 180 millions d’euros d’encours sous gestion. Parmi ces adhérents, 60 % sont de nouveaux investisseurs et 40 % ont moins de 35 ans, preuve que le souhait d’apprendre à gérer son argent s’accompagne souvent d’une recherche d’accompagnement personnalisé.

Bon à savoir : la capitalisation

Capitaliser consiste à réinvestir ses gains ou ses intérêts dans un produit financier, permettant ainsi de faire « boule de neige ». Au fil du temps, ces intérêts réinvestis génèrent eux-mêmes des gains, accélérant la croissance du capital. Flouze aborde ce principe de manière ludique, pour comprendre l’impact de la régularité dans l’investissement.

En parallèle, Mon Petit Placement a développé un partenariat stratégique avec plusieurs grands noms de l’assurance et de la prévoyance, dont Générali et APICIL. Aujourd’hui, l’ajout de La France Mutualiste consolide encore la solidité du modèle et surtout ouvre la porte à de nouvelles actions communes, comme le lancement de l’application Flouze.

La France Mutualiste : un engagement au-delà de l’épargne

La France Mutualiste est depuis longtemps une institution réputée pour ses solutions d’épargne individuelle. Désormais adossée au groupe Malakoff Humanis, elle affirme encore plus sa vocation initiale : favoriser l’inclusion financière et sensibiliser le grand public à des notions de budget, de rendement et de risque. Cette démarche se remarque dans plusieurs initiatives :

– L’envoi d’un magazine trimestriel aux adhérents, avec une forte dimension pédagogique
– Un compte Instagram dédié à la vulgarisation de la finance pour les jeunes
– La publication, en 2024, d’une étude sur Les Français et l’épargne (avec Aurélie Jean pour la Fondation Jean Jaurès) où sept recommandations sont formulées pour accroître l’accès à l’épargne.

Selon Isabelle Le Bot, Directrice générale de La France Mutualiste et membre du comex de Malakoff Humanis, l’éducation financière est un « enjeu capital » si l’on veut rendre les individus acteurs de leur avenir financier. Ses propos rappellent ainsi la nécessité de casser les préjugés et d’expliquer concrètement les mécanismes d’épargne, tout en soulignant l’importance d’une gestion responsable et solidaire.

Comprendre la finance n’est pas seulement une question de chiffres. C’est un levier d’autonomie, de sérénité et de projection. Une bonne culture financière permet de comparer les offres, d’éviter les arnaques, d’anticiper les baisses de revenu ou de repérer des pistes d’investissement porteur. Dans un pays où l’épargne réglementée représente une part importante de l’économie, il est essentiel de sensibiliser chacun au rôle des marchés financiers.

Flouze : un parcours pour tous les âges

Si l’application entend s’adresser d’abord aux novices, elle a aussi pour vocation de séduire ceux qui ont déjà un peu d’expérience. Pourquoi ? Parce qu’elle se présente comme un jeu de progression. Un utilisateur plus aguerri pourra directement se confronter à des défis plus complexes (couvrant par exemple des sujets comme la bourse, l’immobilier ou la diversification internationale), tandis qu’un débutant pourra apprendre à son rythme.

Une spécificité notable reste la coexistence de deux parcours : – Un itinéraire pour les mineurs, plus adapté à l’exploration simple des notions de base, voire même au cadre familial
Un parcours pour les majeurs, qui autorise un approfondissement progressif et la mise en situation de stratégies d’investissement.

De ce fait, on comprend mieux le caractère « addictif » évoqué par les concepteurs de Flouze. L’attrait du « serious game » incite à continuer, à relever des challenges et à mesurer ses progrès. L’application reprend les mécaniques habituelles du jeu vidéo : badges, niveau à atteindre, score, mini-quêtes. Ce format interactif optimise la mémorisation et encourage la répétition, deux ingrédients clés de tout apprentissage.

Bon à savoir : la diversification

La diversification consiste à répartir ses placements dans plusieurs secteurs (technologie, santé, énergie, etc.), voire différentes classes d’actifs (actions, obligations, immobilier). Cette stratégie diminue les risques et permet de compenser des éventuelles baisses dans un secteur par la performance d’un autre.

Ainsi, Flouze ne se contente pas de donner quelques notions ponctuelles. Son ambition est de créer de la valeur sur le long terme, en aidant l’utilisateur à se souvenir des grands principes et, surtout, à les appliquer dans sa vie de tous les jours.

Au cœur de la Semaine de l’Éducation Financière

Le lancement officiel de Flouze a eu lieu le 17 mars 2025, en plein début de la Semaine de l’Éducation Financière, qui s’est déroulée du 17 au 23 mars 2025. Cet événement annuel a pour but de sensibiliser les citoyens et de valoriser les initiatives visant à rendre l’argent moins opaque.

La sortie d’une telle application en cette période n’est pas le fruit du hasard. Il s’agit d’un rendez-vous incontournable pour tous les organismes publics ou privés mobilisés sur la question. En effet, la Banque de France, la Fédération Bancaire Française ou encore diverses associations profitent de ce moment pour relayer des informations sur le budget, l’épargne ou l’investissement auprès d’un large public.

Mon Petit Placement et La France Mutualiste souhaitent ainsi donner un souffle nouveau à cette semaine dédiée. Plutôt qu’une campagne ponctuelle, Flouze se positionne comme un outil pérenne, accessible tout au long de l’année. Son fonctionnement sera régulièrement mis à jour, avec de nouveaux contenus en fonction de l’actualité économique, des retours utilisateurs et des partenariats.

Une vision mutualiste et engagée

On retrouve dans le projet Flouze l’ADN mutualiste qui caractérise La France Mutualiste : offrir des solutions inclusives, pensées pour le grand nombre, tout en préservant des valeurs de solidarité. L’éducation financière, intégrée dans la matrice RSE du groupe Malakoff Humanis, prend une dimension collective :

– Préserver l’égalité des chances
– Lutter contre l’illettrisme financier qui demeure un frein majeur à l’autonomie
Encourager la prévoyance et la création de patrimoine pour préparer les aléas de la vie.

Épargne : somme d’argent mise de côté régulièrement ou ponctuellement pour financer des projets futurs ou pallier les imprévus.

Placement : acte d’investir une partie de son capital dans un produit financier (assurance-vie, actions, obligations, etc.) afin de faire fructifier son épargne.

Risque : probabilité de subir une perte sur un placement. Il existe différents niveaux de risque en fonction des produits financiers choisis.

Bourse : marché où s’échangent des titres financiers (actions, obligations...). Les fluctuations de cours permettent d’enregistrer des gains ou des pertes.

Ce n’est pas la première fois que La France Mutualiste, épaulée par Malakoff Humanis, promeut ce genre d’initiative. Mais Flouze marque une nouvelle étape, en visant un public particulièrement large, des adolescents aux adultes plus confirmés dans leurs choix d’épargne.

Analyse : un besoin d’innover sur l’éducation financière

Si les dispositifs scolaires abordent la gestion de budget de façon sporadique, ils restent souvent trop théoriques. Or, pour captiver l’attention, l’interactivité s’avère indispensable. Les réseaux sociaux et les outils ludiques, comme Flouze, permettent de toucher les moins de 25 ans, mais également les adultes qui se sentent dépassés par l’économie. Cet aspect est essentiel dans un contexte de numérisation croissante du secteur bancaire. Les néobanques ou les applications de gestion de comptes facilitent l’accès à l’information, mais la confrontation aux risques demeure mal maîtrisée sans un encadrement pédagogique.

Les pays scandinaves ou anglo-saxons proposent des programmes d’éducation financière dès la petite enfance. En France, le sujet commence seulement à émerger. On observe néanmoins une évolution positive : de plus en plus d’outils de simulation, de podcasts spécialisés et de modules en ligne voient le jour. La concurrence se renforce, obligeant chaque acteur à innover en matière de contenu et de pédagogie.

Ainsi, Mon Petit Placement et La France Mutualiste misent sur le concept du serious game, une méthode ayant déjà fait ses preuves dans le domaine de la santé, de l’écologie ou encore du management. Les utilisateurs souhaitent désormais apprendre vite et bien, à travers des formats courts et ludiques. Cette quête d’efficacité pédagogique pourrait donner lieu à un développement d’autres applications similaires, dans les mois ou les années à venir.

La question reste néanmoins ouverte : comment adapter l’offre de Flouze à des réalités économiques et sociales très diverses ? Les concepteurs devront veiller à proposer des exercices concrets, tenant compte des disparités de revenu, de la situation professionnelle ou familiale. Il ne suffit pas d’apprendre la théorie de l’investissement en bourse si l’on ne maîtrise pas encore l’équilibre financier du foyer.

Les défis à venir pour Flouze

Malgré des retours déjà positifs de la part des premiers testeurs, plusieurs enjeux se dessinent pour cette application :

  • La pérennité du jeu : un serious game exige une mise à jour régulière, surtout quand il touche à la finance, un secteur très fluctuant.
  • L’inclusivité : proposer une navigation accessible aussi bien à un public jeune qu’à des seniors, avec une ergonomie et un vocabulaire adaptés.
  • L’orientation pratique : accompagner les utilisateurs avec des scénarios de la vie réelle (comment gérer un découvert, épargner pour un projet immobilier, etc.).
  • Le lien vers un apprentissage concret : relier les informations du jeu à des services financiers existants, notamment via Mon Petit Placement et La France Mutualiste, pour que l’utilisateur franchisse le pas.

Ces objectifs soulignent la volonté des deux partenaires de créer non seulement une application, mais un écosystème complet d’initiation à la finance. Dans un monde où l’argent demeure sensible, proposer un outil de médiation est un pari ambitieux, mais susceptible de rencontrer un écho favorable, à condition de bien articuler les différentes dimensions pédagogiques.

Bon à savoir : la notion de risque

Le risque en finance se mesure par la probabilité de voir la valeur d’un placement baisser au fil du temps. Il dépend de divers paramètres, comme la volatilité d’un marché ou la solidité d’une entreprise. Flouze aborde ce concept de manière ludique, via des simulations dans lesquelles l’utilisateur doit équilibrer rendement potentiel et risques encourus.

Le rôle clé de l’information et du suivi

Pour faire d’un public de novices de futurs « experts », la simple mise à disposition d’une application ne suffit pas. Il s’avère crucial de continuer à informer, à travers:

– Des webinaires et tutoriels complémentaires, pour approfondir certaines notions
– Des séances de questions-réponses en direct avec des conseillers financiers
– Des retours d’expérience d’utilisateurs qui ont déjà appliqué ces conseils dans leur vie quotidienne.

Ce suivi est essentiel pour éviter l’écueil du « je joue, j’apprends, j’oublie ». Consciente de cet enjeu, Mon Petit Placement propose depuis longtemps des formations en ligne et un blog, tandis que La France Mutualiste diffuse des contenus pédagogiques dans son magazine trimestriel. Flouze deviendra un point d’entrée ludique, mais le but est que l’utilisateur prolonge et affine sa compréhension grâce aux différents outils mis à sa disposition.

Il n’est d’ailleurs pas exclu que la société enrichisse son offre en collaborant avec des établissements scolaires ou des maisons de quartier, afin de rendre ces ressources toujours plus accessibles. L’idée serait alors de toucher un public qui n’aurait pas forcément l’initiative de chercher ces informations par lui-même.

L’impact sociétal : au-delà de la performance financière

Derrière ce projet de ludification, se cache un objectif plus large : rendre la population française plus autonome et plus critique face aux offres financières, pour éviter les errements ou les déconvenues provoquées par le manque de compréhension des mécanismes économiques. Plus les individus sont formés, plus ils sont susceptibles de prendre des décisions éclairées, y compris sur des produits d’épargne solidaire ou responsable.

Il s’agit donc aussi de donner aux citoyens les moyens de soutenir des causes qui leur tiennent à cœur, via des placements éthiques ou d’impact. Mon Petit Placement s’inscrit d’ailleurs dans cette logique, en proposant 10 placements thématiques et responsables, ce qui rejoint la démarche de La France Mutualiste, traditionnellement tournée vers l’intérêt collectif.

Avec Flouze, ces notions de responsabilité et de démocratisation de la finance prennent une forme inédite : apprendre en jouant, pour mieux comprendre que l’argent peut aussi être un levier de solidarité et de développement durable.

Perspectives de déploiement et potentiel d’évolution

Le lancement de Flouze n’est sans doute qu’une première étape. On peut imaginer, à terme, l’intégration de contenus plus spécialisés, comme la cryptomonnaie ou les produits structurés, afin d’élargir le champ des possibles. Les retours des premiers utilisateurs permettront certainement de calibrer le niveau de complexité à atteindre.

Il serait également envisageable de proposer un module spécifique pour les professionnels (par exemple, des artisans ou des commerçants qui souhaitent optimiser leur trésorerie ou mieux comprendre les solutions de financement disponibles). Cet axe B2B renforcerait la dimension d’inclusion financière, en rendant l’app plus transversale.

Du côté de La France Mutualiste, l’idée serait de prolonger ce travail d’éducation via de nouveaux services digitaux, à travers l’ensemble des canaux Malakoff Humanis. En effet, l’ambition RSE du groupe met désormais en avant l’éducation financière comme un pilier pour favoriser le bien-être économique des adhérents sur le long terme. Ainsi, la création de capsules vidéo, de podcasts ou d’ateliers interactifs pourrait accompagner l’usage de l’application.

Enfin, Flouze pourrait s’ouvrir à des collaborations avec d’autres acteurs : institutions publiques (Banque de France, ministères de l’Éducation ou de la Jeunesse), banques traditionnelles ou encore start-up de la finance verte. Les enjeux de l’éducation budgétaire sont multiples : diffuser les bons réflexes face aux arnaques en ligne, encourager l’épargne de précaution, inciter à la solidarité intergénérationnelle, etc.

Un potentiel outil de recherche et de suivi statistique

Au-delà de l’aspect purement ludique, Flouze pourrait devenir un instrument d’évaluation du niveau de connaissance financière des utilisateurs. En collectant des données — tout en respectant les réglementations RGPD, bien sûr —, il serait possible de dégager des tendances. Par exemple : à quel moment les utilisateurs peinent le plus à progresser ? Quels sont les concepts jugés les plus difficiles ? Les statistiques permettraient alors d’ajuster le contenu pédagogique.

De même, un suivi longitudinal (qui observe l’évolution d’une même cohorte d’utilisateurs sur la durée) offrirait l’opportunité de mesurer précisément l’impact de la gamification sur l’acquisition de connaissances financières. Cela présente un intérêt tant pour Mon Petit Placement, qui affine sa stratégie de démocratisation, que pour La France Mutualiste, qui pourrait mieux adapter ses supports d’accompagnement.

Ces données intéresseraient assurément les chercheurs et les pouvoirs publics, à l’heure où le soutien à l’éducation financière est perçu comme un enjeu de société majeur. Bien maîtriser l’argent est source de stabilité, voire de prévention contre le surendettement et l’exclusion bancaire. Flouze pourrait alors se transformer en baromètre utile pour l’ensemble de l’écosystème.

La connaissance financière pour tous

En lançant Flouze, Mon Petit Placement et La France Mutualiste montrent qu’ils ne se contentent pas d’une approche classique. Ils souhaitent sortir des sentiers battus, miser sur le jeu, sur la pédagogie et sur la curiosité pour stimuler l’envie d’apprendre. L’opération suscite déjà de nombreux commentaires positifs, et l’application pourrait bien devenir l’une des références pour l’éducation financière en France.

Cette initiative collective et innovante illustre la volonté de faire de la connaissance financière un outil d’autonomie et de solidarité, plutôt qu’un simple usage élitiste réservé à quelques initiés.