CMA CGM va réduire ses tarifs de transport sur les importations de détail en France et dans les territoires d’outre-mer. La décision de la société fait suite à l'appel lancé par le gouvernement français pour que les secteurs du transport maritime et du pétrole partagent leurs bénéfices afin de maîtriser l'inflation.

Un appel du gouvernement français

La décision de la compagnie fait suite à l'appel lancé par le gouvernement français pour que les secteurs du transport maritime et du pétrole partagent leurs bénéfices afin de maîtriser l'inflation.

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a demandé à CMA CGM et TotalEnergy d'utiliser une partie de leurs bénéfices pour aider les clients à supporter l'inflation élevée, a rapporté Reuters en début de semaine.

En réponse, CMA CGM a accepté de réduire les tarifs de transport de 500 € par conteneur de 40 pieds pour les biens de consommation importés en France métropolitaine.

Des réductions applicables à partir d’août 2022

Cette mesure devrait entraîner une réduction des taux de fret d'environ 10% pour les clients de la grande distribution.

La société réduira également ses tarifs de 500 € par conteneur de 40 pieds pour les importations vers les territoires français d'outre-mer. Selon la destination, cela représente une réduction de 10 à 20 %.

La réduction sera applicable pendant un an, à compter du 1er août.

La compagnie maritime a demandé aux détaillants de répercuter ces économies sur les consommateurs.

Un projet de production de biométhane en cours

Par ailleurs, CMA CGM et Engie ont convenu de co-investir dans le projet Salamandre dans le Nord de la France.

Le site sera situé dans le port du Havre et devrait devenir la première unité industrielle et commerciale de production de biométhane de deuxième génération.

Le début de la production est prévu pour 2026, avec une capacité annuelle de 11 000 tonnes de biométhane de seconde génération.

Pour répondre aux besoins de CMA CGM et du secteur maritime, le site devrait générer jusqu'à 200 000 tonnes par an de gaz renouvelable d'ici 2028. 

Les entreprises ont l'intention de finaliser leur décision d'investissement sur le projet dans le courant de l'année.