La start-up française Qantev boucle une levée de fonds de 10 millions d’euros pour identifier les remboursements de mutuelle à tort
La start-up renforce sa présence à l’international et poursuit le développement de son outil de détection des paiements à tort à destination des assurances.
Lancée en 2019 par Tarik Dadi et Hadrien De March, Qantev vient de boucler sa deuxième levée de fonds. Ce financement, qui s’élève à 10 millions d’euros, a été assuré par Elaia PSL Innovation Fund, son investisseur historique, ainsi que de nouveaux entrants : Omnes et Raise Ventures. Le premier tour de table de la start-up avait été réalisé fin 2020 et lui avait permis de collecter 1,5 million d’euros.
Un tour de table qui permettra à Qantev de recruter
Les 10 millions d’euros levés seront notamment dédiés au recrutement. Composée de 27 collaborateurs, Qantev compte atteindre une soixantaine de salariés d’ici un an, notamment dans la tech.
Par ailleurs, la start-up française veut poursuivre son déploiement à l’international. Son outil est déjà utilisé en France mais aussi en Europe, aux Etats-unis, et en Asie (Malaisie, Singapour, Thaïlande). Afin d’affirmer sa présence dans ces pays et d’en convaincre de nouveaux, Qantev envisage l’ouverture de bureaux sur place, d’abord à Singapour puis aux Etats-Unis.
Lutter contre les remboursements à tort
L’objectif de Qantev est d'identifier et éviter les remboursements à tort. Dans le domaine de l’assurance santé, qui est la cible de la start-up française, cela représenterait 5% des prises en charge. « Au total, on estime que cela représente 80 milliards de dollars au niveau international », ajoute Tarik Dadi, cofondateur de Qantev.
Ainsi, la solution proposée par cette start-up permet de faire gagner du temps aux entreprises et d’éviter les vérifications manuelles, grâce à un algorithme. L’intelligence artificielle analyse les données et alerte les assurances santé des erreurs et abus.