La start-up championne de l’inclusion cherche à collecter 350 000 euros
The Seed Crew, dont la solution allie jeu vidéo et formation à l'inclusion au travail, cherche à collecter 350 000 euros pour accélérer son développement.
La start-up toulousaine The Seed Crew lance une levée de fonds de 350 000 euros. The Seed Crew s’est fait connaître il y a un an avec RecovR, sa solution destinée aux entreprises. Le but de cette solution ? Allier jeux vidéo et ateliers visant à aborder les questions d’inclusion, de diversité et de qualité de vie au travail. Une levée de fonds qui permettrait à la sart-up d’accélérer son développement.
Une levée de fonds en vue d’un développement
La solution de Seed crew compte déjà quelque 1 500 utilisateurs. Parmi les institutions ayant fait le pari de RecovR, se trouvent notamment Sodexo, le Sicoval, Cheerz, Square Management ou encore AssoConnect. De même, la solution a reçu plusieurs soutiens de taille, comme Bpifrance, la région Occitanie ou encore Créalia.
Un début plus qu’encourageant; comme le note Chabane Hadji, cofondateur de The Seed Crew : « Les premiers retours sont très positifs. Ce qui laisse entrevoir le potentiel d’une approche bienveillante et didactique de la diversité au sein des entreprises, c’est donc une bonne nouvelle ». La levée de fonds devrait permettre à la start-up de poursuivre le déploiement de son produit, ainsi que d’agrandir ses équipes. Enfin, The Seed Crew espère développer une version en anglais de sa solution d’ici à l’horizon 2025.
Une solution axée sur l’intégration et la diversité
The Seed Crew résulte de la rencontre entre le studio de jeux vidéo éponyme et d’Olympes, une structure spécialisée dans la formation professionnelle en lien avec l’inclusion et l’égalité professionnelle. RecovR, sa première solution, a été lancée en 2022, après près de trois ans de recherche. Le but de cette solution est de proposer un outil entre le jeu vidéo et la capsule de formation.
Chabane Hadji explique que « Le jeu aborde les cinq grandes thématiques sources d’exclusion et de discrimination : handicap, sexisme, LGBTphobie, âgisme et racisme, à travers des saynètes de la vie de tous les jours en milieu professionnel. Chaque épisode dure 15 minutes pendant lesquels l’utilisateur incarne un personnage ». Chaque session de jeu peut accueillir jusqu’à 20 joueurs et dure trois heures.
Un jeu qui se veut novateur et qui permet aux joueurs d’incarner un personnage. La démarche cherche à être la plus immersive possible et à éviter de verser dans le moralisateur, comme le précise Julie Landès, fondatrice d’Olympes : « Lorsque l’on parle de sujets sérieux de façon trop pompeux et moralisateurs, on prend le risque de braquer les gens. En incarnant un personnage, cela permet aux utilisateurs de ressentir des émotions tout en prenant du recul par rapport à la situation à laquelle ils sont confrontés. Ils sont alors plus ouverts d’esprit et plus enclins à la discussion. Le jeu vidéo permet d’adopter une posture réflexive, c’est-à-dire de prendre conscience de leur manière d’agir, ou de réagir, dans les situations professionnelles ou formatives ».