Malgré que le confinement connu par le monde entrepreneurial en ce début d’année 2020 fut une période cruciale pour les finances et les activités des Start-ups, ce n’était pas forcément la période la plus dure à endosser. En effet, pour celles ayant pu traverser la mise en pause de l’économie, il est tant de repenser leur stratégie et faire preuve d’inventivité afin de rester en activité.

La problématique du financement

Chute de l’activité, chômage partiel, retards de paiement ou encore annulation de commandes auprès des fournisseurs… Tout comme les grandes entreprises, les start-ups ont elles aussi été confrontées à l’épidémie du Covid-19.

Les Prêts garantis par l’Etat (PGE) ont permis à un grand nombre de start-ups d’éviter l’effondrement de leur trésorerie et ainsi, d’éviter la faillite. Mais cette situation n’a pour autant pas écarté la dégradation de leur bilan, une accumulation de dettes et de finalement sortir de cette crise dans un état fragilisé.

L’objectif actuel repose maintenant sur la levée des capitaux propres dans le but de renforcer la structure financière, qui, du fait de la situation actuelle est un défi difficile à relever. En effet, les Business Angels, les fonds de venture capital (VC) ainsi que leurs souscripteurs (Limited Partners, LP) restent prudents et ne garantissent pas un investissement à la hauteur des exigences attendues, entrainant de probables cas de faillite dans les mois à venir.

La mise en place d’une stratégie « post-covid »

La mise en place de nouvelles stratégies reste donc une alternative essentielle pour les start-ups et les PME en quête de financement et,contraintes de rembourser les prêts qui ont été mis à leur disposition.

Comme dans chaque période « d’après-crise », il est important pour l’ensemble des commerces de repenser l’offre qui, dans le cas de la crise du Covid-19, a été mise à rude épreuve, suite à la fermeture obligatoire de la plupart des établissements du territoire. Mais il est tout aussi important pour les entreprises de s’adapter sans penser à la manière de vivre et de consommer de la période « d’avant-crise » en mettant en place des alternatives qui n’auraient, sans cette crise sanitaire, jamais été pensées (comme le made in France, l’approvisionnement local, le changement de cible, etc.).

Bien que la période que nous traversons soit inédite et difficile, les entreprises qui la traverseront en sortiront plus fortes, plus structurées, seront dotées d’un puissant gage de confiance et d’une forte capacité d’adaptation pour un avenir plus certain et durable.