Rosaly, une start-up française spécialisée dans les avances sur salaire, a levé 10 millions de dollars de nouveaux fonds, soit 7,5 millions de dollars en capital et 2,5 millions de dollars en dette. Les travailleurs peuvent accéder à leur salaire au fur et à mesure qu'il est gagné par l'entreprise. Rosaly prévoit d'utiliser ces fonds pour se développer sur de nouveaux marchés et produits européens.

10 millions de dollars pour la fintech Rosaly

Rosaly, fondée fin 2019 par Arbia Smiti, a levé son deuxième tour de financement, portant leur investissement total à près de 12M$.

La jeune pousse achève ainsi un tour de table réussi, auquel ont participé Fin Capital, rejoint par The Treasury VC, Haymaker, FJ Labs, Auxxo, LeFonds VC, Clocktower, Kraken Ventures, Audeo Ventures, Sie Ventures, et Moving Capital.

La société affirme que ce dernier tour de table contribuera à la mission de Rosaly, qui consiste à utiliser des solutions numériques pour aider les services des ressources humaines à améliorer le bien-être financier des employés et l'image de marque globale de l'employeur en ce qui concerne les avances sur salaire ou les paiements à la demande, accompagnés d'un système d'éducation financière.

L’avance sur salaire : fonctionnement

Les employés en Europe, contrairement à la majorité de la main-d'œuvre américaine, sont payés sur une base mensuelle. Cependant, 60 % d'entre eux vivent d'une paie à l'autre, recourant à des découverts ou à des prêts personnels aux taux d'intérêt exorbitants, ce qui les enferme dans un long cycle d'endettement.

Rosaly paie les employés quand ils le souhaitent. La fintech travaille avec les employeurs pour offrir des avantages en matière de bien-être financier qui améliorent la productivité, l'engagement, le recrutement et la rétention des employés, sans coût ni impact sur la trésorerie de l'entreprise.

Déploiement prévu en Europe

Rosaly entend utiliser les fonds pour renforcer les partenariats existants, lancer de nouveaux produits sur leur plateforme (coaching budgétaire, cashback et épargne salariale), et se développer sur de nouveaux marchés européens comme l'Italie, l'Allemagne et les Pays-Bas.