Deux entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes s'attaquent au marché américain
Découvrez comment Mithieux et Alpha3i se préparent à conquérir le marché américain grâce au Propulseur Export de Bpifrance.

Deux PME industrielles d’Auvergne-Rhône-Alpes passent la vitesse supérieure à l’export grâce à Bpifrance. Avec une offre qui colle aux besoins américains, Mithieux et Alpha3i ciblent un gain de part de marché, tout en verrouillant des enjeux douaniers, normatifs et financiers. Elles intègrent la quatrième promotion du Propulseur Export et affichent une ambition claire pour 2025-2027.
Propulseur export 2025 de bpifrance : leviers activés et objectifs mesurables
Bpifrance a lancé le 5 septembre 2025 la quatrième édition de son accélérateur dédié au développement international. Le dispositif Propulseur Export embarque 15 PME et ETI pour un accompagnement de 12 mois. L’édition 2025 inclut deux acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes : Mithieux, spécialiste savoyard du traitement de surface, et Alpha3i, éditeur haut-savoyard de solutions logicielles pour l’industrie.
Le parcours combine 13 jours de conseil sur mesure, trois séminaires en présentiel et un accès structurant au réseau de 5 000 entreprises accélérées. L’ambition est triple : structurer une stratégie export, réduire l’incertitude opérationnelle et accélérer la prospection sur des marchés cibles. Pour Mithieux et Alpha3i, la priorité s’oriente vers les États-Unis.
Ce positionnement s’inscrit dans une fenêtre d’opportunité. Les échanges bilatéraux ont progressé en 2024, avec un rebond des exportations françaises</strong] vers les États-Unis et un flux commercial total supérieur à 100 milliards d’euros (Direction générale du Trésor). L’appétence américaine pour les solutions industrielles performantes favorise les acteurs capables de livrer vite, de garantir la conformité et de tenir la qualité sur la durée.
Pourquoi cette promotion 2025 importe pour AURA
La région compte un tissu dense de sous-traitants industriels, de concepteurs logiciels et d’intégrateurs. Un accélérateur orienté export crée :
- un effet d’entraînement pour les filières mécatronique, plasturgie et mobilité électrique,
- des passerelles avec des donneurs d’ordres américains, difficiles à atteindre sans relais,
- un cadre de formation-action précieux pour des équipes commerciales et techniques déjà mobilisées.
Le choix d’intégrer Mithieux et Alpha3i reflète une logique de portefeuille : un industriel de procédés, tourné vers l’automobile et l’électromobilité, et un éditeur d’outils numériques pour l’excellence opérationnelle. Ce binôme illustre la compétitivité régionale, à la fois matériel et logiciel.
Feuille de route américaine : douanes, normes et structuration financière
Vendre aux États-Unis ne se résume pas à un effort commercial. C’est un sujet de mise en conformité, de coût de transaction et de risque juridique.
L’étude publiée par l’administration des Douanes françaises en mai 2025 évoque qu’au-delà de 80 % des exportations françaises pourraient être soumises autour de 10 % de droits en moyenne. La politique commerciale américaine conserve un niveau de protection significatif sur plusieurs segments industriels (source Douanes).
Pour une PME, la différence entre une offre compétitive et une offre bloquée se joue souvent dans le détail : règles d’origine, nomenclatures, exemptions, cumul d’origine, voire reconfiguration des flux logistiques. Les dirigeants cherchent donc à sécuriser leurs approvisionnements, à anticiper les paiements de droits et à choisir des implantations pertinentes sur le territoire américain.
Le prix de vente doit intégrer de façon explicite :
- le code HS correct et la catégorie tarifaire applicable,
- les frais de courtage et de transport,
- les éventuels droits antidumping ou mesures spécifiques,
- les taxes locales et coûts d’entrée en entrepôt.
Un chiffrage rigoureux évite l’érosion de marge post-livraison. La fixation d’Incoterms adaptés au pouvoir de négociation du client final est décisive pour répartir les risques.
Au-delà des droits, les normes techniques façonnent l’accès au marché. Les secteurs visés par ces entreprises impliquent fréquemment des référentiels tels que UL, ASTM ou SAE. Les processus de traitement de surface pour l’automobile, la traçabilité industrielle et les logiciels de pilotage doivent être compatibles avec les exigences de qualité et de cybersécurité des donneurs d’ordres américains.
Sur le plan financier, la montée en puissance export appelle des outils de couverture du risque et une organisation juridique appropriée. L’ouverture d’une filiale, la sélection de l’État d’implantation, la gestion des flux de redevances et de services intragroupe, ainsi que la maîtrise de la fiscalité locale, constituent un socle de compétitivité durable.
Points de vigilance réglementaires aux États-Unis
Pour éviter les mauvaises surprises, trois chantiers reviennent souvent :
- Conformité export et contrôle des technologies : vérifier l’applicabilité des règles EAR sur certains composants, algorithmes ou usages finaux.
- Clauses Buy American et exigences locales : anticiper les préférences d’achat public ou les critères d’origine dans certaines filières.
- Protection de la propriété intellectuelle : déposer et faire valoir les droits dans la juridiction américaine, y compris dans les contrats de distribution et d’intégration.
Sur ces éléments, le Propulseur Export propose des diagnostics et des connexions vers des experts de marché. Les deux entreprises d’AURA font le pari que ce cadre accélérera les délais d’accès aux premiers contrats, tout en sécurisant le passage à l’échelle.
Retour d’expérience des promotions précédentes : effets sur chiffre d’affaires et emploi
Depuis son lancement, le Propulseur Export a accompagné plus de 72 entreprises sur trois promotions. D’après des communications de Bpifrance, les sociétés intégrées auraient enregistré une multiplication moyenne du chiffre d’affaires par 2,6 pendant la durée d’accompagnement, ainsi qu’une hausse de 7,6 % des effectifs entre l’entrée et la sortie du programme.
Ces ratios ne garantissent pas un résultat futur, mais ils donnent une mesure de l’effet d’entraînement. Le cadre collectif, la pression du calendrier, l’accès à des retours d’expérience et l’ouverture du carnet d’adresses créent un alignement favorable à l’exécution.
La quatrième promotion confirme une couverture nationale. Des entreprises des Hauts-de-France et d’Occitanie y participent, preuve de l’attractivité du programme pour des profils sectoriels variés. L’édition 2025 accentue surtout la logique d’implantation transatlantique pour les acteurs prêts à industrialiser leurs ventes.
Cette moyenne agrège des trajectoires hétérogènes. Elle peut inclure des effets de cycle, des projets signés avant la promotion, ou des rattrapages post-crise. La bonne lecture consiste à s’en servir comme indice d’impact plutôt que comme promesse. Chaque entreprise doit l’évaluer au regard de son mix produits, de son intensité capitalistique et de son cycle de vente.
Dans ce contexte, les cas Alpha3i et Mithieux ont un intérêt particulier. Les deux entreprises ciblent un marché américain solvable et exigeant, avec des offres techniquement différenciantes et des trajectoires de déploiement claires.
Alpha3i mise sur la floride pour industrialiser sa conquête commerciale
Éditeur de solutions logicielles pour l’optimisation de la performance industrielle, Alpha3i structure sa présence américaine. Le groupe haut-savoyard se tourne vers les États-Unis pour amplifier ses ventes et normaliser ses cycles de déploiement auprès de grands comptes.
Alpha3i : stratégie et résultats attendus
Pierre Bornand, président d’Alpha3i, cible des secteurs porteurs : aéronautique, automobile et construction. Le dirigeant confirme l’ouverture d’une filiale à Jacksonville en Floride.
L’entreprise mentionne des relations commerciales déjà engagées dans la plasturgie, avec un premier client local. Des discussions avancées existeraient avec LyondellBasell, un acteur américain du secteur, selon la direction.
Cette base américaine répond à une logique opérationnelle : améliorer le support client sur fuseau horaire local, faciliter l’intégration de solutions logicielles dans des environnements industriels multi-sites et accélérer les cycles de décision chez des donneurs d’ordres américains.
Alpha3i vise une progression de l’export au sein de son chiffre d’affaires. L’objectif annoncé : porter la part export à 30 % d’ici 2030, contre environ 15 % aujourd’hui, tirés surtout par l’Europe via des clients français. La stratégie repose sur un mix de montée en gamme, de partenariats d’intégration et d’ancrage local.
Pourquoi la Floride est un choix tactique pour un éditeur industriel
Trois arguments structurants :
- Accès à un bassin industriel diversifié : aéronautique, défense, logistique, plasturgie.
- Connectivité : hubs portuaires et aériens qui facilitent les déploiements multi-états.
- Cadre pro-business : écosystème favorable à l’implantation de filiales technologiques.
Qui est alpha3i ?
Basée à Alby-sur-Chéran en Haute-Savoie, Alpha3i propose des solutions numériques d’optimisation industrielle. L’entreprise compte environ 105 salariés, et un chiffre d’affaires prévisionnel de 9,3 millions d’euros en 2025. Sa proposition de valeur cible la productivité, la traçabilité, le pilotage atelier et la qualité de production pour des sites en recherche d’efficience.
Cette base technologique crée un levier à l’export : la possibilité de déployer rapidement, de capitaliser sur des références européennes et d’orchestrer des roll-out sur plusieurs usines aux États-Unis. L’ouverture d’une filiale formalise l’ancrage juridique et commercial, facteur de confiance pour les grands clients américains.
Les choix fondateurs à régler en amont :
- Forme juridique : LLC ou Corporation selon les besoins en capitaux, la fiscalité et la gouvernance.
- Accords intragroupe : contrats de services, R&D, licences logicielles, management fees.
- Transfert pricing : documentation robuste pour sécuriser la valorisation des flux entre entités.
Une architecture claire évite les redressements et fluidifie la montée en charge commerciale.
Mithieux prépare un rachat dans le midwest pour se rapprocher des chaînes auto
Mithieux Metal Protect, entreprise familiale implantée en Savoie, se spécialise dans le traitement de surface et la protection anticorrosion des métaux. La société se fixe comme cap une acquisition aux États-Unis d’ici 2027, avec l’appui de Business France.
Mithieux : stratégie et résultats attendus
Jonathan Fhima, directeur général, indique viser une cible valorisée autour de 5 millions d’euros, localisée dans le Midwest. La zone offre un accès direct aux chaînes d’approvisionnement automobiles et à des donneurs d’ordres tels que General Motors, Stellantis et Tesla.
Mithieux met en avant une innovation de procédé : un traitement de surface combinant anticorrosion et conductibilité, pensé pour les architectures électriques et hybrides. Cette technologie est industrialisée en grandes séries sur le site français, ce qui constitue un atout pour passer rapidement à l’échelle aux États-Unis.
L’option build or buy est tranchée : l’entreprise privilégie un rachat pour accéder immédiatement à une base clients, à des équipes formées et à des agréments industriels existants. L’objectif est de réduire le temps d’homologation et d’accélérer l’accès aux lignes série.
Qui est mithieux ?
Implantée en Savoie, Mithieux réunit 55 salariés et a réalisé 9 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Le positionnement sur des traitements fonctionnels à haute valeur ajoutée la place dans la catégorie des sous-traitants de rang 2, au plus près des acteurs de rang 1 et des OEM.
L’expérience de production en France fournit une référence utile pour la transposition aux États-Unis : robustesse procédés, répétabilité, qualification des lots. L’effort se concentrera sur les validations spécifiques aux clients américains et sur l’adaptation fine aux soubassements réglementaires locaux.
Rachat dans le Midwest : les arguments opérationnels
Le Midwest concentre des sites d’assemblage et des fournisseurs de systèmes pour l’automobile et l’e-mobilité. Bénéfices attendus :
- Approche market-in : présence au plus près des besoins des OEM et des rangs 1.
- Logistique courte : délais réduits et meilleure réactivité qualité.
- Capital humain : équipes locales familières des référentiels qualité américains.
Trois filières porteuses : aéronautique, e-mobilité et plasturgie digitalisée
Les deux sociétés ciblent des segments américains où le différentiel technique pèse. Dans l’aéronautique, la reprise des cadences se répercute chez les avionneurs et les écosystèmes de maintenance et d’équipements.
Dans l’automobile, l’essor des architectures électriques multiplie les besoins en traitements conducteurs anticorrosion pour les pièces structurelles et connectiques. Dans la plasturgie, la digitalisation des ateliers, la traçabilité et la qualité in-process gagnent en priorité d’investissement.
Pour Alpha3i, l’axe de valeur se joue sur la fiabilité des déploiements multisites, l’analytique opérationnelle et l’interopérabilité avec des systèmes existants. Pour Mithieux, il s’agit de démontrer la performance du procédé sur des séries longues avec des indicateurs de tenue dans le temps et de compatibilité électronique.
Cette technologie associe une résistance à la corrosion à une conductibilité électrique contrôlée. Elle devient critique pour :
- les chemins de masse et les interfaces de mise à la terre,
- la compatibilité électromagnétique,
- la continuité de contact dans des environnements vibratoires.
La valeur provient de la stabilité des performances après cycles thermiques, brouillard salin et contraintes mécaniques.
Le marché américain privilégie les solutions éprouvées. Les deux entreprises l’ont compris : elles mettent l’accent sur les références clients, la mesure d’impact et la réplicabilité de leur valeur ajoutée dans des contextes opérationnels réels.
Architecture d’exécution : tarification, contrats et gestion des risques
La réussite export repose sur une exécution disciplinée. Trois chantiers contractuels méritent un cadrage ferme : la tarification liée aux coûts d’entrée sur le marché américain, la responsabilité produit et les clauses de service.
Sur la tarification, intégrer les droits, l’assurance, le transport, les adaptations locales et le support sur site permet de préserver la marge. Sur la responsabilité produit, la documentation technique, la traçabilité matière et la gestion des non-conformités sont essentielles pour limiter l’exposition à des contentieux coûteux.
Les accords de niveau de service conditionnent la satisfaction client, en particulier pour des déploiements numériques. Délai d’intervention, disponibilité applicative, gestion des mises à jour et formation utilisateurs doivent être formalisés dès l’offre.
Checklist juridique pour contrats américains
- Governing law et juridiction : choisir la loi applicable et le forum, prévoir une clause d’arbitrage si pertinent.
- IP et données : préciser la titularité des développements, les droits d’usage et les obligations de protection.
- Limitation de responsabilité : plafonds, exclusions et garanties, compatibles avec l’assurance.
- Export controls : déclarations sur l’usage final et respect des régimes de contrôle.
Côté financement, l’effet de change euro-dollar et la gestion des encours clients exigent des protocoles clairs : couvertures de change, crédit documentaire si requis, assurance-crédit sur certains comptes. Bpifrance et des banques partenaires peuvent adosser ces dispositifs à des lignes de financement adaptées aux cycles de vente américains.
Indicateurs clés à suivre pendant l’accélération export
La performance export se mesure au-delà du seul carnet de commandes. Des indicateurs opérationnels permettent d’ajuster vite : coût moyen d’acquisition client, part des offres aboutissant à une qualification formelle, délai entre première démonstration et commande, ou taux d’adoption des fonctionnalités critiques côté client.
Pour une entreprise industrielle, la granularité de la donnée compte : ppm non-conformités, taux de retours, temps moyen de dépannage, délai d’approvisionnement matière, ou encore conformité aux spécifications à réception chez le client. Ces indicateurs alimentent un pilotage fin du go-to-market américain.
Un pipeline robuste repose sur :
- une segmentation par secteur et par État, avec priorisation des comptes où la proposition de valeur est la plus différenciante,
- des champions internes chez le client capables de porter le projet jusqu’à la signature,
- des POC cadrés avec critères de succès, propriété des données et calendrier ferme,
- un post-mortem systématique des offres perdues pour itérer rapidement.
Le Propulseur Export offre des ressources pour structurer ce pilotage : diagnostics commerciaux, formations et retours d’expérience. L’accès à un réseau d’entreprises déjà accélérées est un raccourci utile vers des bonnes pratiques éprouvées.
Alpha3i et mithieux : trajectoires différenciées, même cap de création de valeur
Les trajectoires des deux entreprises ne se confondent pas, mais elles convergent sur le plan stratégique. Alpha3i opte pour la proximité commerciale et le service via une filiale en Floride. Mithieux vise l’intégration industrielle et la réduction des délais d’accès au marché via une acquisition dans le Midwest.
Alpha3i : feuille de route d’intégration locale
La filiale devient un hub commercial et technique. Les priorités : constituer une équipe locale hybride ventes-support, nouer des alliances avec des intégrateurs, sécuriser les premières références publiques pour accélérer l’adoption. Le succès dépendra de la vitesse à transformer des POC en déploiements multi-sites et de la stabilité du modèle de tarification.
Mithieux : feuille de route industrielle et supply chain
L’enjeu consiste à reprendre un actif opérationnel tout en répliquant la qualité process française. Cela suppose des investissements dans la qualification, l’équipement, la formation et les contrôles. Un plan d’intégration des équipes et un calendrier d’homologation par client structureront l’arrivée sur le marché américain.
Dans les deux cas, la discipline d’exécution reste la première variable de succès. Le programme d’accélération facilite l’accès à des expertises, mais la cadence de décision et la capacité à délivrer appartiennent aux entreprises.
Ce que révèle l’état du commerce franco-américain pour 2025
Les données de 2024 montrent que le commerce bilatéral a repris des couleurs, tiré par les exportations françaises. Dans le même temps, les entreprises doivent composer avec des niveaux de droits et des ajustements réglementaires persistants. La lecture combinée de ces deux signaux incite à une stratégie offensive et prudente : offensive sur la conquête clients, prudente sur la structuration juridique et financière.
Pour des PME comme Alpha3i et Mithieux, l’effet taille peut devenir un atout si la proposition de valeur est claire et l’empreinte locale bien calibrée. Le marché américain valorise la fiabilité, les références et la proximité. L’accélérateur export vise précisément à instrumenter ces fonctions critiques.
Deux chiffres à retenir
Le commerce franco-américain a dépassé 100 milliards d’euros en 2024, porté par les exportations françaises, et plus de 80 % des exportations pourraient être taxées autour de 10 % selon la Douane. Ces deux repères dessinent un cadre attractif mais exigeant pour des PME innovantes (Trésor français et Douanes).
Ce que change l’accélération export pour l’écosystème aura
La propulsion d’Alpha3i et de Mithieux sur le marché américain n’est pas un simple succès individuel. Elle renforce la visibilité de l’écosystème industriel d’Auvergne-Rhône-Alpes et alimente une boucle vertueuse : davantage de talents attirés par les métiers industriels, plus de partenariats transatlantiques, et un transfert de compétences qui profite aux chaînes de valeur locales.
Le Propulseur Export organise ce passage à l’échelle. Il mutualise les savoirs, cadre les étapes clés et met les dirigeants face à des objectifs chiffrés. Le reste dépend de la clarté du positionnement et du tempo d’exécution. Pour Alpha3i et Mithieux, la route est tracée : cap américain, discipline industrielle et création de valeur à fort contenu technologique.
Deux PME alpines, un accélérateur national et un marché américain exigeant : le trio dessine une trajectoire où la maîtrise des risques rencontre la croissance, au service d’une compétitivité française en mouvement.