Le spécialiste des technologies 4.0 adaptées à la viniculture prend son envol ! Avec un tour de table réussi qui s’achève, My Bacchus projette de déployer ses outils de monitoring du vin à travers le monde, tout en misant sur la R&D. 

Levée de fonds de 2 millions d’euros pour My Bacchus

My Bacchus boucle un tour de table de 2 millions d’euros ! Le pionnier de la viniculture connectée confirme ainsi son succès. Forte de ses technologies 4.0, la start-up nantaise donne un coup d’accélérateur à son développement. La levée de fonds a été menée par Demeter, via VitiRev Innovation, un fonds consacré à la transition écologie du secteur du vin. Parmi les autres investisseurs, figurent le fonds du Crédit Agricole Atlantique Vendée, Atlantique Vendée Innovation ou encore Holnest. Des investisseurs privés ont également participé, tels que l’œnologue Sophie Pallas. 

Depuis la création de son entreprise, le fondateur, Alexandre Ermenault, a une vision :

« Faire de My Bacchus, le leader des solutions intelligentes pour des chais et cuviers écologiques et des vins de qualités maitrisées ».

Des outils connectés pour monitorer le vin

La jeune pousse a développé deux outils destinés au monitoring du vin, depuis la fermentation jusqu’à la mise en bouteille. Respectivement appelés Densios et B-Evolution, ils sont installés sur les tonneaux, les cuves et les amphores. 

Le premier mesure la température ainsi que la densimétrie au moment de la fermentation de la boisson. 

Le second vient analyser différents paramètres, tels que la température, l’hydrométrie ou encore la pression pendant la phase d’élevage du vin.

Ils permettent d’alerter les viticulteurs en cas de problèmes et ainsi de les corriger rapidement. 

En outre, My Bacchus a aussi développé un algorithme chargé de détecter et de prédire tout départ de risques microbiologiques. 

Elle commercialise ses dispositifs sous la marque Onafis.  

My Bacchus vise l’international 

En septembre 2020, la jeune pousse avait déjà récolté 550 000 euros de fonds, ce qui lui avait alors permis de gérer l’industrialisation de ses premiers outils. 

« Nous avons jusqu’ici déployé environ 300 B-Evolution sur une soixantaine de domaines en France, notamment la région bordelaise », explique le fondateur. Et d’ajouter :

« Cette levée de fonds nous donne les moyens de répondre aux sollicitations sur tout le territoire français, mais aussi à l’international ».

Outre l’accélération de son développement commercial en France et à l’export, Alexandre Ermenault veut miser sur la R&D. Enfin, pour accompagner sa croissance, l’entreprise prévoit de renforcer ses effectifs avec une dizaine de recrutements, dans les prochains mois.