À Bordeaux, Mon Courtier Énergie Groupe affiche des comptes semestriels 2025 en net redressement, avec un chiffre d’affaires en hausse et un retour aux bénéfices. L’acteur du courtage B2B, présent surtout en France et en phase d’extension internationale, rehausse ses objectifs annuels, confirmant une trajectoire offensive malgré un marché de l’énergie toujours chahuté en Europe.

Croissance semestrielle confirmée : 14,6 M€ et trajectoire relevée

Mon Courtier Énergie Groupe publie un premier semestre 2025 solide avec un chiffre d’affaires de 14,6 millions d’euros, soit +24 % sur un an. Cette dynamique commerciale dépasse le cadre des prévisions internes et soutient un rehaussement des ambitions pour l’exercice. La progression se prolonge au troisième trimestre avec 5,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, en augmentation de 4 % par rapport à 2024, signal d’une activité toujours soutenue malgré la volatilité des prix.

La publication confirme la capacité du groupe à convertir son pipeline commercial en revenus, dans un contexte où la lisibilité tarifaire reste limitée pour les clients professionnels. Le courtier capitalise sur la demande d’optimisation des contrats et sur une meilleure qualité de l’exécution commerciale. Ces éléments sont consolidés par des communications officielles et relais de place, notamment la publication datée du 17 juillet 2025 qui acte la progression semestrielle et l’ajustement des objectifs (communiqué relayé le 17 juillet 2025).

Métriques Valeur Évolution
Chiffre d’affaires S1 2025 14,6 M€ +24 %
Chiffre d’affaires France S1 2025 13,9 M€ +20 %
Chiffre d’affaires international S1 2025 0,6 M€ +162 %
Part du renouvellement dans le CA 47 % +7 pts vs 2024
Charges de personnel Maîtrisées -12 %
Résultat net S1 2025 979 000 € Retour au bénéfice vs -286 000 € S1 2024
Chiffre d’affaires T3 2025 5,5 M€ +4 %

Lecture des agrégats financiers

Le chiffre d’affaires traduit l’activité commerciale réalisée, tandis que le résultat net intègre l’ensemble des charges et produits, y compris non opérationnels. Le passage d’une perte à un bénéfice sur S1 2025 signale une amélioration opérationnelle et une meilleure discipline de coûts, sans préjuger du profil exact des marges d’exploitation non détaillées ici.

Mix géographique et récurrence des revenus : la France en socle, l’international accélère

France : 13,9 M€ et progression à deux chiffres

Le marché domestique concentre la plus grande part de l’activité avec 13,9 millions d’euros de revenus sur le semestre, en hausse de 20 %. Ce socle français demeure le moteur principal de la performance, porté par une demande structurée d’accompagnement dans les contrats d’électricité et de gaz des entreprises, et par des renouvellements mieux orchestrés.

International : 0,6 M€ et montée en puissance

À l’étranger, le chiffre d’affaires atteint 0,6 million d’euros. La croissance de 162 % illustre une montée en régime rapide sur des bases encore modestes.

Pour un courtier, l’internationalisation exige un calibrage fin des offres et des processus de conformité par pays. La progression constatée signale une capacité d’adaptation commerciale, mais appelle à surveiller la qualité du recouvrement et les coûts de mise en marché.

Récurrence des contrats : vers 60 % en 2028

La part des revenus issus des renouvellements se hisse à 47 % contre 40 % en 2024. L’entreprise vise un niveau de 60 % d’ici 2028. Cet ancrage contractuel plus fort est stratégique pour lisser le cycle d’affaires et réduire la dépendance à la conquête, souvent plus coûteuse.

Une part accrue de renouvellements signifie plus de visibilité sur les flux futurs, une baisse du coût d’acquisition par client, ainsi qu’un meilleur effet de levier sur la force commerciale. Pour un courtier, cela suppose de structurer des parcours clients proactifs, d’améliorer la qualité de service et d’industrialiser l’onboarding des nouvelles offres auprès des fournisseurs partenaires.

Renouvellement versus conquête : leviers économiques

Dans le courtage énergie B2B, la conquête est créatrice de volume mais pèse sur le coût d’acquisition. Le renouvellement améliore la marge incrémentale et stabilise l’activité. Orchestrer un mix optimal passe par :

  • Des campagnes de renouvellement anticipées en période de fenêtre contractuelle.
  • Une data qualité sur les échéances, profils de consommation et indexations.
  • Des parcours digitaux pour raccourcir les cycles de signature.

Discipline de coûts et retour aux bénéfices : cap sur la marge

La gestion des charges a été décisive. Les coûts de personnel reculent de 12 % suite à une réduction ciblée des effectifs au siège et à des départs non remplacés, couplés à une rationalisation des fonctions support.

L’effet combiné des mesures porte la rentabilité, faisant passer le résultat net à 979 000 euros, contre une perte de 286 000 euros un an plus tôt. La société signe ainsi un retour au bénéfice sur le semestre.

Cette trajectoire traduit une exécution plus stricte, sans informations détaillées sur le profil de marge opérationnelle. Elle met toutefois en relief une gouvernance budgétaire resserrée et une priorisation des dépenses. Point d’attention à moyen terme : l’équilibre entre maîtrise des coûts et qualité de service, déterminante pour soutenir la progression des renouvellements.

Au-delà des effectifs, la productivité tient à trois piliers : automatisation des tâches récurrentes, outillage CRM pour l’orchestration commerciale, et qualité des données de consommation énergétique. Un dispositif robuste réduit les cycles de vente, limite les frictions administratives et améliore la conformité documentaire sur les contrats.

Indicateurs du T3 2025 : continuité commerciale sous contrainte de marché

Le troisième trimestre 2025 confirme la dynamique avec un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros en progression de 4 %. Cette hausse s’inscrit dans une conjoncture marquée par des prix de l’énergie volatils et des arbitrages de consommation chez les entreprises. La résistance de l’activité reflète un positionnement pertinent sur les segments clients où l’optimisation contractuelle génère des gains tangibles.

L’absence d’indications complémentaires sur l’arrière-plan de commandes ou la durée moyenne des contrats ne permet pas de qualifier le momentum commercial au-delà du trimestre. Néanmoins, la régularité dans l’édition des indicateurs trimestriels et semestriels renforce la lisibilité de la trajectoire du groupe.

Cycle commercial d’un courtier énergie

Les temps forts d’un courtage B2B :

  1. Qualification des besoins et collecte des données de consommation.
  2. Appel d’offres auprès des fournisseurs et scénarios tarifaires.
  3. Négociation des clauses clés et des indexations.
  4. Signature et mise en service, puis monitoring pour le renouvellement.

La performance trimestrielle dépend du rythme d’ouverture des fenêtres de renouvellement et des signaux de marché sur les prix forward.

Objectifs 2025 et cap 2028 : un plan chifré

2025 : hausse des ambitions

Fort de sa performance semestrielle, Mon Courtier Énergie Groupe relève son objectif annuel de chiffre d’affaires à 28 millions d’euros, contre 26 millions initialement envisagés. La société anticipe un retour à la rentabilité opérationnelle avant la fin de l’exercice, soutenu par la discipline de coûts et par la part croissante des renouvellements.

2028 : arbitrage croissance-rentabilité

À horizon 2028, le groupe vise 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et un résultat d’exploitation de 4 millions d’euros. Ce cadre implique un pilotage fin de la productivité commerciale, une poursuite de l’industrialisation des processus et la réussite de l’extension internationale. La montée de la récurrence à 60 % des revenus serait un facteur clé de stabilité, apte à lisser les effets des phases de prix élevés ou de repli sur les marchés de gros.

La feuille de route appelle une vigilance sur la qualité du portefeuille, la gestion des risques contractuels et l’alignement des ressources avec les pics de fenêtres de renouvellement. Les arbitrages entre croissance et marge devront être calibrés au plus près de la conjoncture énergétique.

Le résultat d’exploitation mesure la performance opérationnelle avant éléments financiers et exceptionnels. Le résultat net intègre la totalité des charges et produits, y compris financiers et impôts. Un retour à la rentabilité opérationnelle signale que le coeur d’activité dégage une marge positive, condition structurante pour la pérennité des bénéfices.

Environnement réglementaire et énergétique : répercussions pour le courtage B2B

Mécanique des prix et impacts sur les budgets des entreprises

La branche énergie pèse environ 2 % de la valeur ajoutée en France en 2024, pour un impact de 58 milliards d’euros sur le déficit commercial, selon les données publiques disponibles. Les dépenses énergétiques des entreprises sont demeurées élevées en 2023, conséquence de prix durablement tendus.

Ce contexte nourrit la demande d’optimisation de contrats, champ d’action privilégié des courtiers. L’outil de courtage devient un levier pour lisser l’exposition aux prix et arbitrer entre offres à prix fixes ou indexées, selon les appétits au risque des directions financières et achats.

Pour Mon Courtier Énergie Groupe, ce terrain reste favorable : la complexité tarifaire, la diversité des profils de consommation et les calendriers d’ouverture de fenêtres de renouvellement requièrent expertise et réactivité. L’entreprise se positionne sur cette intermédiation à valeur ajoutée, comme l’illustre la progression de son volume d’affaires et la hausse de la part de renouvellements.

Contrôle des investissements étrangers : un signal de vigilance

La France intensifie le contrôle des investissements étrangers dans les secteurs jugés sensibles, énergie incluse. Le rapport 2024 signale un record de 392 dossiers examinés, témoignant de la vigilance portée aux actifs stratégiques. Mon Courtier Énergie Groupe n’est pas directement ciblé par ce dispositif de contrôle, mais l’environnement réglementaire influe sur la structure concurrentielle du secteur et sur les flux d’investissement qui conditionnent les plans d’expansion d’acteurs connexes.

Politiques publiques et transition : opportunités commerciales

Les rapports d’activité rendus publics en mai 2025 par les ministères économiques et financiers mettent en avant des actions en faveur de l’innovation et de la souveraineté énergétique. À court terme, ces orientations se traduisent pour les entreprises clientes par des trajectoires de sobriété et des arbitrages de décarbonation. Le courtage en énergie accompagne ces virages, en reconfigurant les grilles d’offres, en promouvant des clauses favorables au pilotage des charges et en s’assurant que les contrats soutiennent les objectifs de transition.

Chiffres clés énergie à garder en tête

Pour mesurer l’onde de choc sur le tissu productif :

  • 2 % de la valeur ajoutée nationale pour la branche énergie en 2024.
  • 58 Md€ d’impact sur le déficit commercial.
  • Des dépenses énergétiques élevées en 2023 pour ménages, entreprises et administrations, malgré les boucliers tarifaires.

Ces éléments structurent la demande de services de courtier au sein des PME et ETI énergivores, et expliquent une part de la résilience observée sur les revenus du secteur en 2025 (Chiffres clés de l’énergie, édition 2025).

Qui est Mon Courtier Énergie Groupe : ancrage bordelais et expansion maîtrisée

Fondé en 2010 et basé à Bordeaux, Mon Courtier Énergie Groupe réunit environ 200 collaborateurs. Le groupe opère principalement en France, tout en développant ses activités à l’international. Son positionnement s’appuie sur un accompagnement des entreprises dans la négociation et l’optimisation de leurs contrats d’énergie, avec un accent sur la récurrence des relations commerciales et l’industrialisation des processus de renouvellement.

Modèle économique et positionnement

Le coeur de métier repose sur l’intermédiation entre entreprises clientes et fournisseurs d’énergie. Le courtier apporte une lecture des offres, la structuration des appels d’offres et la préparation des scénarios de prix.

L’enjeu est double : protéger les budgets des clients en période de tension et sécuriser des engagements favorables quand les spreads se normalisent. L’ADN de service implique écoute des besoins, conformité documentaire et réactivité face aux fenêtres de marché.

La trajectoire 2025 montre que la combinaison d’une offre lisible, d’une force commerciale rodée et d’une maîtrise des coûts peut générer un effet de ciseau positif sur la rentabilité, clé pour financer l’expansion hors de France.

Le fournisseur vend l’énergie et porte le risque d’approvisionnement. Le courtier n’est pas fournisseur, il met en relation, aide à comparer les offres et accompagne la négociation contractuelle. L’intérêt pour l’entreprise réside dans la transparence des conditions, la réduction du temps de traitement et la sécurisation des clauses sensibles.

Un courtier positionné pour la volatilité

Mon Courtier Énergie Groupe aborde la fin d’année 2025 avec des compteurs au vert : activité en hausse, récurrence renforcée et retour au bénéfice. Le relèvement de l’objectif annuel à 28 millions d’euros et la perspective d’une rentabilité opérationnelle retrouvée témoignent d’un pilotage pragmatique des priorités. La marche 2028 reste exigeante, mais l’ossature commerciale et la discipline de coûts posent des bases crédibles.

Pour les directions financières et achats, la période demeure propice à une relecture des contrats et à la mise en place de cadres de renouvellement plus agiles. Le courtage, en tant que service, s’inscrit au coeur de ces arbitrages. La performance 2025 de l’acteur bordelais illustre ce mouvement de fond, à suivre lors des prochaines publications trimestrielles et semestrielles.

Chiffres et jalons financiers issus des communications officielles de Mon Courtier Énergie Groupe et relais de place, notamment la publication du 17 juillet 2025.