Latitude a montré des progrès constants vers le développement de son lanceur orbital au cours des derniers mois. Pour poursuivre sur cette lancée, l'entreprise a récemment conclu un accord majeur de financement, qui s’achève avec la récolte de 10 millions d’euros. 

Une série A de 10 millions d’euros

Latitude obtient un soutien décisif de la part des investisseurs ! L’entreprise achève en effet une levée de fonds en série A s’élevant à 10 millions d'euros. Ce financement sera un facteur essentiel pour tous les projets et activités que la société doit maintenant mener à bien pour ouvrir la voie vers la mise en orbite.

Parmi ses investisseurs, on retrouve Crédit Mutuel Innovation, Expansion, BPI et French Tech Seed, UI Investissement, Nicomatic, Groupe ADF et Comat.

Premier protocole d’accord avec le port spatial de SaxaVord

Pour assurer les futurs lancements, Latitude a signé le premier protocole d'accord avec le port spatial écossais de SaxaVord, en février de cette année. Au cours de l'hiver, la start-up a également mené une campagne de test de l'allumeur du moteur directement dans l'usine de la société.

Cette exploration matérielle est une étape clé dans le développement de Navier, un moteur entièrement imprimé en 3D qui propulsera sa fusée, Zephyr. La compagnie a aussi avancé dans la conception d'un futur site de production intensive.

Un futur encourageant pour Latitude

Pour renforcer les équipes de l'entreprise, 40 talents, dont de nombreux ingénieurs, ont rejoint tous les départements. De nombreux autres postes (RH, comptabilité, communication) ont également été pourvus afin d’accompagner au mieux la croissance de l'entreprise.

Latitude a reçu le soutien encourageant du CNES, l'agence spatiale française, dont le directeur général Philippe Baptiste a récemment visité l'entreprise. Le gouvernement français a aussi partagé son soutien concernant le projet de micro-lanceur français et plaide pour un secteur spatial européen plus compétitif et indépendant.

Parmi les priorités de Latitude figure la réalisation de tests au sol de Mark 1, la première itération du moteur Navier. En outre, l'entreprise pourra réaliser des progrès importants dans le développement des systèmes, de l'électronique et des logiciels de la fusée Zephyr.