Les entreprises étrangères devraient investir 6,7 milliards d'euros dans l'industrie française cette année, selon l'Élysée. Les industries technologiques et manufacturières représentent l'essentiel des investissements et des créations d'emplois.

Encourager les investissements étrangers 

Encourager les investissements étrangers était l'une des priorités énoncées par le président Macron lors de sa première élection en 2017.

Parmi ces investissements, on compte d'ores-et-déjà :

  • L'américain Globalfoundries et le franco-italien STMicroelectronics investissent 5,7 milliards d'euros dans une usine de semi-conducteurs ;
  • L'américain Collins Aerospace investit 400 millions d'euros dans des usines existantes ;
  • Ou encore le géant espagnol du logiciel Amadeus va investir 80 millions d'euros. 

Fuites chez Uber

Les récentes fuites d'Uber montrent qu'avant même cela, alors qu'il était ministre des Finances, il a coopéré avec l'entreprise américaine pour identifier et supprimer les lois qui rendaient son modèle d'investissement difficile à mettre en œuvre en France.

Macron a créé l'agence "Choose France"

En tant que président, un élément clé de l'encouragement des investissements a été la création et le soutien de l'agence de développement économique "Choose France", afin de couper court aux intérêts parfois contradictoires des villes, des départements et des agences régionales.

La vitrine annuelle de Choose France est un sommet d'industriels et de poids lourds du gouvernement, dont le président, qui se tient au Château de Versailles chaque été depuis 2017, où le chiffre record de 6,7 milliards d'euros a été souligné.

Un contrôle accru de l'approvisionnement en pièces informatiques

Ce chiffre a été dominé par les 5,7 milliards d'euros et les 1 000 emplois qui seront investis par l'entreprise américaine Globalfoundries et STMicroelectronics, avec la création d'une usine de semi-conducteurs à Crolles, près de Grenoble en Isère.

La société franco-italienne STMicroelectronics, basée à Genève, est l'un des principaux fabricants de puces électroniques au monde. 

Cet investissement s'inscrit dans une stratégie à l'horizon 2030 qui vise à rendre la France et l'Europe moins dépendantes des pièces informatiques fabriquées à l'autre bout du monde.

Logiciels, fabrication et recherche

Le géant espagnol Amadeus, spécialiste des logiciels de réservation, va investir 80 millions d'euros et embaucher 800 personnes en s'implantant en France.

80 % des emplois seront créés sur la technopole de Sophia Antipolis, près de Nice, et le reste à Paris.

Parmi les autres investissements industriels importants, citons :

  • Les 400 millions d'euros de l'entreprise américaine Collins Aerospace dans des usines existantes ;
  • Les 273 millions d'euros de l'entreprise ferroviaire italienne Trenitalia pour développer ses concurrents des TGV de la SNCF ;
  • Et l'entreprise pharmaceutique britannique GSK, qui va investir 48 millions d'euros dans des projets de recherche et développement en France.

Des milliers d'emplois créés

Le constructeur italien d'autobus et de camions Iveco va investir 60 millions d'euros dans des usines fabriquant des autobus Iveco et Heuliez, dont une grande partie dans une usine située à Rorthais, dans les Deux-Sèvres, qui fabrique des autobus à batterie.

Dans le secteur des services, le géant américain FedEx va embaucher 1 200 personnes dans son centre situé près de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris, tandis que l'agence d'intérim néerlandaise Randstad a déclaré vouloir recruter 7 000 personnes en contrat à temps plein pour être sûre de répondre à la demande.