À la croisée de la recherche de pointe et des ambitions de réindustrialisation, la société française HiQuTe Diamond bouscule les codes grâce à sa levée de 7,5 millions d’euros annoncée le 10 juillet 2025. Cette annonce officielle est disponible sur le site de l’entreprise. À travers cette opération, elle vise à intensifier la production de diamant technologique dédié à l’électronique et au quantique, deux domaines clés pour l’avenir industriel de l’Hexagone.

Un enjeu clé pour l’industrie hexagonale

En misant sur la haute technologie du diamant de synthèse, HiQuTe Diamond s’inscrit dans une dynamique de souveraineté industrielle particulièrement recherchée aujourd’hui. L’émergence d’applications dans des secteurs aussi variés que l’électronique de puissance, le calcul quantique ou encore la détection avancée nourrit l’enthousiasme des investisseurs et des acteurs publics français.

Cette réindustrialisation ne se limite toutefois pas à un simple retour de l’activité manufacturière. Il s’agit de développer des compétences stratégiques à forte valeur ajoutée, accompagnées d’une solide propriété intellectuelle permettant de produire des composants innovants qui ont vocation à équiper l’Europe pour la prochaine génération technologique.

Au XXIe siècle, la course à l’électron est également une course à la performance énergétique, sujet au cœur de toutes les préoccupations. Le diamant, grâce à son exceptionnelle conductivité thermique et sa capacité à résister à des températures extrêmes, se positionne comme un atout majeur. L’objectif ? Consommer moins de ressources tout en dégageant moins de chaleur, ce qui s’avère crucial pour les futurs processeurs et convertisseurs d’énergie.

La souveraineté industrielle vise à développer ou maintenir, sur un territoire donné, les moyens de conception et de production essentiels à son indépendance technologique et économique. Dans le cas de HiQuTe Diamond, il s’agit de consolider en France toute la chaîne de valeur du diamant pour l’industrie.

Dans ce contexte, l’industrie du diamant synthétique devient un laboratoire à ciel ouvert. Les collaborations étroites entre laboratoires de recherche, grands groupes et startups deeptech s’accélèrent, à l’instar de ce que propose HiQuTe Diamond. Cette dynamique, soutenue par l’État et différents fonds d’investissement, démontre que la France souhaite reconquérir une place de choix dans les technologies critiques.

Une levée de fonds axée sur la souveraineté technologique

Le 10 juillet 2025, HiQuTe Diamond a dévoilé une levée de fonds de 7,5 millions d’euros. Plusieurs partenaires institutionnels et privés ont répondu présents :

  • Fonds Île-de-France Réindustrialisation (initié par la Région Île-de-France et opéré par Innovacom – Turenne Groupe)
  • Fonds French Tech Seed géré par Bpifrance, dans le cadre du plan France 2030
  • TF Participations, le véhicule d’investissement du startup studio Technofounders
  • Socadif, filiale du Crédit Agricole d’Île-de-France
  • iXcore, un family office engagé dans l’accompagnement des deeptechs

Au-delà du montant, cette opération illustre la volonté commune de muscler l’innovation autour du diamant français. Le soutien de Bpifrance, via le fonds French Tech Seed, s’inscrit dans une démarche de formation d’un écosystème national solide autour des semi-conducteurs nouvelle génération. L’appui du Fonds Île-de-France Réindustrialisation marque aussi la reconnaissance stratégique du projet, qui mise sur l’ultra compétitivité d’un matériau encore trop peu industrialisé.

Selon les experts du secteur, le caractère “deeptech” du diamant donne une longueur d’avance à la France : aucune autre région au monde ne bénéficie actuellement d’un tel alignement de mesures incitatives et de soutien institutionnel pour accélérer l’industrialisation du diamant, composant aux multiples applications futuristes. Cette coalition d’investisseurs publics et privés signifie une confiance partagée : faire éclore une filière diamantée unique en Europe.

Le rôle de France 2030

France 2030 est une initiative gouvernementale qui finance des projets disruptifs, favorise l’émergence de nouvelles filières industrielles et soutient l’innovation. Son objectif est de conforter la compétitivité de la France dans des secteurs d’avenir, en assurant notamment la transition vers des technologies plus durables. Dans ce plan, les matériaux avancés comme le diamant occupent une place cruciale.

Au fil des années, la transformation industrielle française avait semblé s’essouffler. Désormais, avec l’essor de la microélectronique de très haute performance et la nécessité de développer de nouveaux composants, cette levée de fonds renforce l’idée que réindustrialiser sur le sol national n’est pas qu’un slogan, mais une réalité portée par une start-up ambitieuse.

La dynamique de recherche et la naissance de HiQuTe Diamond

Issue de trente années de travaux menés au laboratoire LSPM-CNRS (Laboratoire des Sciences des Procédés et des Matériaux), HiQuTe Diamond incarne la rencontre entre la recherche académique et l’entrepreneuriat. Le projet a véritablement pris son envol en 2021, quand il a été soutenu par le startup studio Technofounders pour amorcer le passage de la phase laboratoire à la création d’une structure industrielle.

Deux scientifiques de renom orchestrent l’aventure :

  • Riadh Issaoui, physicien expert en industrialisation des semi-conducteurs, spécialiste de la croissance CVD du diamant et fervent défenseur de ses propriétés avancées pour le transistor haute puissance ;
  • Florent Alzetto, docteur en physique quantique, qui a officié comme cadre de la R&D chez Saint-Gobain avant de conseiller de grands groupes industriels au sein du Boston Consulting Group (BCG).

Le binôme a profité du solide soutien de chercheurs et d’ingénieurs hautement qualifiés pour bâtir sa propre infrastructure R&D. Dès les premières semaines, l’entreprise a pu tester la faisabilité de plaques de diamant dopées pour différents marchés, scellant ainsi de premiers partenariats avec des acteurs industriels. Cette période d’expérimentation réussie a conforté l’idée qu’une montée en puissance était impérative pour répondre aux besoins pressants des industriels.

Dopage au bore : il confère une conductivité de type “p” à la structure cristalline du diamant, permettant de réaliser des composants de puissance ultra performants.
Dopage à l’azote : il crée des centres NV (nitrogen-vacancy) d’une sensibilité exceptionnelle, ouvrant la voie à des capteurs quantiques de haute précision.

Le pari fondamental de HiQuTe Diamond repose sur un constat simple : les potentialités physiques du diamant dépassent largement celles d’autres semi-conducteurs, mais la mise à l’échelle reste le grand défi. Cet équilibre entre performance technique et capacité de production industrielle est aujourd’hui possible grâce à des procédés brevetés, alliant croissance CVD, dopage contrôlé et contrôle qualité rigoureux.

La constitution d’une chaîne de production cohérente (du réacteur de synthèse jusqu’au polissage des wafers) est considérée comme un facteur-clé de réussite. Selon l’équipe dirigeante, cette maîtrise totale permet de réduire le coût unitaire du diamant et de le rendre compétitif, y compris face aux géants du semiconductor classique comme le nitrure de gallium (GaN) ou le carbure de silicium (SiC).

Le diamant de synthèse : un tournant pour l’électronique de puissance

Lorsque l’on évoque l’électronique de puissance, le diamant se distingue par sa capacité à supporter des tensions colossales. Plus un matériau résiste aux champs électriques, plus il peut transmettre des quantités importantes d’énergie sans se dégrader. Or, le diamant est capable de résister à des amplitudes nettement supérieures comparées aux semi-conducteurs traditionnels.

Un autre atout réside dans la conductivité thermique : le diamant est 15 fois plus conducteur que le silicium, gage d’une meilleure dissipation de la chaleur. Au sein de puissants convertisseurs et circuits d’alimentation, la pandémie de chaleur peut limiter la performance et la fiabilité des composants. Avec une telle conductivité, on réduit la surchauffe et on augmente la durée de vie des appareils.

Également, l’essor des véhicules électriques, des énergies renouvelables et des besoins militaires en matériaux ultra résistants incite à rechercher des alternatives plus robustes. On estime qu’une électronique de puissance basée sur le diamant pourrait diminuer de près de 70 % les pertes énergétiques, ce qui fait résonner durablement le concept de transition énergétique.

Le diamant, un matériau circulaire ?

Le diamant artificiel, lorsqu’il est produit par CVD, peut s’inscrire dans une démarche de moindre impact. Les réacteurs fonctionnent en circuit fermé pour réutiliser une partie des gaz, et le recyclage des poudres abrasives est possible à chaque étape. Ainsi, l’extraction minière n’est pas nécessaire, ce qui réduit l’empreinte carbone du matériau.

Pour HiQuTe Diamond, l’étape suivante est de consolider sa capacité industrielle afin de répondre à ces marchés exigeants. Afin d’anticiper les demandes croissantes, la start-up prévoit d’acheminer sa production vers une unité pilote en Île-de-France où des réacteurs CVD à haut rendement permettront la croissance de plaques considérablement plus grandes et plus homogènes.

Le mariage entre géants de l’électronique et spécialiste du diamant n’a jamais semblé aussi prometteur. Les industriels confirment un vif intérêt pour fournir à leurs clients, tant civils que militaires, des équipements haute fiabilité. La disponibilité d’un matériau local, reconnu et contrôlé, rassure fortement des secteurs traditionnellement dépendants d’approvisionnements étrangers.

Le rôle stratégique du diamant dans le quantique et la détection

Au-delà de l’électronique de puissance, HiQuTe Diamond entend apporter son expertise dans deux secteurs hautement stratégiques : le calcul quantique et la détection de nouvelle génération. Au sein d’un ordinateur quantique, la cohérence des qubits et leur exploitation pratique dépendent fortement du support matériel. Or, grâce à des centres NV (défauts cristallins dus à l’azote-vacancy), le diamant peut stocker et manipuler des informations quantiques à température ambiante.

D’un point de vue technique, ces centres NV présentent une remarquable sensibilité aux champs magnétiques, ce qui en fait non seulement des ingrédients pour le calcul quantique, mais aussi pour des capteurs révolutionnaires dans les domaines de la médicalisation (IRM, thérapie) et de la navigation. Cette flexibilité explique l’intérêt majeur des laboratoires du monde entier qui recherchent des matériaux quantiques pour miniaturiser et démocratiser ces technologies.

Par ailleurs, la précision offerte par le diamant autorise la détection de phénomènes qui resteront inaccessibles à la plupart des capteurs classiques. On peut imaginer d’importantes ramifications dans le secteur industriel pour une maintenance prédictive ultra fiable, ou encore dans le domaine spatial, pour l’observation fine et la gestion des systèmes de positionnement. Les usages potentiels sont si vastes que la réalisation d’une production locale en grand volume répond à une demande de plus en plus concrète.

Un capteur quantique se base sur la physique quantique pour mesurer divers paramètres (température, champ magnétique, gravité). Grâce à l’exploitation des états quantiques de la matière, sa résolution et sa sensibilité dépassent de loin les performances des capteurs classiques.

Si le silicium a porté l’innovation électro-technique des cinquante dernières années, beaucoup d’observateurs estiment que les dix prochaines années constitueront une ère de concurrence entre divers matériaux avancés : carbide de silicium, nitrure de gallium et désormais diamant. Avec la mise sur pied d’une véritable filière, HiQuTe Diamond s’impose comme l’un des moteurs de cette course aux composants de nouvelle génération.

Des acteurs financiers solides pour garantir l’industrialisation

Avec la participation d’entités variées, la levée de fonds de 7,5 millions d’euros apporte non seulement les capitaux nécessaires, mais aussi une légitimité institutionnelle. L’entrée en scène du Fonds Île-de-France Réindustrialisation, qui soutient la production dans la région francilienne, témoigne de la forte volonté de voir se développer des solutions industrielles d’avenir dans cette zone clé.

Autre pilier, Bpifrance – par le biais du fonds French Tech Seed – incarne pour sa part la continuité des stratégies publiques d’investissement mises au service de l’innovation de rupture. Bpifrance avait déjà soutenu Diamfab, un autre acteur du diamant, prouvant son désir de structurer pleinement la filière. Cette fois, c’est HiQuTe Diamond qui bénéficie de ce soutien ciblé, confirmant l’essor du “semiconductor diamant” dans l’esprit des investisseurs français.

Technofounders, qui opère via TF Participations, injecte également son savoir-faire de startup studio deeptech. Créé en 2015, Technofounders a déjà concrétisé une quinzaine de projets industriels de pointe, insistant sur l’importance de l’impact environnemental, sociétal et stratégique. Son soutien apporte une expérience concrète en matière d’industrialisation des brevets, de structuration d’équipes et de déploiement international.

En parallèle, Socadif, filiale du Crédit Agricole d’Île-de-France, voit en HiQuTe Diamond un acteur à fort potentiel de croissance. Spécialisée dans l’investissement en capital, Socadif accompagne les entreprises innovantes de la région francilienne qui souhaitent franchir un cap dans leur développement. Son soutien financier et son expertise consolident la crédibilité de la startup.

Enfin, iXcore – par son positionnement de family office orienté deeptech et biotech – apporte un regard technologique pointu. S’appuyant sur son campus iXcampus, la structure permet de catalyser les découvertes et de les transformer en solutions industrielles tangibles. Son arrivée dans le tour de table offre une garantie de sérieux, de pragmatisme et de recherches appliquées.

Réindustrialiser, un impératif national

En soutenant des projets à haute valeur ajoutée, la France poursuit un double objectif : regagner en indépendance technologique et consolider les emplois industriels. Les spécialistes estiment que l'électronique de puissance pourrait jouer un rôle crucial dans la création de milliers de postes, combinant savoir-faire ultra spécialisé et opportunités dans la supply chain.

Avec des investisseurs si diversifiés, HiQuTe Diamond dispose donc d’un éventail de compétences couvrant la recherche technologique, la mise en place d’unités industrielles, le déploiement commercial et la stratégie internationale. Il ne fait guère de doute que cette synergie renforce le positionnement de l’entreprise et accélère son passage de la R&D à la production à grande échelle.

Quatre marchés à fort potentiel

Le diamant synthétique ouvre la porte à une multitude d’applications, mais HiQuTe Diamond cible en priorité quatre segments majeurs :

  • Les composants électroniques de puissance : destinés aux convertisseurs énergétiques avancés et à la propulsion électrique (aéronautique, spatial, automobile, etc.). La forte doigté en tension et la meilleure dissipation thermique peuvent bouleverser les normes établies.
  • Les processeurs quantiques : en raison de leur stabilité à grande température, les centres NV dans le diamant offrent des qubits robustes, ouvrant la voie à des ordinateurs quantiques plus compacts et moins onéreux que leurs homologues refroidis à l’azote liquide.
  • Les capteurs de nouvelle génération : qu’il s’agisse de l’imagerie médicale, de la navigation ou de la détection de particules, la sensibilité améliorée débouche sur des mesures impossibles à réaliser jusqu’à présent.
  • La défense et l’aérospatiale : la résistance du diamant aux hautes températures et à la corrosion en fait un matériau prisé pour les systèmes critiques soumis à des conditions extrêmes.

Ainsi, les opportunités sont colossales. Les industries en pleine transition énergétique lorgnent déjà sur le diamant, car la miniaturisation des composants de puissance s’accompagne de performances supérieures en termes d’efficacité et de réduction de l’empreinte carbone. Dans un environnement de plus en plus numérique, la consommation excessive d’énergie dans les centres de données est également dénoncée de toutes parts. En conséquence, chaque piste pour économiser et dissiper efficacement la chaleur est valorisée.

Du côté du quantique, la France ambitionne de se doter d’une filière d’excellence, avec des projets pilotés par divers organismes publics et privés. Les centres NV du diamant offrent une perspective de calcul quantique bien moins énergivore que d’autres technologies cryogéniques, ce qui pourrait accélérer l’implantation de ces ordinateurs dans des environnements plus classiques, voire mobiles.

Pour mieux comprendre l’impact potentiel, il suffit d’imaginer des capteurs médicaux surpuissants capables de détecter très tôt certaines anomalies tissulaires ou des instruments navigants qui corrigent en temps réel des erreurs de positionnement à l’échelle nanométrique. L’avenir du diamant est donc loin de se limiter à un marché de niche.

Axe d’industrialisation en Île-de-France

L’un des objectifs majeurs soulignés par HiQuTe Diamond est de bâtir un pôle de production innovant en Île-de-France. Cette région, déjà réputée pour ses centres de recherche et ses infrastructures logistiques, abrite désormais la première unité pilote de croissance CVD dédiée aux wafers diamantés de forte épaisseur et de haute pureté. Selon un calendrier prévisionnel, la capacité de production devrait être multipliée par six d’ici trois ans.

Pour les partenaires financiers, cette implantation en région parisienne fait sens : la proximité avec les centres décisionnaires, éducatifs et scientifiques facilite la constitution d’équipes pluridisciplinaires. Par ailleurs, attirer des talents internationaux dans la capitale française demeure plus accessible, compte tenu de la réputation mondiale de Paris en matière de recherche et d’innovation.

D’un point de vue technique, l’industrialisation du diamant exige un équilibre entre rythme de croissance (pour augmenter la taille des wafers), uniformité cristalline (cruciale pour éviter les défauts) et dopage précis (afin de garantir les spécifications exigées par les industriels). HiQuTe Diamond a déjà enregistré des brevets concernant les procédés de dopage et la gestion des défauts. Cette propriété intellectuelle réduit considérablement la concurrence potentielle et confère un avantage concurrentiel dans le paysage européen.

En misant sur une forte automatisation, la startup souhaite faire passer le diamant de la catégorie “produit de niche” à celle de “composant industrialisé”. Lorsque les volumes passeront un cap critique, les coûts de production chuteront mécaniquement, permettant d’ouvrir le domaine du diamant à un plus large éventail de clients. Finalement, cette appropriation pousse dans le sens d’une indépendance à l’égard des pays tiers, ce qui était clairement l’une des volontés politiques et économiques de cette levée de fonds.

Dans le cadre financier, la répartition des fonds intègre également un volet R&D, consacré à l’amélioration continue des propriétés quantiques, thermiques et électroniques du diamant. Cette recherche appliquée est souvent jalonnée d’allers-retours entre les besoins concrets des industriels et les avancées académiques, témoignant d’une logique de co-construction entre la recherche et les applications de terrain.

Un regard sur l’avenir du diamant technologique

Le chemin parcouru par HiQuTe Diamond depuis ses premiers prototypes au LSPM-CNRS est déjà impressionnant. En moins de trois ans, la startup a aligné recherche fondamentale, mix de financements privés-publics et partenariats stratégiques. Les observateurs estiment que si le diamant s’impose comme un futur standard des composants électroniques ou des capteurs quantiques, c’est toute la structure industrielle française qui en bénéficierait.

Cette levée de 7,5 millions d’euros ouvre ainsi la voie à une nouvelle ère : d’une part, HiQuTe Diamond renforce sa légitimité sur la scène internationale ; d’autre part, elle jette les bases d’un modèle économique et industriel où la France parie sur l’excellence pour s’imposer dans des filières critiques. Sachant que le diamant représente le matériau ultime sur plusieurs critères physiques, l’essor de ce secteur pourrait marquer un triple tournant : compétitivité, souveraineté et responsabilité environnementale.

Si les résultats de la startup se montrent à la hauteur des promesses annoncées, la France pourrait disposer d’un atout considérable dans la compétition mondiale des semi-conducteurs. Dans un monde où la demande en puces haute performance s’envole, notamment pour la 5G, la 6G et l’intelligence artificielle, la base matérielle devient un enjeu de taille. Et à ce carrefour, le diamant taillé par HiQuTe Diamond pourrait prendre toute sa valeur.

Entre potentiel infini et défis industriels, le diamant technologique se façonne désormais en Île-de-France, symbole d’un renouveau industriel et passerelle vers de profondes ruptures technologiques.