FRST, le fonds d’investissement spécialiste du soutien aux start-ups, réalise une levée de fonds de 72 millions d’euros. Il ne s’agit pas de la première collecte de FRST qui, en 2019, avait déjà séduit les investisseurs pour un tour de table de 90 millions d’euros. Une somme qui devrait permettre aux équipes du fonds de soutenir de nombreux projets.

Une levée de fonds de 72 millions d’euros

La collecte de fonds a été réalisée auprès d’investisseurs institutionnels. En effet, parmi ces derniers se trouvent notamment le Fonds Européen d’Investissement, le Fonds National d’Amorçage qui est géré par Bpifrance, Axa Venture Partners ou encore Isomer. La levée de fonds a été complétée par des investisseurs issus du milieu de l’entreprise.

Si FRST a déjà soutenu plusieurs projets professionnels au cours de l’année, le fonds n’entend pas pour autant s’arrêter là. FRST espère parvenir à soutenir une trentaine de projets sur quatre. Pour ce faire, le fonds répartira la somme sur les divers investissements, à raison de 1 à 3 millions d’euros par projet. Les heureux bénéficiaires du soutien recevront un accompagnement allant de 18 à 24 mois.

L’intelligence artificielle pourrait constituer un secteur d’activité de choix pour FRST. Selon Pierre Entremont, cofondateur de FRST :  « Nous sommes convaincus que le progrès technique est la solution à l’essentiel des problèmes de notre époque. Aujourd’hui, l’IA est arrivée à un point d’inflexion qui la rend cruciale dans toutes les branches de la technologie et de la société toute entière, donc naturellement, c’est un sujet qui va encore plus irriguer nos investissements. Mais, c’est un thème présent depuis toujours dans notre portefeuille avec, par exemple, Owkin, LightOn ou Doctrine, dans lesquels nous avons investi avec Frst 1 ».

L'équipe d'une start-up, comme celles accompagnées par FRST, assiste à une réunion

Un fonds à la réputation bien installée

FRST n’en est pas à sa première levée de fonds. De même, le nombre de projets soutenu est conséquent. Fondé par Pierre Entremont et Bruno Raillard, le fonds avait bouclé une première collecte de fonds à hauteur de 90 millions d’euros en 2019, suivie d’une seconde collecte de 45 millions d’euros. Parmi les start-ups ayant pu bénéficier d’un accompagnement se trouvent notamment Pigment, Electra, Doctrine ou encore Payfit.

Une stratégie qui se veut payante puisque, comme le rappelle Pierre Entremont : « Depuis nos premiers investissements en 2015, notre thèse est restée la même. Nous sommes toujours convaincus que la France va voir naître des géants qui auront un impact mondial et atteindront des dizaines de milliards de valorisation. Nous voulons être les meilleurs partenaires possibles dans les premiers mois des entrepreneurs français les plus ambitieux, et pour cela, nous investissons des tickets significatifs de 1 ou 2 million(s) d’euros, souvent avant même la création de l’entreprise ».