Lancée en 2012 à Valence (Drôme) par Brice Cruchon, Dracula Technologies travaille avec une autre start-up, Genesink, pour fabriquer des cellules photovoltaïques afin d’alimenter les objets connectés. Elle annonce une levée de fonds de 5,5 millions d’euros. Les investisseurs ayant permis ce financement sont la Banque des territoires, du fonds souverain Auvergne-Rhône-Alpes et du fabricant de semi-conducteurs Semtech.

Produire 10 millions de modules par an dès 2023

Dracula Technologies produit actuellement 100 000 unités par an, lui permettant de vendre des préséries. La start-up a déjà des clients en France, aux Etats-Unis et au Japon. « Notre objectif est d'atteindre 10 millions de modules par an dès la fin de l'année prochaine », annonce Brice Cruchon.

Une telle augmentation sera rendue possible grâce à l’industrialisation de sa production. Ainsi, Dracula Technologies prépare la construction d’une première usine qu’elle souhaite inaugurer au printemps 2023.

A propos de Dracula Technologies

La technologie mise au point par la start-up française est le fruit de 10 ans de recherche et de plusieurs brevets déposés. Plusieurs couches d'encres conductrices sont appliquées sur un support plastique par impression numérique. Des capteurs photovoltaïques captent la lumière, même à faible dose, ce qui permet d’alimenter différents objets connectés. Son objectif : remplacer les piles, tout en utilisant des matériaux organiques et recyclables. Les cellules photovoltaïques sont fabriquées sur mesure, elles peuvent donc être de différentes formes et tailles afin de s’adapter aux objets connectés qui nécessitent des des micro-puissances.

En 2022, le chiffre d’affaires de Dracula Technologies s’élève à 3 millions d'euros en 2022, soit une augmentation de 300% par rapport à 2021. Elle compte atteindre 6 millions en 2023.