Faume, le spécialiste des solutions pour la seconde main lève 2 millions d’euros
Faume, la start-up française qui aide les marques à créer leurs solutions de seconde main vient de lever 2 millions d’euros.
Faume, la start-up française qui aide les marques à proposer de la seconde main vient de lever 2 millions d’euros. Créée il y a tout juste un an, de nombreuses marques lui font déjà confiance.
Faume, une solution clé en main pour les marques qui souhaitent développer de la vente de produits d’occasion
On pourrait qualifier Faume de « marque blanche » de la seconde main. Son principe ? Proposer une solution simple et clé en main aux marques pour qu’elles puissent mettre en vente des vêtements, chaussures et accessoires d’occasion.
Sa solution complète comprend la création et la mise en place d’une plateforme de e-commerce. Cette dernière est personnalisable pour bien évidemment coller à l’identité de marque de l’entreprise. C’est dessus que les clients de cette dernière se rendent pour demander à renvoyer leurs produits en échange de bons d’achats.
Et c’est Faume qui se charge de récupérer les produits, les remettre en bon état si nécessaire puis de les publier à la vente.
Elle s’occupe donc pour les marques de contrôler les produits, les nettoyer, les réparer, les repasser, etc. et ensuite de les photographier et de les stocker.
La différence majeure avec les géants de la seconde main déjà en place vient du fait que ce n’est pas ici du commerce de particulier à particulier. C’est Faume qui gère toute la logistique et le reconditionnement, mais pour les consommateurs, on pourrait penser que c’est la marque des produits revendus qui gère ça elle-même.
Les produits d’occasion, un marché en plein essor
Prise de conscience écologique, surconsommation décriée, recherche de pépites des collections passées… Les raisons qui poussent les consommateurs à se tourner vers la seconde main sont nombreuses.
De fait, alors qu'en 2019, le secteur des ventes d’occasion représentait 28 milliards de dollars. On estime que dans 5 ans, il atteindra les 51 milliards de dollars.
Anouck Duranteau Loeper, la CEO d’Isabel Marant, une des premières marques clientes de Faume précise : « La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Pour les marques, intégrer ce modèle devient une priorité pour continuer d’inspirer les générations futures ».
À l’instar d’Isabel Marant, d’autres marques connues ont fait confiance à Faume. Alors que la start-up, créée en 2020, fête à peine son premier anniversaire, elle compte déjà parmi ses clients des marques telles qu'Aigle, Delsey ou encore Balzac Paris.
Une levée de fonds pour augmenter les ventes de produits de seconde main
La jeune entreprise vient donc de lever 2 millions d’euros. Cette levée constitue ainsi le premier tour de table de Faume. C’est auprès de plusieurs acteurs que la somme a été collectée :
- Le fonds Digital Ventures (de BPi France),
- Le fonds Kima Ventures,
- Et plusieurs buiness angels : Thibaud Elzière, Eduardo Ronzano et Michael Benabou (ex co-fondateur de vente-privée).
Suite à cette levée de fonds, la start-up souhaite augmenter de manière conséquente les volumes de vente de ses clients. Pour cela, elle envisage notamment de les accompagner sur leurs marchés internationaux en plus de consolider la présence des sites en France.
Les objectifs de la société sont clairs et ambitieux : dès l’année prochaine, elle souhaite reconditionner plus de 300 000 articles par an. Pour accompagner cette croissance, Faume a d’ores et déjà annoncé le recrutement d’une dizaine de personnes dans les mois à venir.