Une levée de fonds de 77 millions d’euros

Exotec, fabricant de robots pour la préparation de commande, annonce ce mardi avoir bouclé une nouvelle levée de fonds. D’un montant de 77 millions d’euros, ces financements ont pour but principal d’étendre les activités de l’entreprise à l’international.

Cette levée de fonds a notamment été rendue possible grâce au fonds d’investissement 83North. Toutefois, ce tour de table n’aurait pas pu se concrétiser sans les investisseurs qui soutiennent la start-up depuis quelques années maintenant, Iris Capital et Breega.

L’intelligence artificielle au service de la préparation de commandes

Exotec est une start-up installée à Croix, près de Lille. Elle propose des solutions destinées à améliorer la préparation de commandes pour les entreprises du e-commerce.

Exotec, c’est d’abord un robot : le Skypod. Ce dernier peut récupérer des caisses sur des étagères pouvant aller jusqu’à dix mètres de hauteur pour les apporter au préparateur de commandes. Ce système optimise donc le stockage des entrepôts. De plus, ces robots séparent totalement les paramètres de capacité de stockage et de flux. Cela permet de s’adapter à tous les entrepôts et à la croissance de chaque entreprise.

Pour optimiser les trajets et être le plus rapide possible, le Skypod utilise l’intelligence artificielle. C’est là que se trouve la véritable spécificité des robots d’Exotec qui travaillent avec le logiciel Astar.

Exotec Skypod

Poursuivre l’internalisation d’Exotec

Fondée en 2015 par Romain Moulin et Renaud Heitz, Exotec connait un développement fulgurant. Aujourd’hui, la start-up fournit ses robots à de grands groupes comme Leclerc, Cdiscount ou Decathlon.

L’objectif de cette levée de fonds est de développer les activités d’Exotec à l’étranger. « Exotec est en phase de forte croissance et d’internationalisation […] et nous souhaitons renforcer notre empreinte internationale aux États-Unis et au Japon », commente le PDG Romain Moulin.

Exotec a d’ailleurs conclu un contrat avec le géant du textile Uniqlo. L’année dernière, la chaîne de magasins de vêtements lui a en effet commandé un millier de robots pour ses entrepôts.

Le PDG ne cache pas non plus son ambition de croissance. Il souhaite « construire une entreprise solide, réalisant plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires ».

Finalement, l’ouverture à ces nouveaux marchés va aussi permettre de créer des emplois. « De 120 personnes en début d’année, nous serons 200 à la fin », conclut Romain Moulin.