Ambition commune pour la finance augmentée par l’IA. L’éditeur lyonnais Esker et l’équipe de transformation financière de PwC Poland scellent une alliance destinée à muscler la digitalisation des directions financières en Pologne et en EMEA. Un tandem qui mêle technologie, méthodologie et déploiement à grande échelle, avec un cap clair : accélérer les cycles financiers et démontrer un ROI mesurable.

Partenariat esker et pwc poland : champ d’action, calendrier et promesse client

Officialisée le 9 septembre 2025, la coopération Esker et PwC Poland vise la modernisation rapide des processus procure-to-pay et order-to-cash. L’objectif affiché : fournir des solutions cloud infusées d’IA, prêtes à déployer, et interopérables avec des ERP hétérogènes, pour réduire les erreurs, raccourcir les délais et améliorer la traçabilité.

Le dispositif repose sur une logique intégrée : Esker apporte la plateforme, les connecteurs et les moteurs d’IA, tandis que PwC mobilise ses équipes de conseil, son réseau et ses méthodes de conduite du changement. Les clients bénéficient d’un accès coordonné à des équipes capables d’intervenir de la stratégie au run, avec un accompagnement sur les enjeux opérationnels, fiscaux et de conformité.

Dans les premières communications, les partenaires insistent sur la capacité à orchestrer des déploiements multi-pays en EMEA, depuis la Pologne, avec une montée en charge progressive et des jalons de valeur à chaque phase. Les cas d’usage prioritaires ciblent la capture et la validation des factures, l’automatisation des relances clients, la réconciliation des paiements, l’analyse des litiges et la gestion documentaire probante.

Ce qui est mis sur la table dès le lancement

• Plateformes cloud pour la facturation électronique et l’automatisation des workflows.

• Expertise PwC en transformation finance, conduite du changement et conformité.

• Accès au réseau EMEA de PwC pour des déploiements coordonnés multi-juridictions.

• Positionnement ROI : baisse des délais de traitement, réduction des coûts, qualité des données.

Le message clé adressé aux décideurs financiers est limpide : l’industrialisation des processus passe par un socle technologique robuste, des bonnes pratiques éprouvées et une gouvernance de projet contrainte par des jalons de résultats. Les partenaires annoncent une réduction des délais de traitement pouvant atteindre 50 % dans les flux d’achats et de ventes, s’appuyant sur des retours clients consolidés en 2024.

Profils des partenaires et traction de marché : un binôme à l’échelle emea

Esker, fondée à Lyon en 1985, est cotée sur Euronext Growth Paris. L’éditeur a enregistré 205,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et emploie environ 1 100 collaborateurs à l’international.

Son cœur de métier : l’automatisation et la sécurisation des cycles financiers par l’IA, avec une forte traction sur les offres cloud. La société revendique une croissance de 15 % entre 2023 et 2024, portée par l’adoption rapide des flux digitaux de commande, de facturation et d’encaissement.

PwC Poland est l’un des piliers régionaux du réseau PwC, qui fédère plus de 370 000 professionnels dans 152 pays. Les équipes polonaises sont très engagées sur les chantiers de transformation digitale et d’optimisation des processus finance. D’après les déclarations 2024, elles ont accompagné plus de 500 projets de digitalisation en Europe de l’Est en deux ans, en adoptant une approche partenariale avec les éditeurs technologiques et en privilégiant des projets à valeur rapidement démontrable.

Le choix d’une alliance entre un éditeur spécialisé et un acteur de conseil de premier plan n’est pas anodin : il répond à une double réalité de marché. D’un côté, les directions financières cherchent des solutions packagées, capables de s’intégrer à l’existant, d’offrir une forte automatisation, et de documenter la conformité. De l’autre, elles réclament une trajectoire de transformation pilotable, validée par des experts capables de sécuriser le cadrage, la conduite du changement et la durabilité des gains.

• Un marché dynamique, porté par une base industrielle et de services en croissance, avec une culture d’adoption des technologies cloud.

• Une centralité géographique utile pour des déploiements vers l’Europe de l’Ouest, l’Europe centrale et les pays baltes.

• Des enjeux de conformité variés et stimulants, utiles pour bâtir des solutions paramétrables exportables en EMEA.

Pour les groupes opérant en Pologne et dans plusieurs pays EMEA, cette configuration permet d’amorcer une transformation depuis une plateforme locale, puis de l’étendre par vagues selon les exigences réglementaires, fiscales et opérationnelles de chaque pays.

Processus finance ciblés : p2p et o2c dopés à l’ia et orientés roi

Le partenariat s’articule autour des cycles procure-to-pay et order-to-cash, considérés comme des gisements majeurs de productivité et de résilience du cash. Les enjeux sont connus : qualité des données, maîtrise des délais, visibilité sur les engagements, diminution des litiges, fiabilité des rapprochements et maîtrise des risques de fraude.

Priorités opérationnelles sur procure-to-pay

Sur le P2P, les flux ciblés couvrent la réception et la lecture des factures fournisseurs, les appariements aux bons de commande, la validation des écarts, l’archivage probant et l’intégration comptable. L’IA sert à améliorer la reconnaissance des documents, les contrôles de cohérence, la détection des anomalies et la catégorisation automatique.

L’alignement P2P se traduit par :

  • Des circuits d’approbation unifiés avec des règles de délégation claires.
  • Des contrôles en amont pour limiter les écarts de prix et de quantités.
  • Une production d’écritures plus fiable, avec une piste d’audit documentée.
  • Un reporting consolidé pour suivre les délais de paiement, les retards et les litiges.

Priorités opérationnelles sur order-to-cash

Sur l’O2C, le traitement se concentre sur l’accélération de la facturation, l’automatisation des relances et la réduction des encours douteux. L’IA participe à la priorisation des relances, au scoring de risque, à l’affectation des paiements et à l’analyse prédictive des retards.

Les directions financières recherchent :

  • Un DSO raccourci et des encaissements plus prévisibles.
  • Une segmentation fine des clients pour des actions adaptées par risque.
  • La diminution des litiges et des avoirs par meilleure qualité amont.
  • Des indicateurs temps réel pour piloter le cash et le besoin en fonds de roulement.

Gains typiques constatés après déploiement

• Réduction des délais de traitement sur les factures jusqu’à 50 % grâce à l’automatisation et aux workflows.

• Augmentation d’efficacité opérationnelle autour de 40 % sur les équipes comptables selon les cas d’usage 2024 d’Esker.

• Meilleure fiabilité des données, facilitant clôture et audits.

• Baisse des coûts de non-qualité et du risque d’erreur manuelle.

• Procure-to-pay : enchaîne la demande d’achat, la commande, la réception, la facture et le paiement. Valeur : maîtrise des engagements, conformité, optimisation du BFR fournisseur.

• Order-to-cash : de la commande client à l’encaissement et au lettrage. Valeur : prévisibilité du cash, réduction du DSO, amélioration de l’expérience client via une facturation fluide.

• Enjeu commun : piste d’audit robuste et données en qualité, vitales pour la conformité et l’analyse de performance.

Conformité et cadre européen : e-facturation, tva, piste d’audit et exigences locales

La transformation digitale de la finance ne se limite pas à l’automatisation : elle exige une conformité rigoureuse aux prescriptions européennes et locales. Les solutions portées par le duo Esker et PwC Poland revendiquent la compatibilité avec les normes d’e-facturation en vigueur en Europe, ainsi qu’un alignement avec les exigences de TVA et de conservation des documents.

Plusieurs gardes fous conditionnent le succès :

  • Capacité à émettre et recevoir des factures électroniques structurées, selon les formats requis sur les marchés ciblés.
  • Intégration dans les écosystèmes publics ou plateformes nationales lorsqu’elles sont disponibles, avec une piste d’audit documentée.
  • Alignement sur les procédures de contrôle interne et de séparation des tâches pour contenir le risque de fraude.
  • Paramétrage des règles TVA et des données fiscales, piloté par pays et par flux.

Le rôle des équipes de conseil est déterminant pour traduire ces exigences en dispositifs opérationnels : documentation de conformité, cartographie des risques, gestion des habilitations, actualisation des référentiels et pilotage des migrations. L’éditeur garantit, de son côté, la mise à jour de la plateforme aux évolutions réglementaires et l’auditabilité complète des transactions.

• Des exigences hétérogènes selon les pays : formats, canaux, contrôles, délais et archivage.

• Des projets de facturation électronique pouvant s’entremêler avec des chantiers ERP, trésorerie et contrôle interne.

• Une nécessaire gouvernance multi-fonctions : finance, fiscal, IT, achats, ventes, juridique.

• Une feuille de route évolutive, pilotée au plus près des textes et des dates d’entrée en vigueur.

Au-delà des flux, la valeur se joue sur la qualité de la donnée. Une donnée fiable et facilement exploitable facilite le rapprochement bancaire, sécurise la clôture, accélère les audits et permet des analyses de performance plus fines. C’est un point central du discours commun Esker et PwC : le ROI se matérialise autant dans l’efficacité opérationnelle que dans la réduction des risques.

Financements européens et accélérateurs : une opportunité pour tpe, pme et eti

Le calendrier de la transformation s’appuie aussi sur des leviers financiers publics. Les fonds européens 2021-2027 présentent des dispositifs mobilisables pour soutenir la digitalisation des entreprises et l’innovation, y compris pour des projets liés à la fonction finance. Ces financements sont ouverts via des appels à projets publiés au fil de l’eau, avec des critères d’éligibilité précisés par territoire et thématique.

Autre accélérateur : les Pôles européens d’innovation numérique (EDIH) permettent de bénéficier d’appuis techniques et de cofinancements, avec une prise en charge pouvant atteindre 50 % des projets numériques des TPE et PME, selon les modalités en vigueur dans chaque région. L’accès à ces dispositifs crée un effet levier pour bâtir des démonstrateurs, financer des pilotes et structurer des déploiements à l’échelle, notamment pour l’automatisation financière et l’e-facturation.

Repères de financement à connaître

• Programmation 2021-2027 : guichet de projets numériques, innovation et compétitivité en Europe (source institutionnelle européenne).

• EDIH : soutien à l’adoption des technologies numériques par les TPE et PME, avec cofinancement jusqu’à 50 % dans certains cas (francenum.gouv.fr).

• Appels à projets : calendriers publiés par les autorités compétentes, avec thématiques ciblées et budgets associés.

Au plan pratique, la démarche consiste à évaluer l’éligibilité du périmètre de transformation finance, à documenter les objectifs de compétitivité et d’innovation, puis à déposer un dossier cadrant les impacts attendus : gains de productivité, amélioration de la conformité et effets sur la cybersécurité, par exemple. Les partenaires de l’alliance peuvent accompagner les entreprises dans l’identification de ces leviers et la mise en forme des dossiers, notamment pour les projets pilotes et de montée en charge.

Pour les entreprises opérant en Pologne, l’accès à ces soutiens s’ajoute à un contexte économique porté par la montée en puissance du numérique. Des estimations récentes font état d’une croissance soutenue des activités digitales, pointant un terrain favorable à l’adoption de solutions de finance digitale. La combinaison d’un écosystème actif, d’un réseau de conseil international et d’un éditeur spécialisé crée une fenêtre d’opportunité pour accélérer les transformations.

Impacts attendus pour les directions financières en pologne et en emea

La promesse de l’alliance est double : industrialiser la performance des processus et réduire l’incertitude liée aux délais, aux erreurs et à la variabilité des opérations. Cette dynamique répond à une évolution profonde du rôle du directeur financier, désormais pilote de la performance et du risque, autant que garant de la conformité.

Selon des travaux menés dans la profession, la majorité des CFO en Europe placent la digitalisation parmi leurs priorités pour anticiper les chocs économiques, les évolutions réglementaires et le durcissement des exigences de transparence extra-financière. Les chiffres d’adoption des technologies numériques par les entreprises, en hausse en France en 2024, confirment cette tendance à la mise à niveau des systèmes et processus.

Valeur pour les groupes franco-polonais et les acteurs emea

Pour les entreprises françaises présentes en Pologne, ou pilotant la région depuis la France, l’alliance ouvre des perspectives concrètes :

  • Déploiement rationalisé : un seul cadre méthodologique et des plateformes standardisées pour plusieurs pays.
  • Conformité pilotée : règles TVA, formats de facture, conservation et piste d’audit alignés par juridiction.
  • Reporting harmonisé : meilleure comparabilité des KPI, accélération des clôtures, réduction des retraitements.
  • Cash et BFR : diminution du DSO, maîtrise des délais de paiement, visibilité consolidée sur les encours.

Les bénéfices indirects ne sont pas à négliger : amélioration de l’expérience fournisseur et client, montée en compétences des équipes finance, attractivité renforcée pour les talents grâce à des outils modernes et à une culture data-driven. À plus long terme, la plateforme devient un actif stratégique pour absorber les évolutions réglementaires, intégrer de nouvelles entités et soutenir des opérations de croissance externe.

KPI à suivre pour objectiver le ROI

• Délai moyen de traitement d’une facture fournisseur.

• Taux d’automatisation de la facturation client et taux d’erreur.

• DSO et taux d’encaissement à l’échéance.

• Taux de litiges et coûts de non-qualité associés.

• Temps de clôture et stabilité des écritures lors des audits.

Enfin, la combinaison IA et cloud sert une ambition plus large : démocratiser l’analytique dans les équipes finance. Grâce aux données fiabilisées, les CFO accèdent à des prévisions de cash plus robustes, à des alertes proactives sur les risques et à une vision en quasi temps réel des écarts. Ce pilotage renforce la capacité à arbitrer entre croissance, marges et liquidité.

Éclairage marché : chiffres clés, ambitions et points de vigilance

Les chiffres publiés par Esker en 2024 confirment la traction de l’automatisation financière. Avec 205,3 millions d’euros de revenus et une progression de 15 %, l’éditeur illustre la dynamique d’adoption des solutions cloud par les directions financières. De son côté, PwC Poland revendique un rôle central sur plus de 500 projets en Europe de l’Est sur deux ans, s’inscrivant dans une logique d’industrialisation des transformations finance.

Pour les entreprises clientes, trois défis méritent d’être anticipés :

  • Interopérabilité : l’intégration aux ERP hétérogènes et aux outils maison demande un cadrage amont méticuleux.
  • Gestion du changement : la réussite réside autant dans l’acceptation des équipes que dans la qualité de la technologie.
  • Qualité de la donnée : un travail de référentiel est indispensable pour éviter de digitaliser des processus dégradés.

Le partenariat Esker et PwC Poland se positionne précisément sur ces zones de friction, en capitalisant sur des retours d’expérience et des pratiques éprouvées, afin de sécuriser rapidement les premiers gains. Les acteurs insistent sur la mesure continue des résultats via des KPI clairs, condition pour démontrer un ROI durable.

• Cartographier les flux P2P et O2C cibles et les exceptions récurrentes.

• Définir une gouvernance de projet, des sponsors et des KPI par phase.

• Valider l’architecture cible : connecteurs, sécurité, archivage, continuité d’activité.

• Préparer la conduite du changement : formation, support, communication, boucle de feedback.

• Prévoir un plan de montée en charge et de gestion des risques.

La Pologne s’affirme comme un catalyseur régional pour les projets de finance digitale. Avec un marché numérique en expansion et des projets soutenus par des financements européens, les conditions sont réunies pour accélérer l’adoption. Pour les groupes actifs en EMEA, la combinaison réseau de conseil et technologie spécialisée constitue un raccourci vers la standardisation des processus et la sécurisation de la performance.

Prendre de l’avance : feuille de route pour cfo et directions financières

À l’heure où la donnée devient un actif de pilotage, les directions financières gagnent à se doter d’un plan de transformation par étapes. Le partenariat Esker et PwC Poland propose un cadre propice aux approches phasées, réduisant le risque d’un big bang. L’idée : lancer un périmètre prioritaire, objectiver la valeur, puis élargir.

Séquencer intelligemment les projets

Les retours d’expérience encouragent des pilotes ciblés sur des sites ou des filiales, avec des flux aux volumes conséquents et aux règles relativement stables. Le succès de ces pilotes renforce l’adhésion des métiers et permet d’ajuster les paramétrages et la formation avant la généralisation.

Le phasage peut suivre plusieurs logiques :

  • Par processus : démarrer par la facture fournisseur, étendre ensuite aux relances clients.
  • Par géographie : lancer en Pologne, puis déployer dans 2 ou 3 pays pilotes EMEA.
  • Par ERP : prioriser l’ERP majoritaire, puis adresser les systèmes secondaires.

Sécurité, conformité et continuité : non-négociables

La standardisation des contrôles, la documentation de la piste d’audit et l’archivage probant sont des points durs. Ils doivent être cadrés dès le début et testés sur des jeux de données réalistes. La capacité à résister à un audit, à une indisponibilité système ou à une cyberattaque fait partie des critères de sélection des solutions et du design de l’architecture.

Le pilotage des risques passe aussi par une séparation stricte des tâches, la revue périodique des habilitations et la supervision active des journaux d’événements. Les plateformes modernes facilitent ces contrôles, à condition d’être correctement paramétrées et exploitées par des équipes formées.

En filigrane, le partenariat Esker et PwC Poland propose une accélération maîtrisée : industrialiser là où la valeur est immédiate, sans perdre la main sur la gouvernance, la conformité et les risques. Les entreprises y gagnent une trajectoire lisible et une capacité renforcée à absorber les prochaines évolutions réglementaires et technologiques.

Cap sur une finance orchestrée par la donnée

L’alliance entre Esker et PwC Poland traduit une maturité du marché : les directions financières recherchent des résultats tangibles, une conformité sans failles et une trajectoire de transformation claire. En combinant un éditeur spécialisé et un réseau de conseil international, l’offre propose des déploiements scalables et des gains objectivés par des KPI.

Pour les entreprises implantées en Pologne et en EMEA, la fenêtre est favorable. Les financements publics européens, les expertises locales et la disponibilité de plateformes cloud robustes créent un environnement propice aux projets finance. À la clé : efficacité opérationnelle, meilleure visibilité sur le cash et réduction des risques, avec une donnée fiabilisée qui devient le moteur d’un pilotage en temps quasi réel.

Le partenariat Esker et PwC Poland illustre la convergence entre technologie, conseil et conformité : une voie rapide pour une finance plus efficace, plus résiliente et plus prédictive.