À Carcassonne, un projet solaire change d’échelle. Enoé, producteur marseillais d’énergies renouvelables, a réuni 2 millions d’euros via Lendopolis afin d’accélérer la centrale au sol Le Chapitre. Un financement participatif ciblé, un calendrier industriel calé jusqu’à octobre 2026 et une trajectoire de croissance confirmée pour un acteur qui revendique 170 collaborateurs et 200 MWc en exploitation ou en construction.

Levée participative ciblée pour le chapitre : 2 millions d’euros pour accélérer la construction

Le groupe Enoé finalise une collecte de 2 millions d’euros sur la plateforme Lendopolis. Cette enveloppe est fléchée exclusivement vers le chantier de la centrale solaire Le Chapitre, à Carcassonne, dans le département de l’Aude. L’objectif est clair : sécuriser des avances de trésorerie, lisser le phasage de dépenses et réduire les aléas habituels des grands chantiers photovoltaïques.

La démarche s’inscrit dans une stratégie éprouvée par Enoé consistant à mobiliser l’épargne locale et nationale autour d’actifs concrets, prêts à être construits. En pratique, ce type de levée offre un complément agile aux financements bancaires de long terme. Pour les investisseurs particuliers, elle ouvre l’accès à une classe d’actifs jusqu’ici réservée aux opérateurs et aux institutions.

Le Chapitre vise une production d’électricité décarbonée correspondant à la consommation annuelle de 4 875 foyers. Toutes les autorisations ont été obtenues, et le projet a été acquis par Enoé en 2024. Le calendrier industriel est arrêté et le budget de développement-construction atteint 19 millions d’euros, confirmant l’ambition industrielle du site.

En bref : les fondamentaux du projet Le Chapitre

Montant levé : 2 000 000 euros via Lendopolis.

Localisation : Carcassonne, Aude.

Équivalent de consommation : 4 875 foyers alimentés.

Calendrier : début des travaux au second semestre 2025, mise en service en octobre 2026.

Capex total : 19 000 000 euros.

Pour Enoé, le bénéfice est double. D’abord, cette manne accélère la mise en route du chantier, en complément de la dette senior et des fonds propres. Ensuite, elle renforce le lien avec les territoires, un atout quand il s’agit d’insérer une centrale dans la durée et d’assurer l’acceptabilité sociale du projet.

Calendrier industriel et périmètre technique à carcassonne

Le Chapitre entre dans une phase cruciale. La pose des structures débute au second semestre 2025. La période qui suit englobe l’installation des modules photovoltaïques, la mise en place des onduleurs, le câblage, puis les essais. L’exploitant vise une mise en service en octobre 2026, à l’issue des tests de performance et de conformité réseau.

Calendrier industriel, jalons clés

  • 2024 : acquisition du projet par Enoé après obtention de toutes les autorisations.
  • Second semestre 2025 : démarrage des travaux, fondations et structures.
  • 2026 : installation des panneaux et équipements électriques, essais et raccordement.
  • Octobre 2026 : démarrage industriel sous supervision de l’exploitant.

La fenêtre 2025-2026 sera déterminante pour verrouiller l’approvisionnement et l’exécution. L’industrie solaire s’est normalisée sur le plan des délais d’acheminement des modules et onduleurs, tout en restant attentive aux volatilités de prix et aux contraintes de certaines matières premières. Le calendrier serré nécessite donc une logistique robuste et une coordination fine avec les intervenants.

Origination et autorisations

L’avancement administratif est un point fort du dossier. Les autorisations ont été obtenues en amont et le projet a été racheté par Enoé en 2024, ce qui réduit l’incertitude préalable au chantier. À ce stade, l’ingénierie d’exécution et le déploiement sur site priment, sous la conduite d’équipes internes et de prestataires spécialisés.

Un chantier type s’articule autour de phases successives solides et normées :

  • Préparation : topographie détaillée, piquetage, accès chantier, base vie.
  • Génie civil : pieux ou fondations vissées, chemins internes, tranchées.
  • Structures : montage des tables et supports, contrôle qualité au fil de l’eau.
  • Équipements : pose des modules, onduleurs, transformateurs, postes électriques.
  • Électrique : câblage DC/AC, tests d’isolement, mise sous tension progressive.
  • Essais et réception : performance ratio, conformité réseau, remise au service exploitation.

Ce séquencement permet de maîtriser coûts, risques et délais, tout en assurant la sécurité des intervenants.

Au-delà des jalons techniques, Enoé met en avant la dimension locale du projet. Une centrale au sol génère des retombées récurrentes, dont des recettes pour les collectivités et des missions régulières d’exploitation-maintenance, souvent confiées à des entreprises du bassin.

Montage financier : un capex de 19 millions d’euros et une logique de levier maîtrisée

Le budget de 19 millions d’euros recouvre le développement, l’ingénierie, l’approvisionnement, le chantier et les coûts de raccordement. La levée participative de 2 millions d’euros ne se substitue pas au financement bancaire mais agit comme un complément agile, utilisé selon les besoins de trésorerie du chantier et la structure financière retenue.

Dans la pratique, un actif solaire de cette nature est généralement financé par une combinaison de fonds propres du développeur, de dettes bancaires de projet et, de plus en plus, par des contributions citoyennes adossées au territoire. La collecte Lendopolis s’inscrit dans cette équation en ajoutant une brique de financement dédiée. Elle peut servir de relais avant tirage long terme, de renforcement du fonds de roulement ou de couverture d’aléas limités.

Pour les investisseurs, l’intérêt réside dans un risque corrélé à un actif réel et dans un calendrier de décaissements contraint par des jalons techniques. La visibilité sur la date de mise en service, fixée à octobre 2026, est centrale pour projeter les flux futurs et l’entrée dans la phase d’exploitation commerciale.

Métriques Valeur Évolution
Montant levé via Lendopolis 2 000 000 € Ratio d’effet de levier estimatif 1:9,5 sur le capex
Investissement total projet 19 000 000 € Budget confirmé
Effectifs Enoé 170 salariés +40 vs 2023
Capacité Enoé en exploitation ou construction 200 MWc Périmètre en progression
Consommation finale d’énergie France 2023 1 549 TWh -3,2 % vs 2022 (SDES 2024)

Sur un actif photovoltaïque, la valeur se joue sur deux axes :

  • Le coût moyen pondéré du capital : optimiser la part de fonds propres, de dette bancaire et de financement participatif pour réduire le WACC.
  • La visibilité sur les revenus : selon le schéma retenu, tarif d’achat ou contrat de vente d’électricité de gré à gré. La qualité du contrepartie et la durée du contrat sécurisent le service de la dette.

Une collecte participative vient généralement renforcer la flexibilité financière du projet, sans se substituer à la structuration long terme.

La finesse du montage se lit aussi dans la gestion des risques : couverture de certains achats, calendrier de tirages, et pilotage du cash-flow chantier en amont de l’entrée en exploitation. C’est là que l’outil participatif se révèle utile, car il complète la discipline des institutions financières par une source d’épargne motivée, alignée sur les objectifs de décarbonation.

Qui est enoé : un producteur intégré en croissance depuis marseille

Créé en 2019, Enoé s’est imposé comme producteur indépendant d’énergies renouvelables axé sur le solaire photovoltaïque. La société, basée à Marseille, revendique une intégration de bout en bout : ingénierie, développement, construction et exploitation. À ce titre, elle est référencée par les acteurs de la filière comme maîtrisant l’ensemble de la chaîne de valeur, et développe des solutions variées, du sol au toit, en passant par les ombrières et des projets agrivoltaïques.

L’entreprise compte aujourd’hui 170 salariés et opère ou construit environ 200 MWc. Ce profil d’acteur intégré est précieux à l’heure où la chaîne d’approvisionnement se complexifie, et où la visibilité sur les plannings dépend de la capacité à coordonner ingénierie et procurement.

Campagne 2023 sur lendosphere : portefeuille multi-sites

En avril 2023, Enoé a mené une campagne de financement participatif sur Lendosphere pour un portefeuille de 13 centrales photovoltaïques situées dans le sud de la France. À cette période, l’entreprise affichait 130 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 38,5 millions d’euros pour 2022. L’objectif était d’accélérer le déploiement, en s’appuyant déjà sur une logique d’ancrage citoyen et de répartition des risques sur plusieurs actifs.

Lm soleil : stratégie et résultats du financement 2025

Plus récemment, en 2025, Enoé et son partenaire LM Soleil ont sécurisé un financement pour le développement, la construction et l’exploitation de 200 centrales photovoltaïques rassemblées sous une holding. L’opération illustre la capacité du groupe à structurer des volumes et à diversifier ses sources de capitaux, en combinant ressources institutionnelles et ouvertures à l’épargne.

Les chiffres récents d’Enoé à retenir

  • 2019 : création à Marseille.
  • 2022 : 38,5 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • 2023 : 130 collaborateurs et campagne de financement participatif multi-actifs.
  • 2025 : 170 collaborateurs, 200 MWc en exploitation ou construction, levée Lendopolis dédiée au Chapitre.

Ce parcours confirme la montée en puissance d’un producteur intégré qui articule financements citoyens et institutionnels pour scaler son portefeuille.

L’empreinte territoriale du groupe constitue un axe stratégique. L’association de financements multiples, du citoyen à l’institutionnel, lui permet d’optimiser coût du capital, acceptabilité locale et déploiement industriel, tout en maintenant une trajectoire de croissance homogène.

Impact environnemental et contribution aux objectifs français

Le Chapitre participe à la trajectoire nationale de décarbonation. La centrale produira une électricité locale, renouvelable et sans émissions directes de CO2 à l’usage, substituant des kWh d’origine fossile sur le réseau. Le bénéfice climatique est d’abord un effet d’éviction des combustibles fossiles, pointé comme déterminant par les travaux officiels sur l’énergie et le climat.

La France vise 33 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’ici 2030, conformément à la loi énergie-climat. Le pays progresse, mais doit encore accélérer l’installation de nouvelles capacités solaires pour atteindre cet objectif (notre-environnement 2025). Dans ce contexte, chaque mise en service compte, en particulier sur des sites prêts à produire à horizon rapproché.

Indicateurs d’écosystème : consommation et substitution

La demande énergétique française a reculé en 2023 sous l’effet de prix élevés et d’efforts de sobriété. La consommation finale d’énergie à usage énergétique, corrigée des aléas climatiques, s’est établie à 1 549 TWh, en baisse de 3,2 % par rapport à 2022, d’après la publication Chiffres clés de l’énergie édition 2024 (SDES 2024). Cette dynamique crée une fenêtre favorable pour renforcer la part des EnR dans le mix.

À l’échelle locale, Le Chapitre alimente une équivalence de 4 875 foyers. Cette donnée n’est pas une promesse contractuelle mais une traduction pédagogique des volumes de production annuels. Elle permet de se représenter l’ordre de grandeur du projet, alors que le bénéfice effectif s’exprime en MWh injectés sur le réseau.

L’indicateur « foyers alimentés » convertit une production annuelle en une estimation de ménages. Il repose sur des moyennes de consommation et ne tient pas compte des spécificités des logements ni des usages. Il s’agit d’un ordre de grandeur destiné à rendre lisible l’impact d’un projet. L’indicateur pertinent pour la finance de projet reste le volume de MWh produits.

Sur le plan industriel, l’effet d’entraînement concerne aussi la filière de maintenance, l’électricité locale et la stabilisation d’un socle renouvelable dans le mix. Pour le réseau, un actif solaire bien intégré améliore la résilience en multipliant les points d’injection décentralisés, sous réserve de coordinations techniques avec l’opérateur de réseau.

Enjeux financiers pour les particuliers et retombées pour les territoires

La collecte via Lendopolis consacre un mouvement de fond : la participation des épargnants à des projets d’infrastructures renouvelables tangibles. Du point de vue des particuliers, l’attractivité vient d’un couple rendement-risque lié à un actif réel, d’une durée limitée et d’un calendrier d’avancement transparent. L’intérêt territorial est, lui, d’associer la population à la valeur créée localement et de favoriser l’acceptabilité.

Les collectivités, elles, y voient un levier de dynamisation économique et de recettes fiscales. La présence d’un exploitant sur la durée génère des prestations récurrentes, des opérations de surveillance et des commandes de services pour les entreprises du bassin. La centralité des chantiers 2025-2026 donne un tempo clair à l’écosystème local.

Que gagnent les investisseurs quand le calendrier est solide

La lisibilité des jalons industriels de Le Chapitre est un signal positif pour les investisseurs qui ont participé via Lendopolis. À date, la séquence chantier est cadrée et l’objet du financement est ciblé. En finance de projet, plus la fenêtre de construction est précise, mieux s’évaluent les risques d’exécution, les besoins de trésorerie et les perspectives de mise en service commerciale.

Financements précédents : effet de série

L’historique d’Enoé avec la campagne Lendosphere de 2023 et la structuration 2025 avec LM Soleil montre un effet d’échelle. En agrégeant des portefeuilles, l’opérateur mutualise les risques, gagne en productivité et renforce sa capacité de négociation avec les fournisseurs. Le projet Le Chapitre s’inscrit dans cette logique de réplication contrôlée.

Les plateformes de financement participatif opérant en France sont soumises à un cadre européen et national. Les projets d’infrastructures comme les centrales solaires recourent à des instruments standardisés pour flécher les fonds vers des véhicules de projet.

Les investisseurs bénéficient d’informations encadrées avant souscription, et d’un suivi post-levée. Ce cadre protège la transparence tout en facilitant l’orientation de l’épargne vers la transition énergétique.

Pour les entreprises engagées dans la transition, ces montages multiplient les sources de capitaux et facilitent les arbitrages entre coût, rapidité et flexibilité. Pour les territoires, ils renforcent la participation locale à la création de valeur et aux bénéfices climatiques. L’économie réelle s’y retrouve, avec des actifs utiles, identifiables et suivis dans la durée.

L’histoire d’enoé : intégration, agrivoltaïsme et cap sur l’exploitation

Enoé a bâti son modèle sur l’intégration d’un bout à l’autre du cycle de vie d’un actif. Cette intégration permet d’orchestrer la chaîne de valeur, de la conception aux opérations, en passant par la construction. Elle favorise aussi le développement de solutions agrivoltaïques combinant production solaire et activités agricoles, avec des projets conçus pour cohabiter avec les usages du sol.

La croissance du groupe, passée de 130 à 170 salariés en deux ans, confirme un renforcement de ses capacités internes. Dans le solaire, la compétitivité se joue autant sur la technique des projets que sur la capacité d’exécution, le procurement et le pilotage de la performance en exploitation. Sur ce terrain, un acteur intégré comme Enoé dispose d’un avantage opérationnel tangible.

Architecture de portefeuille et diversification

La stratégie s’illustre par des portefeuilles multi-sites, multi-technologies et multi-usages. Aux centrales au sol s’ajoutent des installations sur toitures et des ombrières. Cette diversification répartit les risques, optimise l’utilisation des surfaces et s’adapte aux profils de consommation locaux, notamment lorsqu’il s’agit d’alimenter des sites tertiaires ou industriels en autoconsommation partielle.

Le Chapitre s’intègre dans cette mosaïque comme un actif au sol à vocation d’injection réseau. Son calendrier serré et sa structure de financement participatif en font un pilote représentatif de la méthode Enoé : sécuriser, accélérer, exploiter.

Pourquoi la date d’octobre 2026 est un jalon déterminant

  1. Financier : bascule en exploitation et début des flux de revenus stabilisés, sous tarif d’achat ou contrat de vente d’électricité selon le schéma retenu.
  2. Industriel : fin des risques de construction, transfert de risque vers la performance opérationnelle.
  3. Territorial : premiers effets concrets sur la production locale d’électricité et l’activité de maintenance.

Un jalon respecté sécurise l’amortissement du capex et la trajectoire de service de la dette.

Le tout s’inscrit dans l’effort collectif français pour porter la part d’EnR à 33 % de la consommation finale brute d’ici 2030. Le renforcement de l’outil de production solaire est une composante majeure de cette équation, aux côtés de l’éolien, de l’hydraulique et du biogaz. La baisse de la consommation en 2023, dans un contexte de prix élevés, a par ailleurs donné de l’air à l’équilibre réseau et à l’intégration de nouvelles capacités (SDES 2024).

Ce que ce projet révèle de la filière : ancrage citoyen et exécution disciplinée

La levée Lendopolis d’Enoé illustre une réalité de terrain : l’investissement d’infrastructure devient une affaire collective, articulant fonds propres, dettes bancaires et épargne citoyenne. Dans un environnement où les délais et l’acceptabilité sont aussi déterminants que les coûts, l’alignement entre industriel et financeurs compte autant que les kilowatts installés.

Deux enseignements se dégagent. D’abord, la discipline d’exécution se voit dans la clarté du chemin critique jusqu’à octobre 2026. Ensuite, la capacité à mobiliser plusieurs sources de capitaux réduit le coût du capital et sécurise la cadence des chantiers. C’est précisément ce qu’un acteur intégré comme Enoé cherche à verrouiller pour industrialiser son pipeline.

Dans ce cadre, la participation des citoyens n’est pas anecdotique. Elle améliore la résilience financière du projet, partage la valeur créée et nourrit un cercle vertueux d’acceptabilité. La logique de portefeuille, déjà démontrée en 2023 et 2025 sur d’autres montages, confirme l’avantage de la mutualisation et de la réplication de process éprouvés.

  1. Approvisionnement : sécuriser modules, onduleurs et postes, avec clauses de livraison et qualité robustes.
  2. Raccordement : coordonner finement avec l’opérateur de réseau pour caler essais et mise en service.
  3. Exploitation : définir des indicateurs de performance et un plan de maintenance préventive dès la phase chantier.

La valeur d’un actif solaire se joue autant avant qu’après la mise en service. Le pilotage des risques sur l’ensemble du cycle de vie est décisif.

Enfin, notons que la filière française s’inscrit dans des objectifs publics clairs sur la sortie des énergies fossiles, responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre (notre-environnement 2025). Des projets prêts à construire, correctement financés et exécutés, seront le muscle de cette montée en puissance.

Repères jusqu’à la mise en service d’octobre 2026

Le Chapitre coche les cases d’un projet bien cadré : autorisations obtenues, acquisition par Enoé en 2024, travaux lancés au second semestre 2025, levée participative de 2 millions d’euros déjà sécurisée et capex de 19 millions d’euros aligné avec l’ambition. La logique d’effet de levier et de diversification des sources de capital pose les bases d’une exécution disciplinée.

Pour Enoé, l’enjeu est désormais d’enchaîner sans rupture approvisionnements, chantier et raccordement, tout en maintenant l’adhésion locale. Pour les investisseurs, la clé sera la tenue du calendrier et la conversion de ce chantier en production effective dès l’automne 2026, au service d’une transition énergétique qui a besoin de projets concrets, mesurables et stables.

En réconciliant épargne citoyenne, rigueur industrielle et objectifs climatiques, Le Chapitre illustre la maturité atteinte par la filière solaire française et la trajectoire d’un opérateur intégré qui capitalise sur l’exécution et l’ancrage territorial.