Thierry de Vulpillières, Catherine de Vulpillières et Didier Plasse ont lancé EvidenceB en 2017. La start-up développe des outils d’apprentissages basés sur l’intelligence artificielle et les sciences cognitives. Elle vient de boucler un tour de table de 4 millions d’euros, réalisé auprès de ses investisseurs historiques Finorpa et IRD, ainsi que Educapital et Zanichelli Venture.

Recruter et se développer à l’international

Déjà implantée en France et à l’étranger, EvidenceB est utilisée dans des établissements scolaires en Asie, au Moyen-Orient et au Maghreb. « A ce jour, EvidenceB réalise d’ailleurs près de 20% de son chiffre d’affaires à l’international », indique Catherine de Vulpillières. L’un des objectifs de cette levée de fonds est de poursuivre ce développement dans d’autres pays.

Concernant sa présence en France, plusieurs solutions développées par la start-up sont utilisées dans les établissements scolaires. Le Ministère de l’Education nationale a retenu Adaptiv’Math pour les écoles primaires, ainsi qu’Adaptiv’Langue et Adaptiv’Seconde pour les lycées.

EvidenceB utilisera une partie des fonds levés pour agrandir ses effectifs. La start-up compte 30 salariés et envisage une quinzaine de recrutements d’ici un an et demi. 

L’objectif d’EvidenceB : lutter contre le décrochage scolaire 

Les modules d’apprentissage développés par EvidenceB s’appuient sur les sciences cognitives « pour comprendre comment le cerveau des élèves apprend » et l’intelligence artificielle « pour personnaliser les parcours d’apprentissage et permettre aux enseignants d’identifier les difficultés et les progrès de chaque élève ».

La jeune entreprise souhaite apporter aux professeurs et élèves les solutions idéales pour lutter contre le décrochage scolaire. EvidenceB a reçu pas moins de 16 récompenses à des événements tels que Tech4Good et BETT Award.